mardi 1 janvier 2019

2019 : une année de bonheur personnel et de lutte


Meilleurs vœux à tous

 



Meilleurs vœux 2019 pour nos proches, les camarades, et les fidèles lecteurs. Que la nouvelle année soit facile à tous. Qu’elle apporte à chacun le bonheur simple, conditionnée par la santé qui permet tout.
         Si nous ne donnons une autre direction à la société, le capitalisme mène à la barbarie. Son effondrement viendra. En 2019 ? Cette perspective ne peut sourire que si les travailleurs du monde peuvent offrir à la société la voie de l’abolition de la propriété privée des moyens de production, la voie du socialisme des égaux, le communisme.

         Meilleurs vœux 2019 à tous.

                                       Salut et fraternité,

                                                  Pour le blog «lo argenteuil »

                                                                        Dominique MARIETTE  

A Argenteuil, rendez-vous à notre rendez-vous du 2 février, de retour à Argenteuil

2018 : la lutte pour la défense de Jean Vilar, le banquet à Bezons, la fête de Lutte ouvrière, la mobilisation des « gilets jaunes »

En 2018, un quatrième report de la fermeture de Jean Vilar. Défendons la rénovation de la salle des fêtes municipale. Défendons « L’Ïle »

 


Malgré les obstacles pour tenir notre banquet de 2018, une belle édition à Bezons du banquet d’Argenteuil

 


Une super édition de la fête de Lutte ouvrière 2018 à Presles


 



La mobilisation des « Gilets rouges » fait opérer un premier recul au gouvernement. Aux travailleurs dans les entreprises de démontrer la force sociale qu’ils représentent

 


Pouvoir : pour le contester, les travailleurs doivent contrôler l’Etat et l’économie. Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière de cette semaine


Pour contester le pouvoir : les travailleurs doivent contrôler l’État et l’économie

La revendication du référendum d’initiative citoyenne connaît un certain succès parmi les gilets jaunes. Ils y voient un moyen de contrecarrer la politique d’un gouvernement qui méprise et écrase les classes populaires.
L’idée qu’il faut aller au-delà de la revendication d’avoir de quoi boucler les fins de mois est juste. Et il est légitime de se dire que les classes populaires doivent pouvoir diriger directement la société, afin qu’elle réponde aux besoins de la majorité. Les travailleurs, la population, devraient avoir le moyen de contrôler les élus et l’appareil d’État et de peser directement sur les décisions politiques et budgétaires.
Mais pour cela, il ne suffit pas d’institutions ou de modes de scrutin plus ou moins démocratiques. Dictatures féroces interdisant toute liberté d’expression, régimes autoritaires, démocraties : l’État et le gouvernement peuvent prendre des formes très diverses suivant les pays et les situations. À des degrés divers, des possibilités pour des groupes de citoyens de soumettre à référendum certaines questions de société ou des problèmes politiques existent dans plusieurs pays riches, comme en Suisse ou en Italie. Et aux États-Unis on élit même certains fonctionnaires, du shérif à l’équivalent du médecin légiste en passant par les juges des tribunaux d’État. L’appareil d’État est-il pour autant sous le contrôle de la population, voire simplement plus proche d’elle ?
Tant que c’est l’argent qui commande, même dans les riches pays démocratiques, c’est la grande bourgeoisie qui fait ou défait les carrières des responsables politiques, comme celles des hauts fonctionnaires de l’appareil d’État, qu’ils soient élus ou non. Les hommes – ou plus rarement les femmes – du pouvoir sont intimement liés à la grande bourgeoisie, dont ils représentent et servent fidèlement les intérêts. Ils fréquentent le même monde, sont issus des mêmes grandes écoles. Ils passent d’un poste de responsable de cabinet dans un ministère à celui de dirigeant d’une grande entreprise, ou inversement, et finissent parfois dans un fauteuil de ministre.
Derrière la diversité des régimes politiques et des appareils d’État, il y a une même réalité sociale. L’État, même lorsqu’il semble représenter également toutes les classes sociales, sert en réalité les intérêts des capitalistes. Car ce sont eux qui dominent la société du simple fait qu’ils monopolisent les richesses et les moyens de production.
Le sacro-saint droit de propriété nous est présenté comme relevant des droits et de la liberté individuels. Mais la possession des richesses, la propriété des banques et des grandes entreprises donnent aux capitalistes le droit de diriger la société, de licencier des travailleurs et d’en exploiter d’autres, de décider de ce qui se produit ou ne se produit pas, quitte à mettre en danger la planète.
La classe ouvrière et l’ensemble des classes populaires, si elles veulent pouvoir contrôler vraiment ce qui se passe dans la société, doivent remettre en cause la loi du profit que l’économie capitaliste fait régner dans tous les domaines de la vie sociale.
Il est légitime pour le monde du travail de contrôler les comptes des grandes entreprises, d’exiger de savoir où vont les milliards qui sont le produit de son exploitation. Aujourd’hui, c’est un crime puni par la loi pour un travailleur, pour un lanceur d’alerte, de dévoiler les projets néfastes de l’entreprise qui l’emploie ou les combines dont il a connaissance ! Il faut imposer la fin du secret qui protège les affaires et les opérations commerciales des grandes entreprises industrielles comme financières.
Les travailleurs sont à l’origine de toute la richesse de la société. Ils produisent, transportent, livrent et échangent les marchandises, comme ils transmettent et voient passer les opérations financières. Ils ont les moyens d’imposer leur contrôle sur l’économie et de contester la domination capitaliste sur celle-ci, jusqu’à débarrasser la société de la loi du profit en expropriant la grande bourgeoisie.
Il est urgent que le monde du travail revendique la direction de la société, contre les politiciens professionnels qui s’agitent sur le devant de la scène, mais surtout contre la classe capitaliste qui est leur donneur d’ordres.

                                      Nadia CANTALE (Lutte ouvrière n°2630)

SNCF : répression scandaleuse, radiation d’un cheminot


Non a la radiation des cadres de Jean-Michel Dieudonné !

 
 
Manifestation contre la répression à la Sncf Metz 8 novembre 2018

En Lorraine, il n’y a pas eu de radiation des cadres de la Sncf depuis... les années 1950 ! Cette sanction lourde n’est prévue qu’en cas de délit grave (crime, atteinte à la sûreté de l’Etat...) et signifie un licenciement sans indemnité et avec perte des droits à la retraite cheminote.
Jean Michel Dieudonné, cheminot sur Champigneulles, n’a pas tué, volé, injurié, frappé, détruit quoi que ce soit... mais il vient d’être radié des cadres de la Sncf qui veut faire un exemple et adopte une posture de revanche après le conflit de cette année.
Il se serait simplement emporté, se serait adressé "vivement" à des collègues (sans les injurier, sans "toucher" qui que ce soit et quoi que ce soit). Il est même à souligner que dans cette même affaire, ils étaient deux cheminots impliqués et que l'un n'a eu que quelques jours de mise à pied. Allez comprendre !
La Sncf doit annuler la sanction, il faut amplifier la protestation. Un comité de soutien s'est créé : Comité de soutien Jean-Michel Dieudonné / 6 rue du Clos du lac / 54 250 Champigneulles Mail  : soutienjeanmichel@laposte.net

Argenteuil : Sempérit, licenciements, nous n’oublions pas


Une pensée pour eux

 


A partir d’aujourd’hui, les anciens salariés de Sempérit-Argenteuil qui n’ont pas à ce jour retrouvés de travail sont officiellement considérés comme chômeurs. Ils doivent pour se faire s’être fait inscrire à Pôle emploi.
         Les groupes industriels décident de se localiser où ils veulent, et de se délocaliser de la même façon quand ça leur chante. Tant pis pour les conséquences humaines pour les travailleurs concernés qui en paient eux-seuls le prix. Tant pis pour les conséquences sociales qui sont payées par les territoires et la société.
         Les actionnaires ont décidé, tout comme de l’enveloppe financière pour faire face. Une vague structure de reclassement est mise en place. Les travailleurs partent avec une indemnité plus ou moins importante, et vogue la galère pour… les travailleurs.
         Combien de travailleurs sont à compter d’aujourd’hui « chômeurs » ? En tout cas, salut à eux, et salut à tous. En ce jour, nous voulions marquer que nous n’avons pas oublié la fermeture de Sempérit.