vendredi 24 mars 2017

Renault, accidents du travail et justice de classe


Selon que vous serez puissants ou misérables…

 


Renault vient d’être relaxé au pénal pour la mort d’un salarié dans l’usine de Flins, en 2004. Cet ouvrier avait été écrasé entre deux presses de plusieurs tonnes, alors qu’il manipulait un pont roulant. Quatre ans après ce drame, la direction de Renault avait été condamnée par le tribunal des Affaires de la Sécurité Sociale : le procès avait permis de dénoncer la course à la rentabilité, les conditions de travail pénibles et dangereuses. D’autres accidents très graves ont eu lieu depuis dans ce secteur, un ouvrier a ainsi dû être amputé des deux jambes après s’être fait renversé par un engin.

         Mais la direction d’un des plus grands groupes français a les moyens de faire traîner les procédures pendant 13 ans… Un exemple de justice de classe !

0 commentaires:

Enregistrer un commentaire