lundi 18 juillet 2016

Travailleurs territoriaux : offensive patronale et résistance des travailleurs


Pour nos amis territoriaux d’Argenteuil, de Bezons et d’ailleurs :

 La Rochelle (Charente-Maritime)

Une mairie « de gauche » anti-ouvrière

 
Le Conseil municipal de La Rochelle du 11 juillet, derrière le maire J.-F. Fountaine (dissident PS), a approuvé l'augmentation du temps de travail des agents territoriaux, sous les sifflets de ces derniers toujours très mobilisés. À l'initiative de l'adjoint (Verts) aux « mobilités », il a aussi voté une augmentation importante des tarifs des parcmètres, que paieront en particulier tous ceux qui doivent se garer au centre-ville pour venir travailler.

Enfin, il prévoit la mise en vente de la Maison des syndicats, un vaste immeuble ancien situé dans l'hypercentre, ce qui promet une opération immobilière fort lucrative ; et le déménagement forcé des syndicats en périphérie, sur la commune de Lagord. Cet éloignement rendra plus difficile les démarches des travailleurs qui viennent se faire conseiller pour se défendre contre leur patron. C'est n'est certainement pas pour déranger le maire, lui-même patron d'une entreprise nautique de plusieurs centaines de salariés.

Parions que toutes ces attaques mesquines finiront par produire l'effet inverse, en augmentant la colère des travailleurs, et leur conscience que les politiciens de gauche comme de droite sont au service des patrons quand ils n'en sont pas eux-mêmes.

 
Ville de Grenoble (Isère)

Piolle, le dépité maire

 
Lundi 11 juillet, malgré les congés, plus de 250 agents de la ville de Grenoble et habitants ont manifesté lors du conseil municipal contre la suppression de 150 postes et les attaques visant plusieurs services municipaux. La suppression de trois bibliothèques de quartier, prévue par le mal nommé « plan de sauvegarde des services publics locaux » du maire, suscite notamment l’incompréhension mais surtout la colère.

Après avoir copieusement hué les élus et tenté de se faire entendre en tapant contre les cloisons de la salle du conseil, usagers et salariés l’ont finalement envahie. Durant quatre heures, syndicats, représentants des usagers ont interpellé… vertement la municipalité écologiste, qui n’a eu d’autre choix que de reporter le conseil municipal.

Le maire vert, qui n’a pas même daigné s’adresser aux manifestants, était... rouge de colère tandis que le parti de gauche, avec lequel il dirige la ville, était… vert de rage.

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