lundi 1 avril 2019

Gilets jaunes : très bon interview de Nathalie ARTHAUD sur le sujet sur RT France samedi

Gilets jaunes à Argenteuil : des membres du monde du travail en colère


Partout des « Gilets jaunes »

A Argenteuil, même si cela n’est guère apparu sur les ronds-points locaux, il y des « Gilets jaunes » qui participent depuis le début, chaque fois, ou occasionnellement, à ces « samedis de la colère ». Je pense à ce travailleur licencié qui peine à retrouver du travail, et qui n’a manqué aucun des XX actes. J’ai dans la tête cette institutrice de la Ville qui vit chaque jour dans son travail le recul des services publics. Je pense à ce couple de retraités de mon quartier…
         Ils me connaissent comme militant du « camp des travailleurs ». Eux en sont de ce camp. Ils connaissent mon engagement communiste. Les uns et les autres, nous sommes en colère, et demain, nous nous retrouverons ensemble dans les luttes, les grèves, et les manifestations de masse qui s’imposent.
         Ces trois photos de samedi pris par l’un d’entre eux…



Education Blanquer : alors que le ton monte…


…Blanquer tente le coup de brosse à reluire


À la manifestation du 30 mars 2019

À la veille de la manifestation appelée samedi dernier pour protester contre ses projets, le ministre de l'Éducation a tenté d'amadouer les enseignants en leur envoyant une lettre dans laquelle il écrit : « Vous êtes les premiers acteurs des politiques scolaires, qui se situent à l'avant-garde du progrès social. À ce titre, tous les Français vous doivent gratitude et respect ».
Mais les enseignants estiment à juste titre que « leur » ministre, lui, ne les respecte pas. Leurs grèves dans certaines villes ces derniers dénonçaient à nouveau les réformes à la Blanquer qui vont se mettre en place, qui vont réduire entre autres choses le nombre de postes et d'heures d'enseignant par élève, la réduction du temps sans élèves pour les directeurs d'école, ou encore imposer des restrictions à la libre expression des enseignants.
La meilleure réponse à apporter à Blanquer est d'accroître les mobilisations. C’est ce qui est prévu dans un certain nombre de villes et de départements cette semaine.

Licenciements, fermetures d’usines, un scenario toujours le même


L’exemple de Doux ressemble à celui de Semperit qui ressemble à…



Il y a un an, l’abattoir Doux de Chantonnay en Vendée fermait définitivement, condamnant 169 personnes au licenciement. Un an après, seuls 77 salariés ont retrouvé un CDI (un peu plus de 45%), 39 sont en CDD ou en intérim et 40 sont en reconversion.
Triste mais prévisible bilan, loin de la déclaration de la députée LREM de Vendée Martine Laguille-Balloy : « Nous regrettons toujours la fermeture de l’abattoir, mais ce dossier a été très bien traité car tout le monde s’est mis autour de table... ».
Les groupes LDC, Al-Munajem et Terrena (repreneur de Doux) continuent a engranger des profits. Une nouvelle fois, se sont les salariés qui paient la facture de la concurrence entre les capitalistes.

Nous pourrions écrire la même histoire en changeant seulement les noms des lieux et des acteurs. En évoquant par exemple le cas de Semperit à Argenteuil. La ferraille de ce site fermé il y a un an est aujourd’hui l’objet des chalumeaux des ferrailleurs. Quant aux ex-travailleurs de cet établissement, combien parmi ceux qui ne sont pas aujourd’hui à la retraite, sont-ils eux aussi à avoir retrouvé un emploi à ce jour ?

Argenteuil, défense de Jean Vilar, sauvegarde de L’île Héloïse, des enquêtes publiques qui viennent de marquer une nouvelle étape.


Une étape positive dans notre mobilisation

Les deux enquêtes publiques concernant le « projet Héloïse » viennent de s’achever samedi. Si la municipalité n’a facilité en rien leur tenue au sein de l’hôtel de ville, en revanche elles ont suscité un intérêt beaucoup plus important que lors de l’enquête précédente. Des contributions en grand nombre ont exploré tous les aspects de l’affaire. Le parking Jean Vilar ne doit pas être exclu du domaine public. La défense de l’environnement exige qu’il soit mis un terme au projet de défiguration initié par la municipalité et le maire précédent, et entrepris en partenariat avec le promoteur Fiminco.
         Ce moment d’enquêtes publiques a permis d’élargir l’information et l’engagement d’habitants de la Ville, et d’approfondir la réflexion sur le sujet. Tout cela est porteur d'espoir.
           A travers le Comité Jean Vilar, nous avons fait ce que nous pouvions faire, et nous l’avons fait collectivement. Cela va nous aider à préparer les prochaines étapes. Nous espérons bien évidemment que des avis "défavorables" seront conclus à la suite de ces enquêtes. Nous espérons qu’ensuite, les décideurs en tireront toutes les conséquences. Mais dans tous les cas, quelles que soient les réponses, bien d’autres échéances sont devant nous. Nous serons là pour y faire face, toujours plus nombreux. En tout cas, nous pouvons être fiers, tous, d’avoir participé à ce nouveau moment de notre action. DM