Mercredi 27 novembre, trois
régions tunisiennes ont été le théâtre d’une grève générale destinée d’une part
à commémorer les victimes de la répression policière lors d’un précédent
mouvement social il y a un an ; et d’autre part à protester contre le
marasme économique, le chômage et la pauvreté.
Encore une fois le gouvernement, où sont
associés islamistes et laïcs avec l’armée dans l’ombre, a envoyé sa police à
Siliana et à Gafsa. La population s’est à nouveau soulevée et 50 policiers ont
fini à l’hôpital.
Malgré la déception engendrée par la
politique anti-pauvres des autorités qui ont pris le relais du dictateur Ben
Ali en 2011, les classes populaires tunisiennes montrent qu’elles sont toujours
capables se défendre.