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lundi 31 mai 2021

Pinault et son musée : Envie de lui rentrer dans le « l’Art »

 

Mécène avec la sueur des travailleurs

 


François Pinault, l’ancien patron de la Redoute, a inauguré à Paris son nouveau musée, dans l’ancienne Bourse du commerce, temple désaffecté du capitalisme, qu’il a obtenu grâce à l’aide d’Anne Hidalgo, maire « socialiste » de Paris.

Il a été subventionné par l’État… de Macron. Tout ça, à deux pas de l’appartement qu’il avait prêté aux Chirac… Trentième fortune du monde, il a les politiques à ses pieds et les médias le font passer pour un généreux mécène.

Mais les travailleurs de la Redoute savent comment le prédateur Pinault a constitué sa fortune : sur leur dos et sur celui des tous les travailleurs de son groupe Kering.

Ainsi, à la Redoute qu’il a siphonnée par ses manœuvres financières, l’effectif est passé de près de 7 000 à… 1 400 salariés. Lors du dernier plan de licenciement en 2014, c’est la mobilisation des travailleurs qui l’a forcé à verser les 500 millions qui ont permis qu’ils ne soient pas sur le carreau.

La seule œuvre d’art contemporain que parait-il, il n’appréciait pas du tout, c’était son portrait sur fond de flammes, le « diable » avec deux belles petites cornes, qui était brandi dans toutes les manifestions !

samedi 5 décembre 2020

Cacao amer. Nestlé, Cargill, et l’exploitation capitaliste des enfants.

 

Ah bas la domination des trusts sur la vie de l’Humanité

 


En 2005, six Maliens ont porté plainte aux États-Unis contre Nestlé et le géant de l'agroalimentaire Cargill. Ils avaient été capturés dans leur enfance et maintenus en esclavage sur une plantation de cacao de Côte d'Ivoire, où les deux trusts se fournissaient. Ceux-ci profitaient en toute connaissance de ce travail forcé. Il a fallu des années pour qu'une procédure s'engage. Le 1er décembre, Nestlé et Cargill ont demandé à la Cour suprême des États-Unis de mettre fin aux poursuites, l'un de leurs avocats affirmant : « Si on n'y prête pas garde, des poursuites de ce type vont proliférer, durer des décennies et porter atteinte à notre politique étrangère. »

         Sensibles à ces arguments, l'administration Trump s'est rangée derrière les trusts. Les juges cherchent maintenant à les disculper en essayant de ne pas donner l'impression d'approuver l'exploitation des enfants. Aux États-Unis comme en France, ce ne sont pas les droits de l'Homme qui comptent, mais le droit des capitalistes à exploiter sans limite les travailleurs de tous âges.

lundi 14 octobre 2019

Bill Gates, Bernard Arnault, cinéma philanthropique


Exploiteurs philanthropes



Le fonds mondial de lutte contre le SIDA, la tuberculose et le paludisme s'est réuni à Lyon. Ces trois maladies tuent chaque année 2,5 millions d'êtres humains, essentiellement dans les pays pauvres. Du beau linge était présent : Bill Gates, Macron et neuf autres chefs d'État. Leur objectif était de lever 14 milliards de dollars pour les trois années à venir. Cela représente 5% de la fortune actuelle de Bernard Arnault, PDG du groupe de luxe LVMH, et 4% de celle de Bill Gates.
Les ONG qui combattent ces maladies disent qu'il faudrait près de 18 milliards pour arriver aux résultats fixés par l'OMS. Ces sommes sont dérisoires par rapport aux fortunes des milliardaires, accumulées grâce à l’exploitation du travail humain d’un bout à l’autre de la planète.
           Comme le formulait déjà, en 1887, le militant ouvrier Paul Lafargue, « la philanthropie, c’est voler en grand et restituer en petit ». Pour une vraie restitution, il faudra exproprier cette poignée de milliardaires.