samedi 25 janvier 2014
Droite argenteuillaise : ça l'affiche non seulement très mal mais 'réaction toute"
Cachez cette affiche de Lutte Ouvrière que je ne saurais voir. (air connu) Mais sans vergogne, la droite locale affiche en parallèle la prose d'"une manif pour tous" et la nouvelle chance motrhronesque pour Argenteuil : double affiche affichée ensemble.
Cela arrive à ces gens-là de prendre un semblant d'air quelque peu "libéral". Mais grattez ue peu : la vieille couche réactionnaire réapparait au grand jour.
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vendredi 24 janvier 2014
Genre : le leur ne fait aucun doute : l'obscurantisme et la Réaction
Ce matin, un délégué
de parent d’élève de cette école m’a indiqué qu’à la sortie d’une école primaire de la Ville une militante
religieuse distribuait un tract contre la « théorie des genres ». Sur
le sujet, c’est bien volontiers que je transmets le communiqué ci-dessous de la FCPE-95 que nous avons
reçu. DM
COMMUNIQUE
Si cette
théorie pourrait être abordée, dans le cadre de l’éducation sexuelle aux
Collèges et Lycées, elle ne sera pas abordée en primaire où sont uniquement prévues
des informations sur l’égalité des sexes.
La lutte
contre l’homophobie et pour l’égalité fille/garçon a toujours été une priorité
de notre Fédération.
Ce mouvement a
été lancé par une association politique « trans courant » :
Egalité et Réconciliation, fondée par Alain Soral (ex Front National et proche
de Dieudonné, Zemmour et Faurisson).
Cette
association est d’inspiration pétainiste et réactionnaire.
Ce mot d’ordre
pour une journée de protestation par mois est relayé par de nombreuses
associations d’obédience religieuse de tout bord.
L’égalité, et notamment
l’égalité homme/femme a toujours été a l’encontre de leur credo.
Ces mouvements
vont jusqu'à affirmer que des cours d’éducation sexuelle, avec démonstration
auront lieu à la maternelle !
La
désinformation, l’entretien de la peur, le repli sur soi et la famille sont
leurs leitmotivs.
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Chômage : soigner, guérir, valent mieux que tous les "accompagnements"
Le Mag d'Argenteuil revient dans sa livraison de janvier, à travers la tribune des "élus Fiers d'être Argenteuillais", sur la question centrale de l'emploi qui ronge la société. On nous y parle de structures pour aider les chômeurs, les jeunes plus spécialement, pour "leur redonner confiance", pour "être des lieux d'écoute", etc.
Etre écouté lorsque cela va mal est une évidence. Mais la question est de guérir... en l'occurrence la montée du chômage, et le chômage lui-même.
Il faut interdire les licenciements. Il faut répartir le travail entre tous, si le problème se pose de la réduction de l'activité. Il faudrait embaucher massivement dans les services publics. Voilà les nécessités urgentes pour le monde du travail, plutôt que d'annoncer que l'on vous tendra le mouchoir.
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Chômage : les patrons mènent la danse, un point c'est tout
Nous avons découvert une nouvelle fois cette "tribune" en même temps que
le reste de la population. Voilà ce que l'actualité aurait pu, adaptée à
la situation d'Argenteuil, nous amener à dire, en adaptant l'extrait suivant de notre
hebdomadaire Lutte Ouvrière de cette semaine (en vente au Presse-papier -1 euro-)
Gattaz et son million
d'emplois : je veux tout et je ne donnerai rien
Dès
la conférence de presse de Hollande, Pierre Gattaz, le président du Medef, a
salué « un discours qui va dans le bon sens ». Il est revenu sur
l'idée d'un million d'emplois supplémentaires que pourraient créer les
entreprises, à certaines conditions.
Son appel à créer un million d'emplois,
signé dès fin octobre par les fédérations du Medef, était à usage interne, avec
la volonté de poser au promoteur d'un pacte de confiance. Pour répondre aux
désirs des patrons, Hollande n'avait pas besoin de cet électrochoc, comme le
qualifie Jérôme Frantz, le président de la Fédération des industries mécaniques
(FIM).
Cette complicité affichée entre Hollande
et le patron des patrons pour, paraît-il, sauver l'emploi est touchante. Ces
deux compères nous jouent ce qui pourrait être une véritable comédie, si les
conséquences pour les travailleurs n'étaient pas aussi graves.
Gattaz n'a d'ailleurs pas attendu pour
préciser : « Je ne signerai jamais un engagement juridique sur le
nombre d'emplois créés. Il ne faut pas commencer à remettre des
contraintes aux entreprises. » D'autres représentants patronaux, qui
trouvent que le président du Medef en fait parfois un peu trop, ont renchéri.
« Nous n'avancerons jamais de chiffre. On ne peut pas faire de pari sur la
capacité des entreprises à créer des emplois, car celle-ci dépend avant tout
des commandes », a déclaré Frédéric Grivot, le vice-président chargé de
l'industrie à la Confédération générale des petites et moyennes entreprises
(CGPME). Le patron de Total, Christophe de Margerie, a ajouté : « Je
préfère éviter le côté « je te donne ceci, tu me donnes cela », parce
que, dans certains métiers comme le nôtre, ce n'est pas aussi facile. »
Comment donc !
Le Medef réclame une baisse des
prélèvements obligatoires de 100 milliards d'euros, la réduction des
dépenses publiques, la simplification des normes juridiques pour les
entreprises et un peu plus de considération, car « parler de cadeau fait aux
patrons (...) c'est insupportable à entendre », parole de Gattaz !
Finalement, conclut-il, « les
créations d'emplois, c'est par la confiance que cela va passer ». Eh bien,
les travailleurs n'ont aucune raison de faire confiance ni aux patrons, ni au
gouvernement.
Sylvie MARÉCHAL
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