samedi 28 avril 2012

L’emploi : une priorité, une vraie, mais il faut s’attaquer au capital


En mars, le chômage a encore augmenté dans le département. Sur un an, il y a progressé de 4,6 %. Selon les chiffres officiels, le nombre de chômeurs recensés frôle les 80 000.
     Le chômage est un fléau social aux multiples conséquences dramatiques pour les chômeurs, leurs familles, leurs enfants. Il faut répartir le travail entre tous, interdire les licenciements, l’embauche massive dans les services publics où ce ne sont pas les tâches qui manquent.

Georges Mothron : c’est pas grave, mais il faut y remédier (suite)


Dans une polémique récente, le encore-député local évoquait le score obtenu par Sarkozy dimanche dernier sur Argenteuil dans les termes suivants : « le score de Nicolas Sarkozy est, de mémoire, sensiblement le même qu’en 2007 ».
     En 2007, Sarkozy avait obtenu 25,8%. Ce coup-là, il en a obtenu 18,9 !
     « …De mémoire, sensiblement le même (résultat) qu’en 2007 » ?
      Aurait-il donc la mémoire qui flanche ? Un gros coup de fatigue ? Dans tous les cas, le repos de l’encore-député non réélu le 17 juin serait le remède.
     A moins que le monsieur ne s’y retrouve plus dans tous les chiffres. Du genre à confondre 60 et 62, lors du vote de l’allongement de l’âge de départ à la retraite, qu’il a voté des deux mains.

Dominique MARIETTE et Michel CAMPAGNAC, candidats de LUTTE OUVRIERE dans la vème circonscription Argenteuil-Bezons du Val d'oise


Communiqué de Lutte Ouvrière-Argenteuil-Bezons

Pour les élections législatives de juin prochain, le parti Lutte Ouvrière présente dans la 5ème circonscription du Val d’Oise d’Argenteuil-Bezons la candidature de Dominique MARIETTE avec comme suppléant, celle de Michel CAMPAGNAC. Dominique MARIETTE est enseignant à Argenteuil dans un lycée polyvalent de la ville, conseiller municipal d’Argenteuil, militant syndical. Le second enseigne à Bezons en lycée professionnel où il est également militant syndical.
            Dans cette élection, Dominique MARIETTE et Michel CAMPAGNAC défendront les objectifs qui seront nécessaires dans les luttes générales que tôt ou tard la crise du capitalisme subie par le monde du travail conduira celui-ci à mener : la défense de l’emploi par l’interdiction des licenciements et l’embauche massive dans les services publics aujourd’hui à la dérive ; la hausse des salaires, des indemnités et des pensions, et le contrôle de leur niveau au gré de la hausse des prix par la mise en place de l’échelle mobile des salaires ; le contrôle des comptes des entreprises par la population par la levée du secret financier, commercial et industriel. Ce programme de défense et de survie du monde du travail a été popularisé par leur camarade Nathalie ARTHAUD durant toute la campagne des élections présidentielles. 
            Leur candidature est la candidature communiste de deux militants qui considèrent que le capitalisme mène la société à la catastrophe, et que la lutte des travailleurs peut seule donner une issue heureuse à la crise.
                                                                                  Argenteuil le 26.04.12.


                                            Dominique MARIETTE, 60 ans, professeur


                                                     Michel CAMPAGNAC, 42 ans, enseignant

vendredi 27 avril 2012

Chômage : mettre un garrot pour arrêter l’hémorragie


Les chiffres du chômage battent des records. Et cela n’est pas fini, car de nombreux grands groupes, comme PSA ou Cofinoga attendent la fin de la période électorale pour annoncer leurs plans de licenciements. Le patronat mène une guerre sociale pour nous faire payer sa crise. Lui rendre coup pour coup est la seule réponse à lui faire

Chômage : Il faut interdire les licenciements


Le chômage est en hausse depuis 9 mois. Selon les statistiques officielles, arrangées, le nombre de chômeurs atteint 4 582 000 personnes en comptant les Dom-Tom. Mais dans leurs programmes, Sarkozy ou Hollande ne prévoient rien. Pour y remédier, le premier prétend que c’est le manque de formation qui empêche les chômeurs de prendre les emplois vacant qui ne sont que… 300 000. Le deuxième compte sur un contrat avenir pour 150 000 jeunes et des contrats de génération pour l’autre. Le tout s’accompagne de suppressions ou de réductions de cotisations pour les patrons.
      Tant que les patrons auront le droit de licencier, on ne peut combattre sérieusement le chômage.