dimanche 1 décembre 2024

Étudiants : une aide dérisoire difficile à digérer

Les jeunes dans la galère

 

 

Le ministre de l’Enseignement supérieur a annoncé la distribution d’une aide aux étudiants qui n’ont pas accès aux Restos U. Les boursiers recevraient 40 € par mois à partir de février.

         1,30 € par jour pour se nourrir ? Comment ne pas étouffer sous tant de générosité ? Mille fois merci, monseigneur… Les jeunes dans la galère, le mépris gouvernemental en plus.

 

Argenteuil, l’art, les Jeux olympiques, sans oublier le prince de Monaco

 

Patchwork et mauvais goût. Pas dit que le prince apprécie

 


Méli-mélo 

Loin de nous d’exprimer un point de vue artistique. Que la liberté domine le monde de l’art. Mais tout de même.

         Ce n’est pas lui faire injure que de rappeler ici que le maire d’Argenteuil exècre la grande mosaïque d’Édouard Pignon réalisée en 1969. Il ne l’aimait pas au point qu’elle a failli être déplacée et qu’elle n’est pas entretenue comme elle devrait (des carreaux manquent, et attention à vos crânes lorsque vous circulez).

         Mais voici qu’une nouvelle fresque est en train d’être réalisée aux abords mêmes de la mosaïque en question, et qu’elle n’est ni dans le style ni dans la qualité de la mosaïque.

         Il s’agit de rendre hommage aux régates d’aviron des Jeux olympiques de 1924 qui eurent lieu sur le bassin d’Argenteuil, et plus particulièrement au grand-papa états-unien du prince actuel de Monaco qui remporta trois médailles d’or lors des Jeux, dont la dernière lors de la compétition de 1924.

         Il se dit que le petit Albert sera bientôt présent à Argenteuil. Pour l’inauguration de la fresque en question ? Alors, attention. Ce n’est pas parce que l’on est petit prince que l’on apprécie obligatoirement le grand mauvais goût. DM

samedi 30 novembre 2024

Médias : sous la férule du capital

 Médias : sous la férule du capital

Publié le 27/11/2024

Considérant peut-être que les médias ne leur obéissent pas assez rapidement, un groupe de milliardaires s’est acheté l’École supérieure de journalisme de Paris.

Bolloré, propriétaire de Cnews et du Journal du Dimanche, Dassault qui détient le quotidien Le Figaro, Bernard Arnault qui a Le Parisien et Les Echos dans son vaste portefeuille et Rodolphe Saadé qui s’est payé BFM après avoir acheté La Provence, ont chacun mis au pot. L’école a été confiée à un capitaliste de moindre envergure, surtout connu pour ses idées réactionnaires à l’instar des généreux donateurs.

Une grande partie des médias est déjà dans les mains d’un petit nombre de familles bourgeoises de plus en plus marquées à droite, voire à l’extrême droite. La quasi-totalité des moyens de communication, la presse écrite, les chaînes publiques et privées, les radios sur toute la bande passante et les réseaux sociaux défendent l’ordre social en gros et même en détail, faisant passer les intérêts immédiats de tel ou tel groupe pour l’intérêt général. Mais cela ne suffit pas à ce groupe de milliardaires réactionnaires puisque les idées contestataires persistent malgré tout. Bolloré et consorts espèrent donc, en se payant une école de journalisme, que des professionnels formatés, élevés en batterie dès le jeune âge et habitués à embrasser dans toutes les circonstances la main qui les nourrit, parviendront à faire passer leurs idées dans la population.

C’est évidemment peine perdue. Aucune dictature, même pas celle d’un Big Brother Bolloré, ne pourra durablement faire croire que la guerre, c’est la paix, que l’esclavage, c’est la liberté et faire passer encore quelques autres vessies pour des lanternes.

                                               Paul Galois (Lutte ouvrière n°2939)

 

Raison de plus pour acheter Lutte ouvrière (1,5 euro), à la libraire Le Presse-papier, au bar-tabac de l’esplanade au Val d’Argent-Nord, et bien sûr aux militants de notre parti lors de leurs activités et autres permanences.

 

Les prochaines permanences et rendez-vous prévus à Argenteuil et la région :

Aujourd’hui samedi 30 novembre : de 10 h.15 à 10 h.55 devant Monoprix ;

-de 10 h.30 à midi, centre Cl de la cité Joliot-Curie ;

-de 11 h. à 11 h.45 devant Auchan au Val-Sud,

-et de 11 h. à midi au marché de la Colonie.

Dimanche 1er décembre, de 11 h. à midi, au marché Héloïse (sous réserve) ;

Lundi 2 décembre, de 18 à 19 heures, centre cl des Raguenets à Saint-Gratien.

 

Réservez votre place pour notre banquet local du samedi 25 janvier 2025 prochain à L’Atrium. Le prix : 17 euros, 8 euros pour les enfants de moins de 14 ans.

ArcelorMitall : Intervention de Jean-Pierre Mercier devant l'usine Arcelor de Denain 6 min 1

CAC 40 : les fruits de la guerre de classe

 CAC 40 : les fruits de la guerre de classe

Publié le 27/11/2024

 

 

Les salaires des PDG des principales multinationales cotées à la bourse de Paris ont augmenté de 6 % sur un an. Ils ont touché en moyenne plus de 7 millions d’euros en un an, sans compter les actions, primes et autres parachutes dorés dont ils bénéficient.

Bernard Charlès, PDG de Dassault, arrive en tête avec 46,8 millions, en 2023, suivi de Carlos Tavarès, qui dirige Stellantis, avec 36,5 millions et Ilham Kadri, de Solvay, avec 23 millions. Par rapport à 2019, la hausse du salaire moyen des quarante PDG de la liste est de 37 % : pour eux, l’inflation est celle de la rémunération, pas des prix !

Mais si ces sommes sont considérables, il faut les rapporter à ce que touchent les actionnaires. L’an dernier, le montant moyen des dividendes distribués était de 1,7 milliard d’euros par entreprise du CAC 40, un record historique. C’est 240 fois plus que ce que gagnent les PDG, qui ne sont en réalité que de salariés de luxe.

La recette de cette poule aux œufs d’or, les travailleurs la connaissent bien : c’est la guerre sociale que ces actionnaires leur mènent. C’est l’intensification des cadences d’un côté et, de l’autre, les fermetures d’usines, le chômage et des régions entières sinistrées.

                                         Thomas Baumer (Lutte ouvrière n°2939)

Toyota - Onnaing (Nord) : derrière l'annonce de l'embauche de 600 cdi, des suppressions de postes.

Manipulations patronales

 

 

En annonçant l’embauche de 600 CDI d’ici fin 2025, la direction de Toyota -avec un ministre a l’appui- s’est offerte un coup de pub à l’occasion de la sortie de la 5 millionième Yaris. 

         Cette annonce de 600 embauches en CDI sur 1100 emplois précaires, prend les autres capitalistes de l’automobile à contre-pied. 

         Mais en réalité, dans les ateliers de l'usine Toyota, c'est la même offensive contre les travailleurs qu’à Michelin, Valéo ou Volkswagen. Au moins un poste de travail par ligne de 25 a été ou va bientôt être supprimé, ce qui augmente la charge de travail de tous les autres. En plus, la direction a déjà commencé à augmenter la production journalière de 1224 à 1254 voitures. Ce qui, au bout du compte, revient à une semaine de production gratuite supplémentaire par an.

         Les capitalistes amassent des milliards et mènent la guerre aux travailleurs partout, pour en avoir toujours plus. Chez Toyota comme ailleurs, le combat contre les licenciements, les suppressions de postes et les fermetures d'usines doit devenir le combat de tous.