samedi 29 mars 2014

Argenteuil : une école primaire au bord du gouffre se lève



J’ai pu assister au début de la réunion qui s’est tenue à l’initiative de quelques parents hier au soir à l’Ecole de la Croix-Duny. Cette école, j’y ai enseigné il y a… 35 ans. Ce sont les mêmes bâtiments alentour, mélange de cités populaires et de pavillons. Mais la crise est passée par là. Les cités se sont appauvries. Les habitants des pavillons, pour la plupart, ont scolarisé leurs enfants ailleurs.
Cette école est confrontée depuis des années, comme dans bien d’autres endroits, et pour les mêmes raisons à des difficultés très importantes : quelques élèves violents, un niveau faible, des personnels fatigués.
La responsabilité de l’Etat est écrasante, les conséquences pour l’avenir sont évidentes, celles de l’ « échec scolaire ». C'est inacceptable.
Les parents d’élèves ne sont pas prêts à laisser la situation en l’état. Ils étaient plus d'une soixantaine à s’être déplacés hier au soir.
La municipalité responsable du « temps du midi » quelque peu défaillant dans cette école, était là. Mais la principale autorité locale, en matière d’éducation nationale, l'inspecteur primaire, n’avait en revanche pas jugé bon, lui, d’être présent.
Les parents ont appris que la directrice, en congé maladie depuis plusieurs semaines, ne reviendrait pas. Il faut donc la remplacer par une personne solide et expérimentée. Il faut le remplacement immédiat des enseignants en arrêt maladie également. Il faut que ce temps du midi permette aux enfants d’être bien encadré.
Bref, un traitement immédiat et radical doit être prescrit à cette école primaire du Val-Sud. Les enfants le méritent. Les parents l’exigent.DM



Stef-Saint-Ouen l’Aumône : la grève continue



Commencée fin janvier, la grève continue chez Stef, l’entreprise de conditionnement de produits surgelés de Saint-Ouen l’Aumône. Il s’agit d’obtenir une amélioration des conditions de travail et de salaire. La levée des licenciements de 11 militants s’est ajoutée à ces revendications.
Cette lutte ne doit pas être oubliée. Les grévistes ont besoin du soutien de tous (contacter l'UD-CGT de Cergy).

Loi Florange censurée : la droite et le Medef plastronne



La loi Florange, promesse de campagne de Hollande, n’avait rien de révolutionnaire. Elle voulait juste obliger les dirigeants des entreprises de plus de 1000 salariés à chercher un repreneur pendant 3 mois, sous peine de pénalités. Qui dit chercher ne dit pas obligation de trouver. Et, le délai passé, les patrons licencieurs pouvaient sévir sans aucune restriction.
Cette loi était donc un geste simplement symbolique contre le patronat. Mais les petits délais imposés et la menace d’amendes étaient encore trop pour le Conseil Constitutionnel qui, au nom de « la liberté d’entreprendre » et du « droit de propriété », a invalidé cette partie du texte.
Une démonstration de plus que de bas en haut et de haut en bas, la mission principale de l’État et de ses institutions est de défendre la domination des capitalistes sur l’économie et sur la société.

vendredi 28 mars 2014

Impôts : la grosse ficelle électorale



À quelques jours du second tour des élections municipales, le gouvernement promet une baisse des impôts pour les « ménages » pour 2015. S’il le faisait- ce qui n’est pas dit – ce ne pourrait qu’être de façon très, très symbolique. Car on ne peut pas financer le patronat sans compter et se pencher de façon efficace sur le sort des classes populaires.
      Les promesses n’engagent vraiment que ceux qui y croient. Gageons qu’on n’aura pas longtemps à attendre pour vérifier que, cette fois encore, ces engagements sont bidon.

Chômage : la saignée continue



Il y a eu 1 000 chômeurs de plus par jour le mois dernier : énième mois de hausse et nouveau record, avec au total plus de cinq millions de sans-emplois. Après avoir annoncé « l’inversion de la courbe » du chômage, le gouvernement tire aujourd’hui prétexte de sa progression pour justifier son futur « pacte de responsabilité ». Mais ces 30 milliards supplémentaires de cadeaux au patronat ne feront qu’engraisser un peu plus encore le magot des actionnaires. Interdiction des licenciements, répartition du travail entre tous sans perte de salaire : c’est cela que les luttes des travailleurs devront imposer.