samedi 3 décembre 2011

Contre les exploiteurs du monde entier, prolétaires de tous les pays, unissons-nous !

Depuis quelques jours et les dernières tribulations de l’euro malmené par les spéculateurs, un thème rassemble tous les opposants de Sarkozy, de Jean-Luc Mélenchon à Marine Le Pen en passant par le Parti socialiste : Sarkozy s’aplatirait devant Angela Merkel, et sacrifierait ainsi les intérêts de la France à ceux de l’Allemagne.
     Tous ces politiciens ne se positionnent certes pas à la même place sur l’échiquier politique. Mais en cette période de crise, tous se retrouvent pour brandir le drapeau bleu-blanc-rouge et jouer du clairon à l’unisson.
     Mais les responsables de la crise ne sont ni « l’Allemagne », ni « la Chine ». Ce sont les grands groupes capitalistes de tous pays, qui exploitent et spéculent sur toute la surface du globe. Et le discours cocardier, qui essaye de détourner l’attention des vrais responsables, pour opposer les peuples les uns aux autres, n’est pas seulement une diversion, destinée aux les travailleurs, c’est un danger sans nom. Dans des circonstances similaires, en 1939, dans une crise, ça s’était terminé par une guerre mondiale, des destructions colossales et des dizaines de millions de morts…

vendredi 2 décembre 2011

Grève à l'Education nationale le 15 décembre prochain : un article de l'hebdomadaire Lutte Ouvrière

Grève dans l'Éducation nationale : les enseignants ont à mener les mêmes combats que tous les salariés

Les syndicats de l'Éducation nationale, dont la fédération la plus importante, la FSU, appellent les enseignants à une journée de grève le 15 décembre, pour exiger le retrait d'un projet modifiant le mode de notation des enseignants, qui conditionne en partie leur changement d'échelon et donc leurs augmentations de salaire. L'objectif véritable est de s'attaquer un peu plus par ce biais aux salaires des 800 000 enseignants, salaires déjà gelés par ailleurs comme pour tous les fonctionnaires.
     Cela n'est qu'une des nombreuses mesures prises par le gouvernement pour faire des économies et pouvoir continuer à arroser industriels et banquiers avec l'argent public. Mais les syndicats ont choisi de fixer, comme objectif à cette journée de mobilisation, le seul retrait de cette réforme de la notation, c'est-à-dire un objectif ne concernant que la corporation enseignante, alors qu'il serait nécessaire au contraire que tous les salariés, quel que soit leur métier, qu'ils soient du public ou du privé, prennent conscience que chaque recul imposé par le gouvernement ou les patrons fait partie d'une attaque d'ensemble contre tous.
     Dans un tract national dont le titre est Les personnels sous la tutelle du chef d'établissement, le SNES, syndicat représenté dans les collèges et les lycées appartenant à la FSU, dénonce l'idée que « le cœur de notre métier ne sera plus évalué ». Comme si le problème était là ! Autre exemple : dans l'académie d'Amiens, le deuxième communiqué de l'intersyndicale faisait disparaître la revendication de l'arrêt des suppressions des postes, revendication principale du premier communiqué.
     Le choix de ne pas appeler à l'action le 13 décembre, journée décidée par les autres syndicats de salariés, correspond à cette volonté de rester sur ce terrain corporatiste. Ce n'est certainement pas ainsi qu'il sera possible d'empêcher les reculs imposés par le gouvernement. Tous ceux qui, parmi les enseignants, sont conscients que leur sort est lié à celui des autres travailleurs pourront l'exprimer en participant, autant que faire se peut, aux deux journées et sur des objectifs qui concernent l'ensemble des salariés.

                                                                                            Loanne Virtz

L'hebdomadaire Lutte Ouvrière est en vente à nos permanences, et à la Librairie des Ecoles, boulevard Léon Feix, près du Monoprix à Argenteuil. Il peut être porté à domicile.  -1 euro-

Sarkozy à Toulon : un communiqué de Nathalie Arthaud

Un charlatan à court de boniments

Il y a trois ans, quelques semaines après la faillite de Lehman Brothers qui a déclenché la crise en cours, Sarkozy annonçait à Toulon que le laissez-faire était fini et qu’il allait   «moraliser le capitalisme financier ». Trois ans après, le capitalisme n’est pas plus «régulé » et les marchés pas moins puissants.
     Face à la crise de la dette, il nous explique maintenant qu’il faut aller vers une intégration européenne accrue. Mais cela fait 50 ans que les dirigeants européens parlent de fédéralisme, tout en étant incapables de surmonter les intérêts nationaux de leurs bourgeoisies respectives !
     Quant aux trompettes nationalistes, elles ont vite été embouchées, de Marine Le Pen à Montebourg. Mais derrière ce bal des prétendants, il y a un parfait accord sur la volonté de laisser la direction des affaires au grand capital, qu’il soit français, allemand ou européen.
     Alors, non à l’Europe des banques et des spéculateurs ! Oui à l’Europe des travailleurs !

                                                                            Nathalie Arthaud, le 2.12.11.

La mort d’Ali Ziri : des policiers au service de la loi, ou au-dessus d'elle ?

Dans un récent rapport, Amnesty International pointe du doigt plusieurs affaires, dont celle de la mort d’Ali Ziri à Argenteuil, où la police française peut être légitimement soupçonnée de brutalités, certaines ayant même entraîné la mort. Mais, bien que ces faits datent parfois de plusieurs années, la justice et l’administration se hâtent... très lentement, et les coupables présumés bénéficient d’une impunité de fait.
     La situation est d’autant plus choquante que la totalité des victimes sont d’origine étrangère, et que les motivations racistes ne sont manifestement pas absentes du comportement des policiers impliqués.
     La devise « Liberté, égalité, fraternité », est gravée sur les bâtiments publics. Mais entre un immigré maghrébin et un policier, il y en a manifestement un qui est nettement plus libre et égal que l’autre.
     Devinez lequel ?

jeudi 1 décembre 2011

Des votes contre les travailleurs en permanence

L'assemblée nationale vote actuellement la politique de son chef Sarkozy contre les travailleurs. Discret, très discret, le député d'Argenteuil, GM, est de la partie. Pas étonnant que sa permanence d'Argenteuil soit continuellement fermée. Il se repose de tous ces mauvais coups ?
     C'est donc une heureuse initiative de se rassembler mercredi prochain 7 décembre devant celle-ci à partir de 12 heures, à l'initiative de la l'Union Locale-CGT d'Argenteuil.