Argenteuil mardi 28 mars. Se rassembler pour la défense de l’espace Jean Vilar et d’une salle des fêtes communale à Argenteuil. Rappel des raisons que nous avons tous de nous rassembler ce soir-là. (3)

 

Un projet uniquement guidé par la recherche du profit

 

 

Le critère fondamental des initiatives des promoteurs est la recherche du profit. Le projet Fim-mu n’échappe pas à cette loi du capitalisme financier. L’intérêt social y est totalement absent, si l’on entend par « social » l’utilité véritable pour le progrès et le bien être des habitants.

         Imaginons que cet investissement aboutisse. Cela permettrait certes la réalisation du profit escompté, grâce au véritable gras du projet : la construction de logements hauts de gamme. Le reste n’est qu’accessoire. Les coques commerciales, le multiplex, la salle de spectacle privée prévus permettent d’être profitables avec un coût d’investissement limité. Qu’importe que les projets ferment rapidement, que le multiplex ait une fréquentation très faible, et que la salle de spectacle soit peu utilisée.

         Quant aux initiateurs du projet, les financiers, les concepteurs, et les élus l’ayant cautionné, ils auront retourné depuis longtemps dans leurs quartiers huppés, ou regarderont leur blockhaus depuis les étoiles.

         En revanche, ce sont les habitants d’Argenteuil qui supporteront les dégâts d’une réalisation désastreuse. Entre les profits et les intérêts de la population d’aujourd’hui et de demain, il n’y a pas d’échappatoire, il faut choisir. DM

Capitalisme, je produis s’il y a profit. Pas de profit, pas de production. La société et les travailleurs ? Couscous tant pis.

 

Indigeste

 

 

Le groupe Cofigeo, qui regroupe les marques Garbit, William Saurin et Zapetti, annonce fermer quatre de ses principales usines pour au moins un mois. La raison invoquée ? La flambée des prix de l’énergie qui aurait multiplié par dix les dépenses énergétiques annuelles du groupe.

         Cofigeo met donc au chômage technique 800 travailleurs qui ne seront rétribués qu’à 70 %. Avec la flambée des prix, 100 % des salaires sont déjà insuffisants, alors 70 %...

         À grands coups de spéculation, les groupes énergétiques et industriels se font une guerre économique pour s’arracher les plus grosses parts de profits possibles. Mais en bout de course, cette guerre se paie avec la peau des travailleurs.

États-Unis –Afrique : un sommet pour les grands groupes

Le développement ? Seulement les profits

 

 

Les dirigeants de 49 pays africains ont été reçus à Washington par Biden, neuf ans après le précédent sommet de ce type. L’État américain a promis des milliards d’investissements. En apparence pour les pays qui ont besoin de se développer, mais cet argent revient aux États-Unis en faisant le bonheur de grandes entreprises comme Cisco, Visa ou General Electric qui ont signé d'importants contrats sur le continent africain.

         Ce qui est en jeu, ce n’est pas le développement d’infrastructures, de moyens pour l’agriculture ou l’énergie promis aux populations du continent, mais c’est d’assurer la place – et les profits qui vont avec – des capitalistes américains.