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dimanche 29 janvier 2023

Combat pour les retraites et le reste – Argenteuil (5). Les directions syndicales et la mobilisation

Les directions syndicales et la mobilisation

25 Janvier 2023

L’annonce, le 10 janvier, par le gouvernement de son plan de démolition des retraites par le recul à 64 ans de l’âge de départ et l’augmentation accélérée de la durée de cotisations à 43 ans, a été reçue par le monde du travail comme une déclaration de guerre.

Bon nombre de travailleurs ont réagi en disant : « Décidément, ils veulent nous écraser. » Les piètres arguments du gouvernement ont bien peu convaincu, pas plus que le prétendu déficit à venir des caisses de retraite, ridicule comparé aux centaines de milliards d’argent public versés dans les caisses du patronat et qui ressurgissent sous forme de dividendes record.

D’octobre à janvier, le gouvernement a fait mine de consulter les organisations syndicales en lançant des « cycles de concertation ». Celles-ci, tout en se disant opposées à tout recul de l’âge de la retraite, se sont prêtées à ce jeu des pseudo-négociations, plutôt que de préparer la riposte. Le 10 janvier, sans surprise, le gouvernement a donc annoncé son plan dans toute sa brutalité, montrant le peu de cas qu’il faisait des directions syndicales. Afficher une détermination sans faille était censé décourager par avance une opposition dans la rue et par la grève. Mais, à l’­inverse, il est parvenu à susciter une réaction d’ampleur du monde du travail. Les syndicats, unis par le mépris affiché du gouvernement, ne pouvaient faire moins que de réagir à un plan rejeté par leur base. L’intersyndicale regroupant huit confédérations, même des plus timorées comme la CFDT ou la CGC, a donc appelé à la journée de grève et de manifestations le 19 janvier.

Or, celle-ci a été un succès, rassemblant 1,12 million de travailleurs selon la police et deux millions selon la CGT. C’est deux fois plus que le 24 novembre 1995, première journée de la mobilisation contre le plan Juppé qui avait rassemblé d’après la police 490 000 manifestants dans toute la France.

Outre l’affluence, la participation de travailleurs du privé a été remarquée dans les cortèges très nombreux, y compris dans des petites villes. Dans un contexte marqué par la hausse des prix, le fait que des travailleurs d’une entreprise ou d’une zone industrielle se réunissent, échangent, fassent grève et manifestent ensemble représente un danger pour le grand patronat, car il porte aussi en germe la possibilité de grèves pour les salaires frappant les capitalistes au porte-monnaie.

Le gouvernement, qui voulait montrer sa capacité à faire passer sa réforme en force en se passant de tout accord syndical, se retrouve ainsi face à des confédérations renforcées. Ayant démontré leur influence, elles s’emploient aussi à montrer leur responsabilité et leur capacité à contrôler la mobilisation, à travers l’appel du 31 janvier et sans doute des appels ultérieurs.

Pour l’heure, les direc­tions syndicales maintien­nent leur unité et font pression sur le gouvernement. Mais jusqu’à quand ? Nombre de travailleurs ont vu dans le passé des syndicats appeler ou rallier un mouvement pour mieux le lâcher du jour au lendemain, sous prétexte de concessions, au mépris de l’opinion des grévistes. Il est donc vital que les travailleurs en lutte se donnent les moyens de diriger eux-mêmes leur mouvement et d’assurer son unité au travers d’assemblées générales et de ­comités de grève.

La crainte du gouvernement et de la bourgeoisie est que l’avidité de celle-ci finisse par déclencher un mouvement incontrôlable, même par les directions syndicales. Il y a trois mois, Édouard Philippe, ancien Premier ministre, prévenait avec regret : « On peut savoir si le vase est bientôt rempli. Mais on ne sait jamais laquelle des gouttes est la dernière. » Eh bien, pour beaucoup de travailleurs, le vase commence à déborder…

                                           Christian BERNAC (Lutte ouvrière n°2843)

 


 

Retraites, salaires, faire grève, manifester !

 

En car, en voiture, à vélo… à Paris Place d’Italie

 

Mardi 31 janvier – 14 heures

 

Pour ceux qui ne peuvent vraiment pas se déplacer mardi une manifestation est organisée mercredi à partir de la salle Jean Vilar à 17 h.45. Nous appelons tous nos proches à y participer

 

dimanche 23 octobre 2022

Bureaucratie syndicale, CFDT : Berger veut des moutons

Berger veut des moutons

 

Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, est largement interrogé par les médias sur la manière, selon lui, de résoudre les conflits sociaux. Pour cela il a une recette : « Il faut s’asseoir autour d’une table et négocier ». Et si ça ne marche pas ? « Eh bien, Il faut s’asseoir autour d’une table et négocier, bordel ! (sic) », s’est-il agacé le 13 octobre sur France Inter.

Mais sur Public Sénat, le 17 octobre, il était de nouveau interviewé sur la grève des raffineries. Très content de l’accord négocié avec le PDG de ­TotalEnergies, mais rejeté par les grévistes, il a dénoncé l’appel de Philippe Martinez, de la CGT, à soumettre cet accord à référendum. « Il se tire une balle dans le pied », a-t-il estimé. « À quoi sert la négociation collective et ­sociale dans une entreprise s’il faut soumettre l’accord des organisations ? »

En somme, non ­seulement « il faut s’asseoir autour d’une table », mais surtout ne pas demander l’accord des travailleurs.

                                                                  V. L. (Lutte ouvrière n°2829)

 

samedi 3 septembre 2022

PSA Stellantis : pour la démocratie ouvrière à la CGT ! Avec les militants de la section CGT de Poissy que veut démanteler la Fédération de la métallurgie

Soyons à leur côté, signons la pétition !

 

Les militants de la CGT de l’usine PSA-Poissy font vivre depuis des années une vie syndicale démocratique qui devrait être le cœur de l’activité de tous les militants ouvriers, et de la CGT en l’occurrence. Face à un patron de combat, c’est cette vie démocratique qui a uni au sein de cette section des travailleurs et permis de résister.

         C’est cette vie démocratique que la Fédération de la métallurgie de la CGT ne peut de fait accepter. Elle a créé une seconde section, minuscule, face au groupe historique de militants appuyé par l’énorme majorité des travailleurs. Elle a retiré son mandat de délégué central d’entreprise à Jean-Pierre MERCIER. Elle met en difficulté les délégués des travailleurs à Stellantis-Poissy.

         Ces militants ont tenté pendant des mois de régler d’abord cette situation scandaleuse en interne, comme il se devait. Rien n’y a fait.

         Cette affaire est légitimement aujourd’hui sur la place publique.

         N’acceptons pas. Soutenons ces militants. C’est une affaire qui concerne certes les militants de la CGT, mais également tous les syndicalistes dignes de ce nom, mais surtout en premier lieu tous les travailleurs. Des responsables qui pratiquent de cette façon sont des ennemis des intérêts de notre classe.

         Pour commencer, signons la pétition initiée par Jean-Pierre Mercier.

                   Dominique MARIETTE, adhérent de la CGT depuis 1985

Pour signer :

https://www.change.org/p/contre-l-exclusion-de-la-cgt-du-syndicat-cgt-psa-poissy-et-de-jean-pierre-mercier/signatures/confirm?token=03b4a5d9-b164-4691-93b9-64b8d6d73750

Les prochaines permanences prévues.

-aujourd’hui samedi 3 septembre, de 10 h. à 10h.30 au marché des Coteaux ;

-et de 11h. à midi, centre commercial de Joliot-Curie ;

-de 11 h. à midi également au marché de la Colonie ;

-ainsi qu’au Val-Sud devant Auchan : de 11 h. à 11h.45 ;

-dimanche 4 septembre, de 10 h.15 à 10 h.55 devant Intermarché du centre ;

-et de 11 h. à midi au marché Héloïse ;

-lundi 5 septembre de 18 h. à 19 h. centre commercial des Raguenets ;

-mercredi 7 septembre, de 11 h. à 11 h.30 au marché des Champioux

 

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           -au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac du Val-Nord ;            

         -librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri (On y trouve aussi la LDC)

 

Samedi 17 septembre, pour la défense de l’espace Jean Vilar,

Déambulation en direction de la Maison de Claude Monet