mardi 25 février 2020

Élections municipales à Argenteuil : un candidat de toutes les couleurs à lui tout seul !


Un jour vert, un jour rose, un jour jaune, l’arc en ciel en quelque sorte ! En tout cas, du genre caméléon.




Le dernier tract de Philippe Doucet porte sur le… vert : « Ensemble, faisons d’Argenteuil une ville qui vire au vert ». On y voit effectivement le candidat en question assis sur un vélo et portant une casaque verte. C’est très amusant.
         On trouve dans ce quatre pages une rubrique intitulée « Non au projet cap Héloïse », c’est d’autant plus amusant dans la propagande de celui qui est à l’origine de ce projet. Mais pourquoi se gêner.
         Justement, dans la rubrique « Souvenez-vous avec Philippe Doucet ! Nous l’avons fait entre 2008 et 2014 », il y a encore plus amusant : la revendication de l’installation de stations et de bornes d’ « autolib » qui a finalement été un fiasco depuis, et que paie ou que paieront les habitants !
         Quant à nous, notre « Souvenez-vous avec Philippe Doucet », on se souvient très bien de son soutien sans faille à Hollande, à la loi El Khomri, au 49-3, à Manuel Valls, à ses hésitations à se rallier à Macron…

Fête-banquet de Lutte ouvrière à Argenteuil ce samedi 29 février


J-5



La fête de Lutte ouvrière à Argenteuil a lieu samedi prochain dans le complexe Jean Vilar. Ouverture des portes à 16 heures 30.
         Entrée libre pour les animations et pour le débat jusqu’à 19 heures, et pour l’allocution de Dominique MARIETTE à 19 heures 45.
         Pour l’apéritif, le repas du banquet et la soirée dansante, c’est 16 euros, et pour les enfants accompagnés de moins de 14 ans, 8 euros.

lundi 24 février 2020

Banquet-fête de Lutte ouvrière à Argenteuil samedi 29 février, salle Jean Vilar. Ouverture des portes à 16 heures 30


Ce soir, Nathalie Arthaud invitée au débat du soir sur LCI
À 22h00

Mexique : mobilisation contre les féminicides :


Mexique : l’horreur des féminicides

19 Février 2020

Le 9 février au Mexique, une jeune femme de 25 ans, Ingrid, a été retrouvée assassinée et éviscérée par son compagnon, un ingénieur de 46 ans. Ce crime sauvage a déclenché une réaction massive des femmes, qui ont manifesté dans les rues de Mexico, le 14 février.
« Pas une de plus », ont lancé les manifestantes, dont certaines portaient les foulards mauves des féministes ou les foulards verts des militantes pour le droit à l’avortement. Beaucoup se dissimulaient le visage avec des cagoules ou du maquillage, par crainte de représailles. Il y a eu des rassemblements et des manifestations d’hommage à cette jeune femme dans sept États du pays.
Les clichés de la victime et la confession de son meurtrier se sont étalés dans les journaux à sensation, ce qui a contribué à la fois à alimenter la colère des femmes contre un crime révoltant mais aussi contre la vénalité des marchands de papier. Cette colère s’est exprimée contre le journal La Prensa, dont plusieurs véhicules de livraison ont été saccagés et incendiés la veille de la manifestation. C’était la réponse aux propos désinvoltes du dirigeant du journal, qui ne voulait pas s’excuser de la manière dont il avait traité l’affaire, préférant le racolage à la dignité de la personne.
La société mexicaine est une des sociétés du continent américain où la vie humaine vaut le moins cher. Gangrenée par diverses mafias, allant des partis gouvernementaux, clientélistes depuis toujours, aux narcotrafiquants qui disposent de moyens suffisants pour corrompre ou éliminer ceux qui pourraient leur barrer la route, les meurtres y sont très fréquents.
Les meurtres de femmes ont longtemps frappé les ouvrières travaillant dans les usines sous-traitantes installées à la frontière nord du Mexique. Mais depuis 2015, dans cette société très machiste, les meurtres de femmes tuées par leur compagnon ont explosé. En 2019, on a recensé 1 006 assassinats de femmes, une augmentation de 145 % par rapport à 2015.
Six femmes mexicaines de moins de 15 ans sur dix sont victimes d’agressions physiques et sexuelles. Mais la très grande majorité d’entre elles ne portent pas plainte parce que la police ne donne pas suite, ou tient les propos stupides qu’on sert partout aux femmes agressées : il ne fallait pas sortir non accompagnée, ou ne pas porter de jupe trop courte.
Des manifestantes ont interpellé devant le palais présidentiel le président Andrès Manuel Lopez Obrador pour qu’il agisse contre les féminicides. Il a déclaré qu’il ne « ferait pas l’autruche », mais jusqu’à présent il s’est montré plus efficace contre les migrants qui tentent de rejoindre les États-Unis. Sa ministre de l’Intérieur a entonné le couplet : « Les revendications des femmes sont notre priorité. » Une enquête a été ouverte à propos de la diffusion des photos d’Ingrid. Le Parlement local de Mexico a déposé un projet de loi condamnant à de fortes peines de prison la divulgation de telles images. Mais la question des meurtres de femmes est sur la table depuis plusieurs années, sans que cela ait mis un terme à ce fléau. Pire, il a pris de l’ampleur.
« Mes amies me protègent, pas les policiers », scandaient des femmes dans la manifestation, conscientes que, pour les protéger, elles ne peuvent guère compter sur un État gangrené par la corruption. Les mobilisations de femmes ces derniers mois dans plusieurs pays d’Amérique latine, au Chili, en Argentine et au Salvador, montrent que ce n’est pas spécifique au Mexique.

                                              Jacques FONTENOY (Lutte ouvrière n°2690)

Airbus, truand et licencieur


Aux actionnaires de payer, pas aux salariés



Airbus a annoncé un plan de restructuration de plus de 2 300 postes partout en Europe, dans ses branches Défense et Spatiale.
La société a publié des résultats en déficit pour 2019, alors qu’elle est pourtant confortablement rentable puisque que les bénéfices ont plus que doublés pour atteindre près de 7 milliards d’euros. Même si ces résultats ont été plombés par les amendes qu’elle a dû payer à différents États européens pour faits de corruption.
C’est aux salariés qu’on présente la facture, pas aux actionnaires ! Les dividendes qui leur ont été versés depuis des années devraient servir à maintenir les emplois et les salaires des travailleurs menacés de les perdre.



Demain mardi matin sur France TV Info :  Interview de Nathalie Arthaud
À 07h50