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mardi 29 mars 2022

ATSEM, Toulouse, Argenteuil, mêmes situations, même combat !

«Agents trimballés, supprimés, épuisés, manipulés», ras-le-bol !

 

Une banderole qui aurait totalement sa place ici à Argenteuil.

Vendredi 25 mars, plusieurs centaines d’ATSEM (Agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles), soutenus par des enseignants et des parents, ont manifesté place du Capitole, et 90 % des écoles maternelles de Toulouse étaient fermées.

         La mairie voudrait leur imposer une mobilité obligatoire sur toute la ville, et une polyvalence sur des emplois d’AESH et d’animatrices CLAE, des métiers différents avec de nouveaux horaires. En effet, avec la réforme des 1607 h qui rallonge leur temps de travail, la mairie veut récupérer 150 postes.

         Devant leur détermination, la mairie a reculé sur la mobilité générale, mais la réorganisation est toujours à l’ordre du jour, alors elles se remettent en grève vendredi prochain à l’occasion du conseil municipal.

 

mercredi 17 novembre 2021

Argenteuil, drogue, délinquance, des policiers en plus, un effet d’annonce, quant aux résultats…

 

La prévention, le parent misérable de l’action publique

 

 

Je ne sais pas si l’annonce du recrutement de nouveaux policiers améliorera la « sécurité » sur Argenteuil, mais on est loin dans les faits de l’indissociable binôme «« Sécurité-Prévention » proclamé pourtant dans le dernier numéro d’octobre de Ma Ville, le mensuel municipal.  

Côté sécurité donc, le maire fait des gorges chaudes sur le recrutement, annoncé lors de sa visite au commissariat de la Ville dimanche par Darmanin ministre de l’Intérieur, de 20 policiers supplémentaires. Ces 20 s’ajouteraient aux 25 arrivés depuis septembre. Puisqu’ils l’annoncent, il faut les croire. Une fois arrivés, s’ils arrivent, combien de temps resteront-ils, c’est une autre histoire.

En revanche, dans cet "indissociable binôme", côté prévention, là où les besoins sont immenses, quelles annonces ?

La police à Argenteuil n’a déjà pas spécialement la réputation de prévenir, composée qu’elle est pour l’essentiel de jeunes policiers, connaissant peu la banlieue, et qui ont surtout l’envie de vite quitter la ville.

Pour la prévention donc, l’État a-t-il annoncé en parallèle le recrutement de véritables moyens supplémentaires de prévention que sont les agents des services publics, et en premier lieu, les agents  de l’Éducation nationale ? Non, rien.

L’État se glorifie de ses résultats en matière de répression du trafic de drogue. Mais quels sont ses résultats au niveau de la prévention de sa consommation, un problème majeur de nos quartiers populaires ?

         Ce fléau est un élément du pourrissement des rapports sociaux. Mais a-t-on vu un véritable travail de prévention sur la question avec les moyens supplémentaires idoines ? Plus de personnels dégagés pour cette fin, agents de santé mais pas seulement, pour effectuer une activité systématique de prévention dans et hors des collèges et des lycées ? Non, rien.

         Quant à la municipalité il y aurait un moyen simple de participer à la prévention, en aidant à l’éducation des enfants dès leur plus jeune âge. Pour cela, elle pourrait rétablir le principe d’une Atsem par classe dans les écoles maternelles dont elle a la charge. D’autant plus qu’elle se vante de bénéficier bientôt de pas mal d’argent via le nouveau dispositif « cité éducative ». DM

dimanche 14 novembre 2021

Argenteuil, « cité éducative » ? Atsem : non au surtravail. L’exemple de Mérignac

 

Non aux 1607 heures ! Non au surmenage !

 

À Argenteuil, cela évoque tellement quelque chose

Mercredi 10 novembre, près de la moitié des ATSEM de la ville de Mérignac se sont retrouvées à la mairie pour revendiquer au moins un jour de repos supplémentaire.

Elles protestent contre l'application des 1607 heures de travail à l'année décidées par le gouvernement. Dans ce cadre, les ATSEM devront travailler 67 heures de plus dans l'année. Alors qu'il y a des millions de chômeurs et qu'il faudrait répartir le travail entre tous, le gouvernement et les municipalités imposent une augmentation du temps de travail aux employés des collectivités locales. C'est une manière de faire des économies sur leur dos. Comme dans les hôpitaux, comme dans tous les services publics, ce sont les travailleurs dont la pénibilité du travail augmente, alors qu'il y a de l'argent pour faire autrement, mais cet argent, l'Etat le réserve aux riches et aux entreprises dont les profits explosent.

Les maires ont le pouvoir d'accorder des jours non travaillés. La mairie de Mérignac doit satisfaire les revendications des ATSEM.