vendredi 27 septembre 2019

Argenteuil, Orgemont, une nouvelle annulation d'une fête de quartier d'un quartier populaire. De la précipitation ?


Vent mauvais pour les fêtes des quartiers populaires

A 13 heures hier, les abonnés aux informations festives des week-ends à Argenteuil recevaient une information enthousiaste sur la fête d’Orgemont qui devait avoir lieu samedi. Quelques minutes plus tard, une responsable d’une association qui devait y participer interroge la Maison de quartier Guy Moquet. Il lui est indiqué à l’occasion de son appel, que la fête est annulée. Une information officielle viendra bien plus tard, confirmant cette annulation, à cause des rafales de vent… On parle alors de rafales de 50 km/heure.

 
Reçu à 13 heures 01...

         C’est la deuxième fête qui est annulé de cette façon en quelques mois. Après celle du Val-Sud, maintenant donc celle d’Orgemont…
         Bien évidemment, il y a ce que l’on appelle le principe de précaution, mais hier, nous étions jeudi, aucune adaptation n’a une nouvelle fois été envisagée, maintenant, même partiellement, la fête, avec arrimage idoine des stands et évitement des arbres à risques.   Et tout de même, ce n’est pas une tempête qui s’annonçait… Et il y a le stade Delaune, le groupe scolaire Joliot-Curie qui pouvait être utilisé…
Le fête devait ouvrir à 13 heures... On pouvait la reculer à 14,  jusqu'à 19 ? Non ? (Météo-France, jeudi 26.09)

         Bref, une drôle d’impression, avec cette annulation qui lèse une nouvelle  fois les habitants d’un quartier populaire, et qui gâche tout le travail de préparation et l’investissement des bénévoles des associations. DM

jeudi 26 septembre 2019

Retraites, contre les attaques, ne pas attendre que les coups nous tombent dessus… il faut que la protestation s’unifie… Nathalie ARTHAUD interviewée par RT lors de la manifestation parisienne d’avant-hier

Retraités : Hold-up contre les retraités : le gouvernement recule


Attention, l’indignation et la colère n’ont pas d’âge



Le gouvernement a finalement remisé son idée de dépouiller un peu plus les personnes de plus de 70 ans en leur supprimant l’exonération fiscale dont ils bénéficiaient pour embaucher une aide à domicile salariée.
Le gouvernement avait peut-être calculé que les plus de 70 ans ne descendraient pas dans la rue, mais comme pour la hausse de la CSG sur laquelle Macron avait dû revenir suite à la colère des gilets jaunes, il a peut-être mesuré que l’indignation et la colère n’ont pas d’âge

Climat : Macron et sa troupe n’aiment pas le poil à gratter


D’accusé, le gouvernement tente de se faire accusateur



Après Macron, qui avait vertement reproché à Greta Thunberg d’être trop "radicale"... pour avoir attaqué la France en justice pour son inaction en matière de lutte contre le réchauffement climatique, c’est Brune Poirson, la Secrétaire d'État auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire qui s’en est pris à cette jeune militante. Elle a évoqué sa prétendue « haine » en l’appelant à se « retrousser les manches » !
Macron et le gouvernement aiment à donner des leçons au monde entier. Ils apprécient beaucoup moins d’être mis, même symboliquement, au banc des accusés. C’est pourtant là, avec tous les industriels, banquiers et autres dirigeants de l’ordre social qu’ils devraient être.

Argenteuil, Éducation, les ministres prennent des décisions… sans garantir les moyens supplémentaires nécessaires qui en sont le pendant…


Une ATSEM par classe, réduction drastique des horaires de travail, des embauches supplémentaires massives

 
Vrai aussi pour les ASEL, et pour tous les travailleurs de l'Éducation!

Depuis cette dernière rentrée, l’âge de l’instruction obligatoire a été abaissé à trois ans. Ce n’est pas tant l’augmentation du nombre d’élèves scolarisés qui pèse sur les travailleurs de l’éducation, que les conséquences de l’obligation de la présence de ces enfants toute la journée. Il y a donc plus d’enfants inscrits à la cantine, et d’enfants présents l’après-midi… avec bien évidemment une augmentation de la charge de travail pour tous, en particulier pour le personnel communal des écoles, ATSEM chargés d’assister les enseignants, ASEL chargés de tout le travail de restauration. A quoi, il faut ajouter les problèmes liés à des dortoirs trop exigus vu l’augmentation du nombre d’enfants qui doivent faire la sieste !
         Ces travailleurs territoriaux, ces travailleuses assument déjà sur Argenteuil des horaires déments, plus de 41 heures pour les ATSEM.
         La situation craque de toutes parts, avec la conséquence de décisions ministérielles sans les moyens correspondants pour les mettre en œuvre sans dommage pour tous.
         Lorsque la charge de travail augmente, il faut réduire sa durée, et embaucher tous les agents supplémentaires nécessaires pour y faire face. DM