lundi 25 mars 2013

"Sans-papiers" : Solidarité !


Des mouvements de « sans papier » avaient l’idée de faire rejoindre par des « sans papier » le Forum Social Mondial qui doit se tenir à Tunis, pour défendre la libre-circulation des femmes et des hommes. Ils viennent d’être refoulés. Voilà le communiqué que nous venons de recevoir.

Communiqué de Presse – Lundi 25 mars

La caravane des Sans Papiers et Migrants pour le Forum Social Mondial de Tunis, en provenance de Gênes, a été interdite d’entrée en Tunisie et refoulée vers l’Italie, à Gênes.
Visiblement, le projet de la caravane venu au FSM pour y défendre par la voix des Sans Papiers eux-mêmes la liberté de circulation et d’installation pour tous n’a pas été compris ni assez soutenu.
La quarantaine de militants de la caravane fait appel aujourd’hui à tous les soutiens pour que son  retour en Italie et en France se passe dans de bonnes conditions et surtout que les Sans Papiers qui la composent ne soient pas l’objet d’une mesure de rétention ou d’expulsion.
Contacts
SISSOKO Anzoumane
Membre de la caravane, Porte-parole CISPM, Coordinateur CSP 75,
Tel : +33 6 26 77 04 02
Diallo Koundenecoun
Membre de la caravane, Porte-parole CISPM, Coordinateur CSP 75,
Tel : +33 6 99 01 81 59


Le conseil général du 95 fait payer les classes populaires


Les communes amputées
Les réductions de dépenses décidées par le conseil général du 95 vont avoir des conséquences sur le budget des communes. Elles vont être réduites de 32% cette année. C’est énorme.
     Ces réductions s’ajoutent à celles prévues par le gouvernement qui vont, elles aussi, avoir des conséquences importantes pour les communes.
     Gouvernement départemental de droite, gouvernement national à gauche, des économies générales au final sur le dos de la population.

Le logement dit « social » en ligne de mire
Les collectivités locales peuvent garantir un certain nombre d’emprunts, en particulier dans le domaine de la construction de logements. Cela facilite la réalisation de programmes de logements dits « sociaux ».
     Le Conseil général du 95 vient de décider de ne plus garantir ces emprunts de tels bailleurs, hormis ceux de l’organisme HLM qui lui est lié, et les emprunts concernant la construction dans le cadre de programmes Anru.
     Le gouvernement peut palabrer sur la nécessaire accélération de la construction de logements dits « sociaux ». Sur le terrain, des décisions comme celle prise par le CG du 95 sont des entraves à leur réalisation. Quand il lui faut faire des économies, pour le conseil général, il y a un secteur d’économie prioritaire : ce logement social qui concerne les classes populaires.

Monsieur Métézeau peut toujours discourir sur la « laïcité » en répondant à une invitation surprenante. Quand il s’agit de prendre des mesures contre ces classes populaires, le vice-président les vote au conseil général, bien sûr avec ses copains d’Argenteuil, GM et XP.

G. Mothron : au Val-Sud, pour faire « peuple »


L’UMP G. Mothron vient d’annoncer sa candidature aux prochaines municipales d’Argenteuil.
     Il a annoncé vouloir « renouveler, rajeunir et féminiser » son équipe. Renouveler en maintenant G. Mothron. Rajeunir avec GM. Féminiser avec GM : des promesses aussi dites qui ont déjà du plomb dans l’aile.
     Sur Le Parisien, on voit GM monté avec ses chaussures sur un banc public. Une fois redescendu, pour les habitants, il l’a essuyé ?

dimanche 24 mars 2013

Prochain conseil municipal

Prochain
Conseil municipal
d'Argenteuil
Lundi 8 avril
19 heures 30

L'Algérie coloniale : une société d'oppression coloniale et sociale

Un travailleur algérien m'a demandé si j'avais un vieux livre des Editions de minuit, co-signé par Georges Arnaud et Jacques Vergès, intitulé "Pour Djamila Bouhired". Ce livre de 1958 n'était pas encore coupé, je l'ai lu. Il raconte la condamnation à mort(elle sera commuée) d'une jeune ralliée au FLN, agent de liaison de dirigeants clandestins algérois. Condamnation au mépris de tout respect des procédures légales.
     Dans l'exposé, le sort de trois autres jeunes est évoqué. Elles avaient quitté leur lycée et leur hôpital pour servir comme infirmière dans le maquis. A la question "pourquoi avoir agi de cette façon ? ", l'une répond : "J'ai librement décidé de rejoindre le FLN parce que je ne pouvais plus supporter de vivre dans le mépris et dans la honte.. J'ai soigné les patriotes blessés et les populations des montagnes enfouies dans la misère et la faim..."
     Mépris, misère, faim, trois mots qui résument l'Algérie française coloniale dont on ne peut pas avoir la nostalgie.

http://1.bp.blogspot.com/-2xmHPKS_UJQ/UEnbNr7k4HI/AAAAAAAADCc/691S903z-8k/s1600/AlgOSEF8min.jpg
Récolte des mandarines à Boufarik