Affichage des articles dont le libellé est lutte des travailleurs. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est lutte des travailleurs. Afficher tous les articles

lundi 18 mars 2024

Argenteuil, éducation, comme partout dans le 95 et dans le pays, un appel à la grève mardi 19 mars avec la volonté qu’elle se développe dans les jours suivants

La mobilisation, la seule réponse au mépris et aux multiples mauvais coups

 

Une des affiches d’appel à la grève

Si la grève des agents de l’Éducation nationale se poursuit dans le département de Seine-Saint-Denis, elle risque d’être rejointe demain mardi dans de nombreuses écoles, collèges et lycées. Ce jour-là, une journée de grève a été lancée par les syndicats de la Fonction publique qui revendiquent les augmentations salariales nécessaires. Cela concerne bien évidemment les agents de l’Éducation nationale, mais il y a bien d’autres raisons aujourd’hui pour entrer dans l’action dans ce secteur.

         La liste est longue de tout ce que les enseignants, les agents des établissements, mais aussi les assistantes sociales, le personnel médical, les agents de « l’inclusion », les AESH, subissent depuis des années. Mais la colère vient avant tout du manque de moyens pour l’enseignement et les tâches périscolaires et autres. L’Éducation s’est délabrée année après année. Parmi bien d’autres réformes, celle d’une nouvelle réforme dans les collèges a aussi attisé le mécontentement. Elle prévoit la création de groupes de niveaux en français et en mathématiques pour les élèves de 6e et de 5e, le tout sans augmentation de moyens, sans professeurs en plus. Des suppressions de postes sont même prévues pour l’an prochain. Cela revient donc à regrouper les bons élèves et à parquer les mauvais, un tri social supplémentaire qui exaspère à juste titre les enseignants, les autres catégories de travailleurs des établissements, et les parents.

         À Argenteuil, la grève de mardi se prépare. Comme dans d’autres secteurs du département, une assemblée générale de grévistes aura lieu demain matin mardi à partir de 9 heures à l’espace Nelson Mandela.

         Pour certains enseignants, il faudrait que la grève se généralise. C'est une évidence pour faire reculer le gouvernement. En attendant, sa reconduction après cette journée de grève du 19 mars est dans les têtes. En tout cas, elle sera discutée lors des assemblées générales. DM

 

jeudi 14 mars 2024

Des agents territoriaux en action pour le pouvoir d’achat

 

À Angers et St-Barthélemy-d’Anjou, la lutte !

 

 

Mardi 12 mars, 300 agents de la Ville et de l’Agglomération d’Angers se sont retrouvés sur le parvis de la mairie, pour revendiquer une hausse de 150 € par mois sur leur salaire, sous la forme d’une augmentation de la prime dite IFSE.

         Fin 2022-début 2023, des actions de protestation à répétition avaient débouché sur de petites avancées, mais très loin de la rallonge nécessaire face à l’inflation. Alors le mécontentement demeure. Et comme mardi midi, l’ambiance y était, les territoriaux ont envahi pendant une demi-heure le hall de la mairie, et voté un nouveau rassemblement pour le jeudi 14.

         Au même moment, une cinquantaine d’agents de la commune voisine de St-Barthélemy d’Anjou étaient eux aussi rassemblés en débrayage, pour la deuxième journée consécutive. Pour une hausse de salaire de 300 euros, leur lutte ne fait que commencer ! Car ils savent, comme leurs camarades d’Angers, qu’il faudra plus de 24 heures de grève pour obtenir gain de cause.

dimanche 10 mars 2024

Groupes de niveau au collège : rétropédalage ministériel

Une montée de la mobilisation pas étrangère au rétropédalage

 

 

La nouvelle ministre de l'Éducation nationale vient d'annoncer un « assouplissement » dans la mise en place des groupes de niveau des élèves de collège. La mise en oeuvre de ces groupes aurait nécessité la création de milliers de postes d'enseignants, ce que le gouvernement n'envisage pas une seconde.

         Le tollé soulevé dans l'Éducation nationale et parmi les parents contre ce véritable tri social a accéléré cet « assouplissement », qui ressemble furieusement à un enterrement de première classe de la mesure annoncée en grande pompe par Gabriel Attal quelques mois plus tôt.

         Une telle pression aide les ministres dans leurs apprentissages.