Politique inhumaine = accueil inhumain
Un rapport du Contrôleur Général
des lieux de privations de liberté dénonce l'accueil des réfugiés par la police
des frontières à Menton, près de la frontière italienne : pas d'interprète, des
papiers officiels préremplis par les policiers qui n'informent pas les migrants
de leurs droits et qui parfois les frappent. Ceux-ci sont arrêtés à leur
descente de train, obligés de repartir en Italie à pied, quand ils ne sont pas
enfermés dans les locaux de la police, sans matelas ni couverture ni repas et
avec des sanitaires qualifiés d'«immondes» par le rapport.
C'est
sans doute cela que Macron appelle un « accueil digne » pour les migrants.
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