jeudi 1 mars 2012

Sarkozy : défendre les élèves en difficulté, c'est tout "rased"


A propos de l’enseignement, Sarkozy s’est posé en défenseur des élèves en difficulté. Selon lui, il faut que les enseignants fassent des heures supplémentaires, en étant présents dans les établissements à disposition des élèves en plus des heures de cours. Comme s’ils n’avaient ni préparations ni corrections à faire.
     Il n’est bien sûr pas question d’embaucher. Côté élèves en difficultés, c’est plutôt la débauche. Ainsi, les postes de RASED, ces enseignants spécialisés pour les élèves en difficultés, sont supprimés à tour de bras par les rectorats, sur consigne gouvernementale.
     La situation à Argenteuil en est un bel exemple.


Michelin : un communiqué de Nathalie Arthaud


Michelin : les escrocs de haut vol
Une enquête de police vise une fraude à la Sécurité sociale par dis­si­mu­la­tion des acci­dents du tra­vail à Michelin dans plu­sieurs de ses usines. L’enca­dre­ment y déguise les acci­dents en sim­ples « arrêts de tra­vail ». Les tra­vailleurs concer­nés peu­vent y perdre beau­coup, car les régi­mes d’indem­ni­sa­tion sont très dif­fé­rents, a for­tiori en cas de com­pli­ca­tions ou d’inva­li­dité. La Sécurité sociale y perd aussi, car Michelin évite ainsi de payer des péna­li­tés. Pour par­ve­nir à ses fins, Michelin a recours à des mena­ces diver­ses, à des coups de fil et autres visi­tes à domi­cile pour faire pres­sion sur les sala­riés concer­nés.
     Michelin n’est pas vrai­ment à court d’argent : 2e trust mon­dial du pneu, employant 103 000 per­son­nes, elle a affi­ché une hausse de 39% son béné­fice net 2011, à 1,46 mil­liard d’euros. Ces pro­fits, elle les réa­lise en aug­men­tant les caden­ces, en exploi­tant ses sala­riés, et en rui­nant leur santé – la non-décla­ra­tion des acci­dents du tra­vail repré­sen­te­rait un gain de plu­sieurs cen­tai­nes de mil­lions d’euros.
     Cette pra­ti­que se retrouve dans bien des entre­pri­ses. Ces frau­deurs en col blanc, les poli­ti­ciens ne les cri­ti­quent jamais, quand ils ne les font pas lar­ge­ment pro­fi­ter des fonds publics. Je trouve tout à fait révol­tant qu’ils puis­sent ainsi briser des vies pour le profit. Je suis entiè­re­ment soli­daire du combat de la CGT-Michelin contre ce for­fait.
                                                                          Nathalie Arthaud, le 1er mars 2012

Armes : est-ce ainsi que les hommes vivent ?


Tout ne va pas si mal par les temps qui courent pour les marchands de canons. Le marché de l’armement a été en progression en 2010. Il était déjà en hausse de 7% en 2009.
     La famine sévit dans les pays pauvres, le chômage est endémique. Mais ce sont les marchands de morts qui s’enrichissent !

RSA : bientôt les travaux forcés ?


Sarkozy a redit que les titulaires du RSA devraient effectuer sept heures de travail d'intérêt général par semaine, qui seraient rémunérées au niveau du smic. Le tout sous prétexte de leur rendre leur « dignité ».
     Le Conseil général du Val d’Oise vient de décider de rejoindre le groupe des départements « pilotes ».
     C’est ce que son chargé dit de l’ « action sociale », Ph Métézeau, vient d’annoncer.
     Ce monsieur a été naguère au chômage, même que cela avait défrayé la chronique.
     Et la « dignité », il la sentait comment ?
     Il est vrai qu’il n’était pas, très-très loin s’en faut, au RSA !

Ikéa : pas l'odeur du pin du nord

Chez Ikéa, c'est clean, c'est soft, un air de grande forêt du Nord. On trouve même un employé qui a été condamné dernièrement pour harcèlement de l'encadrement, comme cela a été le cas à Franconville... Si-Si.
     Et voilà, envers du décor, que le Canard enchaîné, vient de dévoiler une face quelque peu plus sombre de cette entreprise. Citons Le Parisien daté du 1er mars : "...un accord secret a été conclu  dès 2003 entre la filiale française du groupe et la société privée Sûreté internationale. Selon l'hebdo satirique, la direction de la gestion du risque d'Ikéa se procurait moyennant 80 euros la fiche, des renseignements personnels sur ses salariés, délégués syndicaux mais aussi les clients. Parmi les informations recherchées, le casier judiciaire, l'appartenance à un parti ou un syndicat,  l'adresse ou le parcours professionnel..."
    Heureusement que je n'ai pas eu de litige commercial pour l'achat des planches de ma bibliothèque...