samedi 27 avril 2019

Macron et son passe-passe macronien





Des mesures dérisoires financées par les classes populaires elles-mêmes


                                                                      


Face à une contestation qui dure depuis des mois, Macron s'est senti obligé d'annoncer quelques mesures censées répondre au mécontentement social, comme un allègement de l'impôt sur le revenu pour les premières tranches, de l'ordre de 5 milliards et un retour de l'indexation des petites retraites sur l'inflation...mais à compter de l'an prochain. Il ne devrait plus y avoir de retraite inférieure à 1000 euros, a-t-il ajouté. Ce qui - en supposant que cette mesure prenne corps, ce qui est loin d'être sûr - est bien insuffisant pour vivre. Cette mesure ne concernerait d'ailleurs que ceux qui auront toutes leurs années de cotisation.
Elles restent dérisoires. Et comme elles seront financées sans taxer les profits de la classe capitaliste, donc « en réduisant les dépenses publiques » et en « travaillant plus » cela revient à demander aux classes populaires de les financer elles-mêmes. Un tour de passe-passe, comme à chaque fois.

Maroc : la colère s’exprime


Contre la pauvreté et le chômage



Lors d'une précédente manifestation en mars 2019

Dimanche 21 avril, des centaines de personnes ont manifesté dans la capitale marocaine pour réclamer la libération des détenus du Hirak, mouvement de protestation contre la misère dans le Rif en 2016-2017. Deux jours plus tard, le 23 avril, des milliers d'enseignants, en grève depuis le mois de mars, défilaient contre la précarité et le manque de moyens dans l'éducation.
Le mécontentement se manifeste de plus en plus fort contre la monarchie, contre la pauvreté et le chômage. Comme dans l'Algérie voisine, seule une mobilisation populaire pourra contraindre le pouvoir à reculer.

Élections européennes : avec Nathalie Arthaud et Jean-Pierre Mercier, en meeting, les candidats de la liste « Contre le grand capital, le camp des travailleurs » (5)


Meeting, meeting !

Hier, nous avons évoqué le grand meeting de campagne que Nathalie et Jean-Pierre tiendront à la salle de la Mutualité de Paris le vendredi 10 mai prochain. Paris est toujours un peu loin de nos banlieues. Néanmoins, j’appelle tous nos amis à se rendre à ce meeting du 10. En particulier pour aller soutenir nos têtes de liste qui se démènent depuis des mois pour faire entendre à travers tout le pays nos idées et notre programme.
         La semaine suivante, j’animerai moi-même en tant que candidat de la liste une réunion publique à Argenteuil, salle Pierre-Dux du complexe Jean Vilar le jeudi 16 mai, à 20 heures. Je vous y attends également nombreux.



Nos positions politiques


Brexit : le bal des démagogues

Un éditorial du27/06/2016

Le référendum organisé au Royaume-Uni a donné une majorité pour quitter l'Union européenne. C’est une victoire pour tout ce que la Grande-Bretagne et l’Europe comptent de réactionnaires anti-immigrés, de nationalistes et de souverainistes. Et il suffit de voir la mine réjouie d’une Marine Le Pen pour comprendre que cela ne va pas dans le bon sens.
Dans ce référendum, les intérêts des travailleurs n’étaient représentés ni par un camp, ni par l’autre. Le camp du « in » défendait l’appartenance à une Europe faite pour les capitalistes et les banquiers. Les travailleurs conscients d’avoir affaire à une caste politique et à des institutions qui n’ont jamais été de leur côté ne pouvaient pas l’approuver.
Mais se ranger dans le camp du Brexit revenait à conforter le vote anti-immigration et raciste et à cautionner les calomnies déversées sur les immigrés accusés de profiter des aides sociales et de prendre l’emploi des Britanniques. C’était, dans les deux cas, un mauvais choix.
Le monde ouvrier a déjà perdu beaucoup car la campagne pour le Brexit a aggravé les divisions qui opposent les travailleurs britanniques aux travailleurs européens ; les immigrés de longue date à ceux récemment arrivés. Cette évolution réactionnaire est un danger qui menace tous les travailleurs d’Europe.
Partout, l’extrême droite propose de suivre l’exemple britannique. C’est le cas du Front national qui agite le chiffon rouge de l’immigration et fait de Bruxelles le bouc-émissaire de tous nos maux pour vanter le retour à la « souveraineté nationale ».
Mais que peut signifier cette souveraineté nationale pour les exploités quand leur emploi, leur salaire, leur retraite sont dépendants du bon vouloir patronal ! Et comment peut-on croire que le retour au franc améliorerait le niveau de vie des travailleurs quand les patrons n’ont de cesse de le baisser !
Que ce soit dans l’Union européenne ou en dehors, un banquier reste un banquier, un patron reste un patron. Faire croire aux travailleurs qu’ils pourraient échapper à l’exploitation ou trouver un peu de protection auprès de leur État national est un leurre.
Sur le plan économique, le « divorce » engendré par le Brexit ne sera que de pure forme. Les capitalistes britanniques et européens ont intérêt à préserver leurs relations économiques. Dès demain, ils s’activeront pour que leurs représentants politiques écrivent d’autres traités et signent d’autres accords. Mais, pour les exploités, ce sera toujours le même chantage à la compétitivité.
Si les travailleurs se laissent détourner de leurs intérêts de classe avec de faux débats, ils seront toujours perdants. Et ils risquent de l’être une fois de plus, avec la nouvelle vague spéculative que le Brexit a déclenchée. Car nous avons vu comment la tempête boursière de 2008 a débouché sur une crise économique mondiale, payée par les travailleurs au travers des licenciements et des fermetures d’usines.
Les politiciens britanniques sont aussi menteurs et démagogues que ceux d’ici. Boris Johnson, l’ancien maire de Londres, qui était il y a quelques années partisan de l’UE, s’est transformé, le temps de la campagne, en un de ses plus farouches adversaires. Maintenant que le Brexit est voté, il est beaucoup moins pressé de quitter l’UE ! Ce Monsieur est en effet surtout pressé de remplacer David Cameron au poste de Premier ministre.
On pourrait en dire autant de bien d’autres, ici en France. Le rejet des institutions européennes sert de tremplin pour accéder au pouvoir. Il faut se méfier comme de la peste de ces démagogues qui détournent la colère sociale des véritables responsables et qui distillent le poison de la division dans la classe ouvrière.
La seule façon d’aller de l’avant est de préparer les travailleurs à combattre leur ennemi intérieur, les patrons, leurs gouvernements et leur système. En s’unissant, quelle que soit leur nationalité, ils représentent une force capable de se défendre. C’est sur le terrain de la lutte de classe que se jouent les intérêts des exploités. C’est sur ce terrain qu’ils doivent se battre.

Services publics nécessaires à la population : Macron joue du pipeau


M. Pipeau

 
A défaut d'une "maison" que Macron commence par les abriter (CPAM Argenteuil)

Nous n’avons de cesse sur le présent blog de dénoncer la situation catastrophique des services publics sur la Ville, et Argenteuil n’est pas un cas particulier.
         Macron a évoqué, pour contrarier cette situation, la création de « maisons des services publics » qui pourraient concentrer un certain nombre des administrations de ces services. Cette idée est une tarte à la crème de l’opération « carte blanche » installée provisoirement à Argenteuil depuis plusieurs mois.
         Si jamais ces « maisons » voyaient le jour, on imagine déjà leur aspect en l’état des recrutements en chute libre dans tous les secteurs.
         Ces maisons aideront peut-être à « mutualiser », c’est-à-dire à réduire encore davantage les effectifs et à augmenter la charge de travail des personnels, mais même à effectifs constants, elles ne résoudraient pas le problème fondamental des services publics qui est celui de la proximité. Cela est d’autant plus vrai dans une société où les anciens sont très nombreux et où les transports publics nécessaires demeurent totalement inexistants et inadaptés.
         Sur ce terrain, comme sur bien d’autres, Macron joue d’un instrument dont la population connaît bien la sonorité, le pipeau.

Quand le gris de la carte devient noir

Révélateur du recul des services publics nécessaires à la population, il y a le cas de la délivrance de la carte grise lorsque vous acheter une voiture. Il n’y a encore pas si longtemps, cela s’effectuait facilement dans les préfectures et les sous-préfectures. Mais ce service en direct a été supprimé, et comme pour d’autres actes, cela se fait seulement par internet.
         Mais même quand vous maîtrisez l’instrument, et que vous tenter de joindre le Système d’Immatriculation des Véhicules (SIV), il doit falloir être vraiment fortiche pour y parvenir… C’est mission impossible comme nous l’avons testé.
         Bien évidemment, ce service peut être rendu par des entreprises qui se sont spécialisées dans cette activité. Il vous en coûtera alors 25, 30 euros…

Fête de Lutte ouvrière les 8. 9, et 10 juin prochains à Presles dans le Val d’Oise


Jusqu’à demain dimanche, les cartes à 12 euros. On peut réserver au :
0699499864 et à MDommarie@aol.com

Un car d’Argenteuil le dimanche 9 juin. Là encore, il faut réserver. Départ 1er arrêt à 9 heures. Retour départ de Presles à 19 heures. C’est gratuit, mais les places sont limitées.



Le programme (suite)


Cinéma





  • Une affaire de famille, de Hirokazu Kore-eda
Une famille japonaise originale vivant de petits larcins.

  • Amin, de Philippe Faucon
Une histoire d’amour entre un travailleur immigré sénégalais  et une Française.

  • 3 Billboards, Les panneaux de la vengeance, de Martin McDonagh
Après la mort violente de sa fille et une enquête qui patine, une femme décide d’afficher des messages visant le chef de la police d’une petite ville des États-Unis.

  • Le grand bain, de Gilles Lellouche
À la piscine municipale, plusieurs hommes  pas très jeunes vont mettre toute leur énergie dans la natation synchronisée.

  • Fahavalo, Madagascar 1947, de Marie-Clémence Paes
La révolte anticoloniale et la répression française en 1947 à Madagascar.

  • Monsieur, de Rohena Gera
En Inde, à Mumbai, la relation entre un riche fils de famille et une domestique.

  • Regarde ailleurs, d’Arthur Levivier
Documentaire sur les migrants de Calais

  • Les révoltés, de Michel Andrieu et Jacques Kebadian
Documentaire sur mai 68

  • La révolution silencieuse, de Lars Kraume
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En 1956, des lycéens est-allemands décident de faire une minute de silence en solidarité avec les révolutionnaires hongrois écrasés par l’armée soviétique.