samedi 25 janvier 2014

Nathalie Arthaud aujourd'hui dimanche 26 janvier à Argenteuil

A l'occasion de la fete de Lutte Ouvrière
à Argenteuil
dimanche 26 janvier
Intervention de Nathalie ARTHAUD
porte-parole nationale de Lutte Ouvrière


A Argenteuil en 2013


-entrée libre au moment de l'intervention-

Droite argenteuillaise : ça l'affiche non seulement très mal mais 'réaction toute"

Cachez cette affiche de Lutte Ouvrière que je ne saurais voir. (air connu) Mais sans vergogne, la droite locale affiche en parallèle la prose d'"une manif pour tous" et la nouvelle chance motrhronesque pour Argenteuil : double affiche affichée ensemble.
     Cela arrive à ces gens-là de prendre un semblant d'air quelque peu "libéral". Mais grattez ue peu : la vieille couche réactionnaire réapparait au grand jour.

vendredi 24 janvier 2014

Genre : le leur ne fait aucun doute : l'obscurantisme et la Réaction

Ce matin, un délégué de parent d’élève de cette école m’a indiqué qu’à la sortie d’une école primaire de la Ville une militante religieuse distribuait un tract contre la « théorie des genres ». Sur le sujet, c’est bien volontiers que je transmets le communiqué ci-dessous de la FCPE-95 que nous avons reçu. DM

COMMUNIQUE


La FCPE a été alertée par de nombreux parents qui ont reçu, par mails, sms, ou via les réseaux sociaux, des appels à un mouvement de retrait des élèves des écoles par leurs parents, les 24 et 27 janvier, afin de protester contre l’enseignement de la théorie des genres à l’école.

Si cette théorie pourrait être abordée, dans le cadre de l’éducation sexuelle aux Collèges et Lycées, elle ne sera pas abordée en primaire où sont uniquement prévues des informations sur l’égalité des sexes.

La lutte contre l’homophobie et pour l’égalité fille/garçon a toujours été une priorité de notre Fédération.

Ce mouvement a été lancé par une association politique « trans courant » : Egalité et Réconciliation, fondée par Alain Soral (ex Front National et proche de Dieudonné, Zemmour et Faurisson).
Cette association est d’inspiration pétainiste et réactionnaire.
Ce mot d’ordre pour une journée de protestation par mois est relayé par de nombreuses associations d’obédience religieuse de tout bord.

L’égalité, et notamment l’égalité homme/femme a toujours été a l’encontre de leur credo.
Ces mouvements vont jusqu'à affirmer que des cours d’éducation sexuelle, avec démonstration auront lieu à la maternelle !

La désinformation, l’entretien de la peur, le repli sur soi et la famille sont leurs leitmotivs.


La FCPE appelle tous les parents, responsables d’associations, politiques et citoyens à dénoncer ces agissements.


Chômage : soigner, guérir, valent mieux que tous les "accompagnements"

Le Mag d'Argenteuil revient dans sa livraison de janvier, à travers la tribune des "élus Fiers d'être Argenteuillais", sur la question centrale de l'emploi qui ronge la société. On nous y parle de structures pour aider les chômeurs, les jeunes plus spécialement, pour "leur redonner confiance", pour "être des lieux d'écoute", etc.
     Etre écouté lorsque cela va mal est une évidence. Mais la question est de guérir... en l'occurrence la montée du chômage, et le chômage lui-même.
     Il faut interdire les licenciements. Il faut répartir le travail entre tous, si le problème se pose de la réduction de l'activité. Il faudrait embaucher massivement dans les services publics. Voilà les nécessités urgentes pour le monde du travail, plutôt que d'annoncer que l'on vous tendra le mouchoir.

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Chômage : les patrons mènent la danse, un point c'est tout

Nous avons découvert une nouvelle fois cette "tribune" en même temps que le reste de la population. Voilà ce que l'actualité aurait pu, adaptée à la situation d'Argenteuil, nous amener à dire, en adaptant l'extrait suivant de notre hebdomadaire Lutte Ouvrière de cette semaine (en vente au Presse-papier -1 euro-)



Gattaz et son million d'emplois : je veux tout et je ne donnerai rien

Dès la conférence de presse de Hollande, Pierre Gattaz, le président du Medef, a salué « un discours qui va dans le bon sens ». Il est revenu sur l'idée d'un million d'emplois supplémentaires que pourraient créer les entreprises, à certaines conditions.
      Son appel à créer un million d'emplois, signé dès fin octobre par les fédérations du Medef, était à usage interne, avec la volonté de poser au promoteur d'un pacte de confiance. Pour répondre aux désirs des patrons, Hollande n'avait pas besoin de cet électrochoc, comme le qualifie Jérôme Frantz, le président de la Fédération des industries mécaniques (FIM).
     Cette complicité affichée entre Hollande et le patron des patrons pour, paraît-il, sauver l'emploi est touchante. Ces deux compères nous jouent ce qui pourrait être une véritable comédie, si les conséquences pour les travailleurs n'étaient pas aussi graves.
     Gattaz n'a d'ailleurs pas attendu pour préciser : « Je ne signerai jamais un engagement juridique sur le nombre d'emplois créés. Il ne faut pas commencer à remettre des contraintes aux entreprises. » D'autres représentants patronaux, qui trouvent que le président du Medef en fait parfois un peu trop, ont renchéri. « Nous n'avancerons jamais de chiffre. On ne peut pas faire de pari sur la capacité des entreprises à créer des emplois, car celle-ci dépend avant tout des commandes », a déclaré Frédéric Grivot, le vice-président chargé de l'industrie à la Confédération générale des petites et moyennes entreprises (CGPME). Le patron de Total, Christophe de Margerie, a ajouté : « Je préfère éviter le côté « je te donne ceci, tu me donnes cela », parce que, dans certains métiers comme le nôtre, ce n'est pas aussi facile. » Comment donc !
     Le Medef réclame une baisse des prélèvements obligatoires de 100 milliards d'euros, la réduction des dépenses publiques, la simplification des normes juridiques pour les entreprises et un peu plus de considération, car « parler de cadeau fait aux patrons (...) c'est insupportable à entendre », parole de Gattaz !
     Finalement, conclut-il, « les créations d'emplois, c'est par la confiance que cela va passer ». Eh bien, les travailleurs n'ont aucune raison de faire confiance ni aux patrons, ni au gouvernement.
                                                          Sylvie MARÉCHAL