jeudi 25 mai 2017

Argenteuil Bezons Législatives, petite chronique (5)


Monsieur Loi travail redécouvre les travailleurs

Un rassemblement sympathique de soutien a eu lieu hier matin face à l’établissement « Les pensées » et a connu un succès encourageant pour les grévistes. C’est de bons augures pour la mise en place du soutien financier qui devient nécessaire.
         Elections législatives obligent, certains candidats ont complètement boycotté le rassemblement. Sans surprise. Ceux-là ont l’habitude de frayer avec les actionnaires, mais certainement pas avec des travailleurs en grève. D’autres plus habitués des rassemblements de salariés étaient présents. Et puis, les participants ont pu noter la présence du encore député P. Doucet. Farouche adversaire des travailleurs derrière son ami Valls il y peu de temps encore, il a redécouvert dernièrement après son lâchage par Macron qu’il restait les travailleurs vis-à-vis desquels il pouvait tenter de mener ses petites affaires…
         Il est donc venu.
         Mais pas trop n’en faut. Il resté quelques minutes. 6 minutes 47 pétantes ? Si c’est un chiffre farfelu, l’idée y est.

On ne marche…ra pas

Sur le panneau des candidats Macron sur la circonscription, il y a la photo de la candidate et celle de Macron au point que l’on se demande si ce dernier ne serait pas le candidat local aux élections législatives !
         En revanche, sur le tract de campagne de ladite candidate, s’il y a bien sa photo seule, n’escomptez pas connaître ce qu’elle propose. Il s’agit seulement de « donner un second souffle à la représentation nationale ». Le souffle, quand on marche, c’est normal… mais à part cela ?
         A part cela, si jamais le clan Macron obtenait en partenariat ou pas une chambre des députés à sa dévotion, ce serait une chambre de godillots, comme les précédentes, votant ce que Monsieur lui demanderait de faire.
         La candidate se tait localement, mais le vote en sa faveur sera celui du programme annoncé, lui, clairement par Macron : une attaque frontale contre le monde du travail. On comprend bien que sa candidate locale se taise dans une circonscription populaire comme celle d’Argenteuil-Bezons.
         Voter pour elle serait pour les électeurs des milieux populaires de ces deux villes se tirer une balle dans le pied.
         La population du monde du travail a bien mieux à faire : se faire entendre en votant « rouge », et en se préparant dès maintenant aux combats que le duo Macron-grand patronat prépare.

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