lundi 15 juillet 2019

Capitalisme, barbarie… ou Révolution communiste


Si ce sont les milliardaires qui le disent...

 


Lors d’une rencontre entre super-riches, le milliardaire Ray Dalio, patron du fonds d’investissement Bridgewater, a déclaré : « Le capitalisme a évolué dans un sens qui ne fonctionne pas bien pour la majorité des Américains. Si nous ne nous mettons pas d’accord pour rénover et améliorer le système, nous aurons une forme de révolution ».
En effet, aux USA, mais aussi ailleurs, jamais depuis 1929 autant de richesses n’ont été concentrées entre aussi peu de mains, 0,1 % de la population (150 000 familles bourgeoises) possédant 20 % du patrimoine national.
Mais ce système n’est ni rénovable ni améliorable. Il faut donc tout faire pour que les craintes de Dalio et de sa classe se transforment en réalité. Préparons la révolution !

Oxfam, l’Afrique et les inégalités


Autant demander du lait à un bouc

 


L'ONG Oxfam exhorte les gouvernements des pays d'Afrique de l'Ouest à réduire les inégalités. Le constat est réel : dans cette région les populations manquent de tout. Elles subissent la violence de multiples bandes armées et celle de l'armée française.
Selon Oxfam, 1 % des plus riches Ouest-Africains gagne plus que tout le reste de la population de la zone. Mais ces riches-là ne sont que les comparses des Bolloré, Total, Bouygues, Castel et autre Rougier. C'est pour les aider à piller les richesses de l'Afrique que l'impérialisme français intervient pour soutenir les gouvernements corrompus et violents.
Cécile Duflot, directrice d'Oxfam ne peut l'ignorer, elle qui a été ministre de Hollande ; ce même Hollande qui a multiplié les interventions militaires en Afrique de l'Ouest.

Iran : une épreuve de force payée par la population. Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière de cette semaine


Iran : une épreuve de force payée par la population

10 Juillet 2019  

Alors que l’embargo décidé unilatéralement par Trump il y a plus d’un an asphyxie dramatiquement la population iranienne, les dirigeants de la République islamique viennent d’annoncer qu’ils ne respecteraient plus l’accord sur le nucléaire signé en 2015 avec les grandes puissances.
Concrètement, les dirigeants iraniens annoncent qu’ils vont augmenter la teneur en uranium 235, présent dans l’uranium naturel, au-delà des 3,67 % autorisés par l’accord de 2015. L’uranium 235 est celui qui permet les réactions de fission nucléaire. Selon le type de réacteur, pour produire de l’électricité, le taux d’uranium 235 nécessaire peut aller jusqu’à 20 %, voire plus. Mais pour produire des bombes, il faut dépasser les 80 %, un seuil bien loin des 4,5 % annoncés par les dirigeants iraniens.
En signant l’accord de 2015, l’Iran avait accepté les contrôles les plus intrusifs du monde, selon l’un des représentants de l’Agence internationale pour l’énergie atomique (AIEA) chargée de ces contrôles. Cette énorme concession aux dépens de leur souveraineté nationale avait permis aux dirigeants iraniens de réintégrer le marché mondial, pour vendre leur pétrole en échange de multiples produits. En dénonçant brutalement cet accord en mai 2018 puis en imposant un sévère embargo, respecté par tous les pays du monde sous peine de sanctions américaines, Trump a placé les dirigeants iraniens dans une impasse. Dénoncer à leur tour cet accord est une façon pour eux de montrer qu’ils ne reculent pas devant l’épreuve de force, en espérant que cette attitude leur permettra une réouverture des négociations.
En particulier, ils tentent de faire pression sur les dirigeants européens qui prétendent vouloir la poursuite des relations avec l’Iran, mais qui ont cédé à toutes les exigences américaines.
Quelle que soit l’issue de ce poker menteur dangereux, qui a conduit dernièrement à des affrontements militaires dans le golfe Persique, c’est la population iranienne qui paie le prix fort.
Chaque mois qui passe aggrave la pénurie dont elle est victime. En plus de cet embargo qui provoque une inflation record, elle subit les effets d’une série de catastrophes environnementales : pollutions, pénuries d’eau récurrentes, pluies diluviennes qui ont provoqué des inondations majeures et le déplacement de 500 000 personnes. Le tout s’ajoute à la dictature des mollahs et à la corruption permanente imposées au pays depuis quarante ans. Mais, en aggravant les souffrances des classes populaires iraniennes, les dirigeants impérialistes ne font que renforcer cette dictature.

                                     Xavier LACHAU (Lutte ouvrière n°2658)

Argenteuil, pollution sonore nocturne du transport ferroviaire de fret


Vraiment pas la peine d’en rajouter

 
Train de fret (Wikipédia)

Le mouvement « Val d’Oise environnement » a une revue, « agora 95 », très intéressante que je reçois. Dans le numéro d’avril 2018 de celle-ci, je viens seulement de lire un article mais qui m’avait échappé sur la pollution sonore dans un quartier d’Argenteuil que je connais bien,. Je pense qu’actuellement, la situation n’a guère changé…  

« Je suis domiciliée dans la rue d’Ascq à Argenteuil depuis mars 2016. Depuis, j’ai été confrontée aux bruits assourdissants des trains qui circulent jusque sous mes fenêtres. Ce qui m’a le plus interpellée, c’est le fait qu’il semble que ces trains n’ont aucune limité en terme d’horaires de passages. Ils circulent régulièrement jusqu’à 1 h 32 du matin pour s’arrêter et reprendre deux heures après dès 3 heures 38, ce qui nous laissent deux vraies heures de sommeil. Ils roulent aussi bien en semaine qu’en week-end (je notre leurs horaires de passage et les filme).
         Les nuisances sonores sont insupportables. Est-il nécessaire d’évoquer les vibrations que cela engendre ? je précise que toutes les habitations dans ce quartier d’Argenteuil sont toutes des immeubles anciens dont les murs sont très fins et il n’y a aucune isolation. Certains appartements comportent des fenêtres à double vitrage, d’autres pas. Quoi qu’il en soit, le double vitrage n’empêche absolument pas de réduire le bruit de ces trains de fret auquel s’ajoute le bruit de la vibration des vitres et des murs au point que c’en est assourdissant.  On ne s’entend plus parler lors d’un passage de fret… »  F.I., Argenteuil

Bonnes lectures (3) Alain Mabanckou, Les cigognes sont immortelles, le Seuil


Avec les yeux du jeune collégien Michel

 


Nous avons évoqué hier un livre très grave, celui de Philippe Lançon. Nous vous conseiller aujourd’hui un livre bien plus léger, celui d’Alain Mabanckou, l’écrivain originaire du Congo-Brazzaville, Les cigognes sont immortelles. Plus léger ne signifie pas que la gravité de la situation et de la réflexion n’est pas loin. Le résumé du Seuil étant excellent. Je vous le livre…

« À Pointe-Noire, dans le quartier Voungou, la vie suit son cours. Autour de la parcelle familiale où il habite avec Maman Pauline et Papa Roger, le jeune collégien Michel a une réputation de rêveur. Mais les tracas du quotidien (argent égaré, retards et distractions, humeur variable des parents, mesquineries des voisins) vont bientôt être emportés par le vent de l’Histoire. En ce mois de mars 1977 qui devrait marquer l’arrivée de la petite saison des pluies, le camarade président Marien Ngouabi est brutalement assassiné à Brazzaville. Et cela ne sera pas sans conséquences pour le jeune Michel, qui fera alors, entre autres, l’apprentissage du mensonge.
Partant d’un univers familial, Alain Mabanckou élargit vite le cercle et nous fait entrer dans la grande fresque du colonialisme, de la décolonisation et des impasses du continent africain, dont le Congo est ici la métaphore puissante et douloureuse. Mêlant l’intimisme et la tragédie politique, il explore les nuances de l’âme humaine à travers le regard naïf d’un adolescent qui, d’un coup, apprend la vie et son prix. »