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mardi 12 juillet 2022

Agents contractuels de la Ville d’Argenteuil, des licenciements et des pratiques inadmissibles

Réagir !

 


Deux brèves de notre dernier bulletin Lutte ouvrière des « Territoriaux d’Argenteuil et de l’ex-Agglomération » en date du 5.7.22.

Pour être un peu plus sûrs du lendemain

         Il y a 37% d’entre nous qui sont « sous contrat ». Cela représente 700 travailleuses et travailleurs, de la collectivité, avec un couperet qui les empêche de vivre normalement.

         N’oublions pas la revendication prioritaire de leur titularisation.

 

Ils pensent pouvoir faire longtemps la pluie et le beau temps

         Parmi ce nombre, le chiffre des contrats qui ne sont pas renouvelés est effarant.

         Il serait temps que les petits responsables de cette situation soient remis d’équerre.

 

Nous avons également évoqué sur le présent blog le licenciement d’un projectionniste du cinéma Le Figuier blanc après… 19 ans de présence. Et nous venons de recevoir de la part des élus du conseil d’administration du conservatoire d’Argenteuil le message suivant et leur demande de signature de la pétition concernant leur refus du non-renouvellement du contrat du régisseur du CRD d’Argenteuil. J’ai bien évidemment signé. (coller le lien) DM

Bonsoir à tous

Une année se termine avec ses moments de joie et de bonheur musical, dansés ou théâtrales, au sein du conservatoire d'Argenteuil.

Tous ces moments ont étés possibles grâce aux élèves, aux enseignants mais aussi le personnel administratif et technique du CRD.

L'un d'entre eux, pourtant indispensable pour le bon déroulement de ces événements est sur le point d'être écarté de son poste du fait que son contrat se terminé (CDD) en automne.

Vos représentants ont donc rédigé une pétition à la direction de la mairie afin de demander son maintien en poste.

Si vous êtes d'accord, signez et faites signer la pétition ci-dessous pour lui et pour que les représentations et festivités puissent continuer au CRD.

 

https://secure.avaaz.org/community_petitions/fr/la_mairie_d_argenteuil_demande_de_maintien_en_poste_de_monsieur_hamid_mehaddi_en_tant_que_regisseur_au_crd/?cYjjgtb&utm_source=sharetools&utm_medium=copy&utm_campaign=petition-1578928-demande_de_maintien_en_poste_de_monsieur_hamid_mehaddi_en_tant_que_regisseur_au_crd&utm_term=cYjjgtb%2Bfr

 

vendredi 2 juillet 2021

Contrats de travail : pénalisation des contrats courts : le gouvernement simule

Blabla

 


Faisant mine de vouloir pénaliser les entreprises qui utilisent trop de contrats courts aux dépens des CDI, la ministre du Travail vient d’annoncer la mise en ligne d’un « simulateur ».

D’ores et déjà, tout en évoquant d’hypothétiques sanctions financières, elle indique qu’il n’est pas question de contraindre le patronat, mettant en avant les « alternatives » que seraient les CDI intérimaires, les groupements d'employeurs, l'annualisation du temps de travail, et les CDI intermittents.

Du blabla pour laisser le patronat faire ce qu’il veut, aux dépens des travailleurs.

 

Achetez notre hebdomadaire Lutte ouvrière (1,2 euro) n°2761, et Lutte de classe (2,5 euros) n°217 :

         Lors de nos permanences de la semaine à venir :

-ce vendredi 2 juillet, de 11h. à 11 h40 devant l’Intermarché du centre, rue du 8 mai ;

-de 11 h.45 à midi 30 marché Héloïse ;

-de 16 h. à 17 h. marché du Val-Nord côté avenue ;

Et de 17 h 15 à 18 h.15 carrefour Babou ;

-samedi 3 juillet : de 10 h. à 10h.30 au marché des Coteaux

Et de 11 heures à midi au marché de la Colonie ;

         Chez les marchands de la presse :

                   -au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac de la « dalle » ;

                   -librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri.

 

dimanche 25 avril 2021

L’Assurance-chômage, travailleurs précaires, intermittents, non à la réforme !

 

Tous concernés, développer la mobilisation

 






Les manifestations de vendredi à travers le pays ont connu -dans les conditions actuelles- un succès notable. Si la participation des intermittents du spectacle était importante, ce n’est pas la réouverture des théâtres et autres lieux culturels qui était au cœur de la mobilisation, mais la réforme de l’Assurance-chômage (voir ci-dessous) qui va aggraver un peu plus la situation de l’ensemble des chômeurs et représenter une épée de Damoclès sur l’ensemble des travailleurs. En tout cas, le succès de la journée de vendredi est de bon augure pour la mobilisation que le monde du travail doit développer afin que le gouvernement abandonne purement et simplement son projet ravageur. DM

 

Assurance chômage : appauvrissement programmé

21 Avril 2021

D’après une étude de l’Unedic, au 1er juillet, 1,1 million de nouveaux chômeurs toucheront, la première année, une allocation inférieure de 17 % à celle qu’ils auraient touchée avant la réforme de l’Assurance chômage. Mais il ne s’agit que d’une moyenne.

La cause en est le nouveau mode de calcul utilisé pour définir le montant de l’indemnisation. Il consiste à diviser les salaires des 24 derniers mois par le nombre de jours travaillés mais aussi non travaillés pour cause de chômage partiel, de congés maladie ou de maternité. Ainsi, après juillet, de deux travailleurs ayant eu le même type de parcours payé au smic, l’un pourrait toucher 650 euros, somme déjà inférieure de 30 % à ce qu’elle aurait été avant la réforme, tandis que l’autre, ayant été au chômage partiel, en toucherait 440. De deux travailleuses, dont l’une ayant eu six mois de congé maladie et de congé maternité et pas l’autre, la première toucherait une allocation chômage inférieure de 30 % à la seconde.

Le gouvernement fait valoir qu’il a finalement plafonné le nombre de jours non travaillés pris en compte, qu’il a provisoirement suspendu l’exigence de 6 mois travaillés sur les 24 derniers pour avoir droit à l’indemnisation, ce qui était prévu à l’origine de la réforme, que la durée d’indemnisation sera de 14 mois au lieu de 11 comme avant la réforme. Mais tout cela n’est encore que provisoire jusqu’à un « retour à meilleure fortune », le gouvernement annonçant que ce sera revu quand il y aura la baisse du nombre de chômeurs de catégorie A, sans aucune activité, et que le nombre d’embauches de plus d’un mois, hors intérim, augmentera.

Voilà qui annonce de nouvelles querelles de chiffres et des tractations entre le gouvernement, le patronat, relativement satisfait puisque le malus pour utilisation trop fréquente des contrats courts est aussi suspendu, et les syndicats.

Quant aux chômeurs dont le nombre va exploser dès que les mesures d’aide aux entreprises disparaitront, ils vont se retrouver dans une situation de plus en plus difficile, voire catastrophique, qu’ils aient multiplié les contrats courts ou été en chômage total, comme le sont tous les intermittents et saisonniers.

Derrière la prétention à lutter contre le recours excessif aux contrats courts, l’objectif clairement affiché par le gouvernement est d’économiser jusqu’à 2,3 milliards par an, quoi qu’il en coûte aux chômeurs. Dans un contexte où le patronat licencie et jette au chômage des centaines de milliers d’intérimaires, la baisse des indemnités s’apparente à une double peine.

Plusieurs rassemblements ont déjà eu lieu à l’appel de syndicats ou d’associations, regroupant des intermittents du spectacle et des travailleurs précaires, qui sont particulièrement visé par cette attaque. Vendredi 23 avril, des manifestations sont prévues dans tout le pays. Tous ceux qui manifesteront pour réclamer le retrait de cette réforme ont bien raison.

                                             Sylvie MARÉCHAL (Lutte ouvrière n°2751)