mardi 30 mai 2017

Domidep, "Les Pensées", Argenteuil, la grève se poursuit. Appel au soutien financier


Une pensée pour les Pensées. La grève continue


Les grévistes de la maison de retraite « Les Pensées » à Argenteuil entameront demain leur troisième semaine de grève.

         Face à un groupe qui fait toujours à ce jour la sourde oreille, leurs revendications sont :

-          L’embauche de personnel : 2 aides soignant, 1 infirmière, 1 lingère.

-          Le comblement de l’ensemble des positions de travail vacantes

-          La remise à plats des positions de travail pour éviter les surcharges

-          Réévaluation des salaires.

         L’Inspection du travail s’intéresse aujourd’hui de près aux contrats de travail mis au point par Domidep… Quant au conseil départemental du Val d’Oise, il ne peut rester indifférent à ce qui se passe actuellement dans cette maison de retraite. Il y a sa part de responsabilité, un contrat le liant au gestionnaire de ces maisons de retraite, en compagnie de l’ARS (Agence régionale de santé).

        
Nous appelons tous nos proches sur Argenteuil à aider financièrement les grévistes. Me contacter. DM

Ikéa, la grève pour les salaires


Ikea : la grève pour les salaires s'étend

La grève chez Ikea s'étend. C'est maintenant le tour du magasin de Thiais, en Île-de-France, où 70 % des salariés ont arrêté le travail depuis le 26 mai. Ils rejoignent les grévistes des magasins de Vélizy, Paris-Nord, Villiers-sur-Marne et Saint-Priest près de Lyon.

         Ils exigent des augmentations de salaire réelles, refusant les aumônes de la direction qui propose 1,1 % d'augmentation générale et 1 % de prime d'ancienneté, alors qu'Ikea France se porte très bien et a largement les moyens de payer. Ils dénoncent aussi leurs conditions de travail dégradées. Ils veulent un vrai changement, pas du bricolage.

Législatives Argenteuil-Bezons : LR en campagne muni du kit "baratin" habituel


Quand d’autres sont en marche, lui cherche son chemin

 

Le candidat de la droite locale sur la circonscription d’Argenteuil-Bezons, l’adjoint à l’urbanisme, a beaucoup de mal à trouver sa place. Juppéiste, il est un peu macronien, lui aussi en marche, mais il a du mal à trouver… son chemin. Il se cherche apparemment, d’où le titre de sa brochure-programme : « Quel député ? Pour Argenteuil & Bezons ? ».

         En tout cas, il a tout de même trouvé une bonne boutique de campagne électorale où il a pu se fournir en kit du parfait candidat, avec promesses habituelles pour toutes les tranches de la population, enrobées de mots creux…

         Et puis, emporté par son élan vengeur, il s’attaque à l’encore-député sortant dans une rubrique intitulée : « Pourquoi faut-il un nouveau député sur Argenteuil-Bezons ? ». Nous y avons noté l’élément suivant : « +16,4% de chômeurs entre 2008 et 2013 ». Mais à cette époque, et pour ce domaine qui ne relève pas d’une dimension locale, de 2007 à 2012, ce n’était pas M. Mothron qui était député, l’ami, le compagnon de « combat » du candidat ? A trop vouloir prouver…

         Loin de tout ce bla-bla, pour revenir les pieds sur terre, nous citerons un seul autre engagement de ce monsieur. On peut ainsi trouver dans son catalogue : « Je favoriserai la réussite éducative de tous les enfants dès le plus jeune âge » !

         En tout, il a une drôle de manière de le faire. Parmi d’autres, il n’a pas participé avec ses collègues de la municipalité au licenciement massif de travailleuses ATSEM des écoles maternelles de la Ville, opéré massivement après 2014, aux dépens de « tous les enfants dès le plus jeunes âges » ? Bien sûr que si !

 

Nous reviendrons sur sa responsabilité dans « le projet Héloïse ».

 

 

 
Jeudi 8 juin
20 heures
Réunion publique suivie d’un débat
A Argenteuil
SALLE PIERRE DUX
Complexe Jean Vilar
9 bd Héloïse
Avec Dominique MARIETTE
Candidat de Lutte ouvrière
Dans la circonscription d’Argenteuil-Bezons
Et avec son suppléant
Michel CAMPAGNAC
 

Fête Lutte ouvrière Presles 2017, les 3, 4 et 5 juin. Enfants à la fête de Lutte ouvrière, une fête pour eux, une joie pour les parents.


La fête de Lutte ouvrière, une grande fête pour les enfants, donc pour les parents


La garderie

Sur la fête, une garderie est ouverte où les bébés (au-dessus de trois mois) peuvent être accueillis : des camarades compétents et attentifs s’occuperont d’eux.

Par ailleurs, une installation à langer est en libre-service à disposition des parents.



La Cité des Jeunes

S’ils sont un peu plus grands, ils peuvent aller se divertir à la Cité des Jeunes, où de nombreuses activités leur sont offertes : maquillage, jeux, dessins animés, conteur, bal costumé...

Il s’avère parfois difficile de les convaincre d’en sortir pour retourner à la maison !

Les jeux

Ils sont nombreux, et ils sont pour la plupart regroupés dans des aires spéciales où petits et grands peuvent participer gratuitement, car presque tous ces jeux sont compris dans le prix d’entrée de la Fête.

Il y en a pour tous les goûts, du simple billard japonais aux jeux de société ou d’adresse, en passant par un bowling électronique, un jeu d’échecs géant, un filet ou un mini-golf !

Une « carte orange » à la disposition des enfants donne accès librement à de nombreux jeux.



La carte d’entrée à 15 euros pour les trois jours de la fête (gratuité pour les enfants accompagnés jusqu’à 14 ans), c’est jusqu’à demain soir mercredi pour moi. Me contacter donc de toute urgence. Idem pour les bons de réduction. DM


Un car unique part d’Argenteuil le dimanche 4 juin. Il part à 
9  heures de la
 place Chauvelot à Joliot-Curie. Puis un arrêt est prévu à 9 heures 15
 devant l’Hôtel de ville, puis à 9 heures 25 près de Simply dans le
 quartier du Val Sud. Il revient le soir, départ de la fête à 19 heures.
Il est gratuit, mais il faut réserver sa place. Il y a 55 places

lundi 29 mai 2017

Editorial des bulletins Lutte ouvrière d'entreprise de ce lundi 29 mai 2017



Voter Lutte ouvrière pour affirmer nos intérêts de classe

Pendant que les médias nous amusent avec les rendez-vous diplomatiques de Macron, le gouvernement prépare son offensive contre les travailleurs. Tout est programmé. Cet été il commencera par le code du travail puis il s’attaquera à l’assurance-chômage, ensuite il s’en prendra aux retraites. Comme l’écrit le journal patronal Les Échos, « le compte à rebours a démarré ».
Le président puis le Premier ministre ont reçu les représentants patronaux et syndicaux. La comédie du prétendu dialogue social recommence.
Au patronat, Macron a déjà promis du solide. Les accords d’entreprise supplanteront les accords de branche et le code du travail. Les indemnités qu’un patron aura à payer en cas de condamnation aux Prud’hommes seront plafonnées. Le compte pénibilité qui fait hurler les dirigeants des PME sera suspendu.
Aux représentants syndicaux, le gouvernement promet… de discuter et cela suffit à les amadouer. « Le président de la République est à la fois déterminé mais à l’écoute », a dit Berger de la CFDT. « Si on a une concertation, on est prêt à travailler tout l’été », a déclaré Mailly de FO. Même Martinez de la CGT a dit : « On n’est pas d’accord mais au moins, on a échangé ».
Tous veulent négocier, mais négocier quoi ? Patronat et gouvernement ne cachent pas leur plan. Soit ils l’imposeront avec les signatures des dirigeants syndicaux, soit ils se passeront de celles-ci. Ce n’est pas autour d’une table de négociations faites pour lanterner les travailleurs qu’on peut faire reculer le patronat. C’est par des luttes, par un combat conscient, un combat impliquant le monde du travail dans son ensemble.
Si le grand patronat, par la bouche de son porte-parole Gattaz, a mis la priorité sur les accords d’entreprise, ce n’est pas pour rien.
À l’échelle de leur entreprise, les capitalistes veulent pouvoir moduler le temps de travail et écraser les salaires comme bon leur semble. La loi, ils veulent la faire eux-mêmes. Dans les faits, c’est déjà souvent le cas. Ils ne se gênent pas pour piétiner le code du travail. Mais ils réclament d’avoir les coudées encore plus franches et que le gouvernement l’officialise.
Leur objectif ne s’arrête pas là. La guerre économique que les capitalistes se mènent, ils la font avec la peau des salariés. Ils prétendent, au nom de l’intérêt de l’entreprise, que les travailleurs doivent accepter tous les sacrifices et que c’est le seul moyen d’éviter les suppressions d’emplois. Et puis, une fois les sacrifices imposés, ils suppriment quand même des emplois. Voilà comment s’édifient les fortunes des actionnaires qui battent des records chaque année.
Leur objectif est d’enfermer les travailleurs dans cette logique, entre les quatre murs de l’entreprise, en espérant masquer le combat d’ensemble.
En réalité, nous, travailleurs, sommes tous liés par un sort commun, des chantiers navals à l’agroalimentaire, à l’automobile ou à la poste, des banques aux hôpitaux, aux transports, en passant par la chimie et les autres branches de l’économie. Le recul des conditions de travail des uns entraîne celui des autres. Les suppressions d’emplois dans une branche, en augmentant le chômage, pèsent sur l’ensemble du monde du travail. Qui n’a pas entendu un patron ou un chef dire : « si tu n’es pas content, il y a la queue pour prendre ta place » ?
L’exploitation n’est pas une guerre menée à la seule échelle de l’entreprise. C’est une guerre de classe, entre la classe capitaliste et la classe ouvrière. Pour repousser les attaques patronales et modifier le rapport de force en faveur des travailleurs, il faut faire reculer l’ensemble de la classe capitaliste. Seules des luttes générales pour défendre nos intérêts communs, surmontant les barrières divisant les exploités, peuvent le faire.
Le monde du travail n’est pas autant préparé à la confrontation que ne l’est le camp d’en face. Mais cela peut changer vite. Il existe des travailleurs conscients de la voie à prendre.
Les élections législatives qui arrivent ne peuvent rien changer au rapport de force entre exploités et exploiteurs, mais elles permettent de montrer qu’à l’échelle de tout le pays, dans de nombreuses entreprises et de nombreux quartiers populaires, il y a un courant qui se retrouve dans ces idées de lutte de classe.
Ce courant s’est exprimé à l’élection présidentielle au travers du vote pour Nathalie Arthaud. Il doit s’exprimer à nouveau dans le vote pour les candidats de Lutte ouvrière.