vendredi 2 novembre 2018

Prix du gaz, Engie et compagnie : vol en bande organisée


Le prix du gaz ne connaît pas la trêve hivernale



Après une hausse de 7,45 % en juillet, le prix du gaz régulé par l'État et délivré par Engie (ex-GDF Suez) augmente encore de 5,8 % ce 1er novembre. Engie et l'État sont complices pour racketter les usagers du gaz. Engie invoque l'indexation du cours du gaz sur celui du pétrole pour réclamer ces hausses qui lui assurent des profits record. De son côté, le gouvernement a validé ces hausses. Il veut inciter les usagers, aujourd'hui réticents, à souscrire des contrats de gaz au tarif non régulé... chez Engie ou chez ses concurrents, avant de faire complètement disparaître le tarif régulé en 2023. Ce qui permettra à tous les opérateurs privés de récupérer un coquet pécule.
Un vol en bande organisée qui pourrait provoquer une explosion de... colère.

Rwanda Turquoise la pierre de l’impérialisme français rouge de sang. Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière n°2622



Rwanda : les responsables bénéficient de l’impunité

Une vidéo, diffusée par Mediapart, apporte une preuve supplémentaire de la responsabilité de l’armée française dans les massacres perpétrés au Rwanda en 1994, notamment dans la région de Biserero.
La plainte déposée par six rescapés tutsis pour complicité de génocide et de crime contre L’Humanité risque cependant d’aboutir à un non-lieu, la justice ayant choisi de ne pas mener l’enquête plus loin.
Les faits remontent au début de l’opération Turquoise, lancée le 22 juin 1994 par François Mitterrand et son Premier ministre, Édouard Balladur. Alors que le régime génocidaire rwandais, soutenu et armé par la France, massacrait depuis trois mois des centaines de milliers de Tutsis et de Hutus modérés, le gouvernement français lança cette opération militaire, prétendument pour « mettre fin aux massacres partout où cela sera possible ». L’objectif réel était en fait de bloquer l’avancée des soldats tutsis du Front patriotique rwandais, qui mettaient en déroute l’armée des génocidaires hutus. Il n’y a donc rien d’étonnant à ce que les hauts officiers chargés de l’opération aient attendu trois jours pour porter secours aux fuyards, qui tentaient de se cacher dans les marais de Biserero. L’armée française avait d’autres priorités. Et quand, enfin, le 30 juin, des sous-officiers enclenchèrent une opération de sauvetage à l’insu du commandement, plus d’un millier de Hutus supplémentaires étaient morts.
La vidéo, que la justice possédait d’ailleurs depuis trois ans, ne laisse aucun doute. On y voit un sergent-chef rapportant le 28 juin à son commandant, sans susciter la moindre réaction, comment il avait vu en patrouille « des maisons qui flambaient de partout, des mecs qui se baladaient avec des morceaux de chair arrachée ». Ces dernières années, les témoignages se sont accumulés sur la complicité de troupes françaises du début à la fin de l’opération, comme celui d’un officier décrivant comment il les avait vues protéger la fuite des génocidaires vers la République démocratique du Congo, munis de l’armement avec lequel ils allaient semer la terreur dans les camps de réfugiés et dans toute la région du Kivu.

Une politique criminelle que la droite et la gauche de gouvernement ont menée main dans la main.

                                        Daniel MESCLA (Lutte ouvrière n°2622)
La vidéo récupérée par Médiapart




Mélenchon à Lille : une opposition à l'Union européenne qui a mauvais goût


Des louanges dangereuses et lamentables


Jean-Luc Mélenchon, dans en meeting à Lille le 30 octobre, a multiplié les formules contre l'Union européenne et contre Angela merkel qui, selon lui, dicteraient la politique de Macron. Il est allé jusqu'à tresser des lauriers au gouvernement italien et à son ministre d'extrême droite Salvini : « Nous sommes contre ce gouvernement d'extrême droite italien. Mais il applique son programme en disant non à Bruxelles. Eh bien, c'est lui qui a raison. »
L'Union européenne n'a pas été construite pour les travailleurs. Mais en faire la source de tous les maux cela revient à exonérer les patrons français - ou italiens et autres - de leurs responsabilités dans les licenciements et le chômage, les bas salaires et la précarité. Pire, en affichant un tel nationalisme et faisant des louanges aux politiciens d'extrême droite, Mélenchon contribue à répandre du poison dans la conscience des travailleurs.

SNCF Transilien : des progrès qui seraient tellement utiles et nécessaires


L’Arlésienne ? Non, la Tangentielle !

 
La gare est déjà là à Argenteuil

Cela fait des décennies que les édiles évoquent la réalisation de la « Tangentielle » Sartrouville-Noisy le sec. Le maire précédent d’Argenteuil très affirmatif l’annonçait à l’horizon 2017. Et les voyageurs de la banlieue n’ont rien vu venir. Sauf qu’une partie de cette voie, entre Epinay-sur-Seine et Le Bourget a été ouverte à ces derniers, grâce à la réalisation du tram-train express, dit le T11.
         Si des deux côtés de celui-ci, son prolongement vers Sartrouville et Noisy le sec était réalisé, cela permettrait de rallier ces deux villes en 35 minutes au lieu d’1h30 aujourd’hui.
         Pourquoi évoquer ce sujet aujourd’hui ?
         Il y a une dizaine de jours, nous avons été arrêtés au passage à niveau au bout de la rue des Courlis. Ce ne fut pas un train de marchandises dont nous avons l’habitude qui a circulé devant nous, mais un train de voyageurs, avec des vrais voyageurs, sans que nous sachions ce que ce train étonnant faisait là !
         Ce qui est possible le dimanche doit pouvoir l’être tous les jours !

jeudi 1 novembre 2018

Roms : communauté marginalisée, heureusement des gestes de solidarité.


Les membres de la communauté Rom connaissent comme chacun sait une situation très difficile qu’aucun d’entre nous n’aimerait vivre. Ils sont rejetés de partout alors qu’un petit effort de chaque communauté territoriale permettrait une amélioration considérable.
         Des militants de la solidarité agissent heureusement pour faire entendre une voix humaniste et de fraternité. Ils ont du courage et de la ténacité.
         C’est donc bien volontiers que nous diffusons le message ci-dessous que nous avons reçu. Dominique MARIETTE


                                                                                               Le Parisien-95


Deuxième expulsion pour les Rroms de Roumanie d’Argenteuil, cette fois-ci à Ermont !
Publié le 31 octobre 2018
Après Argenteuil, c’est dans la ville d’Ermont que plusieurs familles Rroms de Roumanie sont menacées d’expulsion.
Une audience en référé aura lieu le vendredi 2 novembre à 9h30, au Tribunal de Grande Instance (TGI) de Pontoise. C’est le moment de se mobiliser
 !
Suite à l’expulsion abusive de plus de 200 personnes vivant dans un bidonville 4, rue Michel Carré à Argenteuil, les familles ont dû se diviser. Une vingtaine de personnes (dont presque 10 enfants) ont pu se déplacer sur un terrain vague appartenant à la Communauté d’agglomération de Val Parisis (CAVP), depuis le 26 septembre 2018, à Ermont. Mais une nouvelle fois, c’est la menace d’expulsion.
La CAVP a immédiatement assignée une procédure d’expulsion en référé ne laissant aucune chance aux familles de scolariser leurs enfants et d’améliorer leur campement...
Selon le rapport établi par le huissier de justice « les enfants jouent a même le sol, le visage couvert de traces de terre (...) il règne une odeur âcre et tenace de moisissure attestant de l’insalubrité des lieux ». Ce simple constat des conditions de vie des familles (presque zolien) n’a pas l’air d’ébranler plus que ça la Communauté d’agglomération, pire encore, son avocat demande à l’ensemble des habitant.e.s du terrain, de verser solidairement des dommages et intérêts.
L’Association pour l’Accueil des Voyageurs (ASAV) et ses avocats, elle, demande de stopper l’acharnement de la collectivité sur ces familles. Plutôt que de fuir leurs responsabilités, il est demandé aux représentants locaux la mise en place de WC mobiles, de poubelles et de points d’alimentation en eau potable provisoires pour assurer les besoins de la vie courante.
En plus de se voir refuser un terrain, des conditions de vie dignes (même provisoires) et le respect des règles d’une procédure d’expulsion, ces familles font régulièrement face à un refus d’accès à leurs droits par le rejet de chacun de leur dossier d’aide juridictionnelle (leur permettant d’assurer les frais de leur défense et le bénéfice, malgré tout, d’un procès équitable) pour des motifs souvent très flous.
Non sans difficulté, face à un premier refus de la part des services du Tribunal de Grande Instance d’accepter les dossiers d’aide juridictionnelle des familles sous le prétexte que « quatre dossiers de Roms roumains, c’est trop » , une audience en référé aura finalement lieu le 2 novembre à 9h30, au Tribunal de Grande Instance (TGI) de Pontoise. C’est le moment de se mobiliser !
Une nouvelle fois, mobilisons-nous pour les familles roumaines aujourd’hui installées à Ermont, et stoppons les expulsions à répétition !
Rendez-vous à 9h30 le vendredi 2 novembre 2018 au Palais de justice de Pontoise siégeant Cité judiciaire au 3, rue Victor Hugo 95300 Pontoise.
L’entrée du public est située 3, place Nicolas Flamel.
Pour tout renseignement supplémentaire, vous pouvez contacter l’ASAV : 01.47.80.15.87
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