vendredi 28 juin 2013

Snowden : wanted on the world

Le gouvernement américain intensifie les pressions pour qu’ Edward Snowden, cet informaticien qui a révélé comment l’Agence nationale de sécurité (la NSA) espionne la quasi-totalité de la population, lui soit livré. Réfugié successivement à Hong-Kong puis à Moscou, Edward Snowden espère trouver un asile politique en Équateur ou au Vénézuela.
      Les services secrets américains ne lui pardonnent pas d’avoir révélé les dessous peu ragoûtants de leur « démocratie ». Pour avoir dit la vérité, il risque des dizaines d’années de prison. Les vrais espions veulent emprisonner ceux qui les dénoncent. C’est, une fois de plus, la démonstration que ce monde fonctionne à l’envers.

jeudi 27 juin 2013

Gouvernement et chômage : un communiqué de Nathalie Arthaud

Le gouvernement laisse faire les fabricants de chômeurs

Le gouvernement et les médias se sont félicités ces derniers jours des 200 postes supplémentaires créés à l’usine PSA Mulhouse pour la production de la 2008. Ils se sont réjouis aussi de l’installation d’IBM à Lille censée déboucher sur la création de 700 emplois.
      Mais de qui se moquent-ils ?
      Parler de « créations » de postes chez PSA est une escroquerie quand il s’agit d’embaucher des intérimaires et de reclasser quelques dizaines d’ouvriers licenciés de l’usine d’Aulnay ! C’en est une aussi pour IBM, qui a prévu de supprimer entre 1200 et 1400 postes dans le pays.
     Le gouvernement veut peut-être faire oublier qu’IMB et PSA, qui supprime 11 200 emplois, sont de grands groupes qui licencient et fabriquent le chômage. Mais les nouveaux chiffres du chômage, qui sont mauvais, parlent d’eux-mêmes. Ces chiffres tombent le jour même où Michelin confirme la suppression de 730 emplois dans son usine de Joué-lès-Tours alors que le groupe réalise plus d’un milliard et demi de bénéfices. Il ne faut pas chercher plus loin les responsables, et le gouvernement est leur complice.
     Pour stopper l’hémorragie des emplois, il faut commencer par interdire à tous ces grands groupes de licencier.


                                                               Nathalie Arthaud, le 26.06.13.

Non à la police municipale armée !

On trouve dans le journal Le Parisien de ce jour la brève suivante : « Une femme a perdu un œil après des tirs de flash-ball par la police à Villemonble (Seine Saint Denis) mardi soir. Selon la préfecture, des jeunes qui se livraient à des manoeuvres dangereuses » à moto ont été contrôlés. Les pilotes ont pris la fuite. C’est alors que les policiers « violemment pris à partie » par plusieurs personnes, dont la femme blessée, ont réagi par des tirs de flash-ball. »

     Cela s’est passé dans la banlieue-nord. Tous les ingrédients évoqués ne pourraient-ils pas se produire demain ici ?

Argenteuil (Val-d'Oise) : solidarité contre les agressions racistes ! (un article de l'hebdomadaire Lutte Ouvrière de ce jour)

Argenteuil (Val-d'Oise) : solidarité contre les agressions racistes !

À Argenteuil, le 20 mai dernier, une jeune femme de 17 ans était violemment agressée par des voyous, jetée à terre, injuriée, rouée de coups et traitée de « sale Arabe » sous prétexte qu'elle portait un voile.
     Le 13 juin, une autre jeune femme a été agressée pour la même raison, d'une façon tout aussi violente. Elle était enceinte de quatre mois et a fait une fausse couche.
    Les faits de délinquance et de violence raciste et xénophobe qui se produisent à Argenteuil comme dans bien d'autres communes populaires sont inadmissibles. Dans la ville, l'augmentation du nombre de policiers n'a qu'une efficacité limitée pour assurer la sécurité de tous, sans compter que les policiers peuvent intervenir de façon disproportionnée, affichant parfois eux-mêmes des comportements racistes. Ainsi, le 11 juin, une autre jeune femme voilée, elle intégralement, a été interpellée violemment par les policiers et il s'en est suivi une échauffourée entre habitants et policiers.
     Ceux qui brutalisent ainsi les femmes sous prétexte qu'elles affichent leur religion par leur tenue vestimentaire ne sont rien d'autre que des voyous qui cherchent à faire monter la haine au sein de la population. Ils doivent être non seulement condamnés mais combattus, car ils sont dangereux ; pas seulement pour les femmes agressées, mais pour l'ensemble des classes populaires.


                                                                                             Correspondant LO

 Suite à la parution sur notre blog de cet article, nous avons reçu la demande de précision suivante que nous transmettons :
"Attention sur un aspect de ce qui apparaît sur votre site, à savoir la réaction concernant l’incident survenu le 11 juin suite à un contrôle de police.
Le 11 juin la femme voilée intégralement n’a nullement été « interpellée violemment par les policiers », elle a été contrôlée tout à fait normalement et, d’après nos éléments, avec même précaution de la part de la police.
Les incidents sont survenus suite au fait que plusieurs hommes ont refusé le principe même de ce contrôle et ont pris à parti les policiers. Suite à l’attroupement créé par l’incident, la police a usé de gaz lacrymogène pour disperser l’attroupement qui se faisait autour d’eux et à ce moment là peut-être de façon disproportionnée."
 

Peillon dans ses œuvres à Epinay-sur-Seine

La partie d’Orgemont de la commune d’Epinay-sur-Seine est un quartier populaire où les difficultés ne manquent pas. C’est vrai en particulier au niveau de l’école. Les établissements sont classés en « zones d’éducation prioritaire ».
      Le monsieur qui veut « refonder l’école », le sieur Peillon, vient pourtant de faire un très mauvais coup aux élèves, à leurs parents, à leurs enseignants, de l’école élémentaire Jean-Jacques Rousseau 2. Alors que les effectifs de l’école sont totalement dans les normes de son propre ministère pour maintenir une classe, les personnels et les parents viennent d’apprendre à quelques jours des vacances que Peillon via son recteur de Créteil et via l’inspection académique veut supprimer une classe pour la rentrée prochaine dans cette école ! Tant pis alors pour lui que, si cela se faisait, les effectifs par classe rendent la vie de tous encore plus difficile.
      Le ministre fait beaucoup de vent. Une peillonnade est un effet d’annonce… que contredit la réalité.

      Les enseignants seront en grève demain vendredi. Ils veulent le maintien de la classe.

De vrais moyens pour l'école des quartiers populaires