mercredi 1 août 2018

Réchauffement climatique : les impasses de Monsieur Hulot


Les premiers responsables : les grands groupes industriels



Face à la vague de chaleur qui touche cet été nombre de régions de la planète, le ministre dit de la transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot, a lancé un appel à une « union sacrée » entre les partis politiques, et a déclaré sa « confiance » dans le sens des responsabilités des hommes d'Etat du monde entier.
Le problème c'est que, face à la gravité de la situation, il faudrait des mesures d'urgences contraignantes vis-à-vis des pollueurs et destructeurs de l'environnement, à savoir pour l’essentiel les grands groupes industriels. Or aucun politicien, ni en France ni ailleurs, ne veut imposer quoi que ce soit au grand patronat.
Pour laisser aux générations futures une planète vivable, le point de départ, c'est de tourner le dos aux pseudo-solutions de Hulot : ne pas faire confiance à ceux qui gouvernent le monde aujourd'hui, et arracher les manettes de l'économie des mains des capitalistes.

Mali : une élection pour ravaler la façade


Derrière la façade, les intérêts de l’impérialisme français



Confronté au délabrement économique, à l'incurie du pouvoir, aux exactions militaires et à une rébellion endémique dans le nord et le centre du pays, le Mali est aussi le théâtre d'opérations militaires des armées occidentales au Sahel. Au nom de la « guerre contre le terrorisme », les troupes de l'opération Barkhane protègent les intérêts de l'impérialisme français en prétendant œuvrer à la « stabilisation » de la région.
L'enjeu de l'élection présidentielle ce week-end, plus que la désignation d'un chef d’Etat, était de redonner une légitimité à un Etat malien déliquescent, en montrant sa capacité à organiser un scrutin à l'échelle du territoire. Malgré le déploiement militaire renforcé de dizaines de milliers de soldats, de nombreux incidents ont perturbé le vote quand ils ne l'ont pas simplement annulé.
Quant à l'intérêt des exploités et des populations de la région, il n'entre pas en ligne de compte, ni chez les prétendants à la présidence, ni chez leurs protecteurs français, militaires ou pas.

Migrants en Inde : monde qui se ferme, en Inde aussi


Surenchère nationaliste



Meeting du BJP dans l'Etat d'Assam en 2014

En Inde, dans l'Etat d'Assam limitrophe du Bangladesh, le parti nationaliste hindou BJP vient d'établir un registre qui prive 4 millions d'habitants de leurs droits à la citoyenneté indienne, au nom de la lutte contre l'immigration illégale. Cette mesure vise directement les musulmans réfugiés en Inde en 1971 à la suite de la guerre indo-pakistanaise qui vit la naissance du Bangladesh, et du même coup elle affecte leurs enfants et petits-enfants. Le BJP menace de tous les expulser.
Refusées d'avance par l'Etat du Bangladesh, ces familles risquent de subir des persécutions semblables à celles des Rohingyas de Birmanie.

Argenteuil, un centre aquatique insuffisant pour une ville de 105 000 habitants


La nécessité d’une nouvelle piscine

 
Avoir le Mont-Blanc est une chose, mais un bassin de 50 mètres à Argenteuil, c'est possible aussi !

Par ces temps estivaux très chauds, s’il est un endroit essentiel, c’est bien la piscine, pour les jeunes présents sur la Ville en particulier. Ils s’y retrouvent très nombreux. Argenteuil avec ses plus de 105 000 habitants ne dispose pourtant que d’un bassin de 25 mètres auquel il faut ajouter un bassin ludique et une pataugeoire. C’est notoirement insuffisant pour une ville de cette importance. D’autant plus que le centre aquatique Youri Gagarine n’ouvre en période estivale qu’à partir de midi.
         Cette situation n’est pas propre à Argenteuil mais ici elle y est particulièrement délicate.
         Il fut un temps où d’autres petits bassins pouvaient compléter sur la Ville l’offre aquatique. Et la piscine Gagarine n’a cessé de connaître de graves problèmes vu qu’elle est construite sur un sol fragile d’anciennes carrières. Des dizaines de millions d’euros y ont été engloutis ces dernières décennies.
         Ces sommes auraient été bien plus utiles pour construire un nouvel équipement dans un lieu plus central.
         L’espace libéré par le départ des établissements Safran-Sagem dans le quartier de l’hôpital le permettrait aisément aujourd’hui.

OUVERTURE SAISON ESTIVALE
Du samedi 30 juin 2018 au 2 septembre 2018 inclus
Lundi au vendredi > 12h-19h30*
Samedi >12h -18h30*
Dimanche > 12h -18h30*
Jours fériés > 12h-17h30*

Bonnes lectures (19) L’odeur de la forêt, Hélène Gestern, Arléa


L’odeur de la forêt



Ce roman centré sur la Première guerre mondiale court sur un siècle. Un hasard met dans les mains d’une historienne de la photographie un album et des lettres d’un combattant de la guerre. Celui-ci a entretenu jusqu’à sa mort une correspondance dense avec un grand poète de son temps.
Nous retrouvons dans ce roman l’horreur de la guerre qui pouvait frapper à tout instant. A celle-ci se trouve mêlée l’histoire personnelle douloureuse de la chercheuse. Et il y a l’histoire d’une amoureuse. Mais l’intrigue ne s’arrête pas là, puisqu’elle rencontre les évènements d’une autre guerre, la Seconde guerre mondiale.
Comme l’écrit son éditeur, « L’Odeur de la forêt est une traversée de la perte, à la recherche des histoires de disparus, avalés par la guerre, le temps, le silence. Mais il célèbre aussi la force inattendue de l’amour et de la mémoire, lorsqu’il s’agit d’éclairer le devenir de leurs traces : celles qui éclairent, mais aussi dévorent les vivants. »
         L’Odeur de la forêt est un roman très riche, utilisant différentes formes, et aux multiples facette. Par ailleurs, un vrai roman, avec une histoire, une intrigue, du suspens. 

L’odeur de la forêt, Hélène Gestern, Arléa, 706 pages, 27 euros