mercredi 1 mai 2019

Manifestons le 1er mai !


Manifestons le 1er mai !

Un siècle après l’instauration de la journée des huit heures, les travailleurs doivent toujours défendre ce droit, comme tous ceux qu’ils ont acquis, contre une bourgeoisie qui ne cesse de partir à l’attaque.
Dans tous les pays, capitalistes et gouvernements à leurs ordres veulent faire payer à la classe ouvrière la crise de leur système économique, et cherchent à développer la concurrence entre travailleurs pour leur imposer une baisse de leur niveau de vie.
Face à ces attaques d’envergure, il est vital pour les travailleurs de défendre leurs intérêts de classe, qui sont les mêmes quel que soit le pays dans lequel ils vivent : le droit au travail, au logement, aux loisirs, c’est-à-dire de pouvoir mener une vie décente, y compris à la retraite.
Le 1er Mai, journée de manifestation internationale, est l’occasion de réaffirmer, comme le disait le Manifeste communiste de Marx et d’Engels : “Travailleurs de tous les pays, unissons-nous !”
Lutte ouvrière appelle à participer aux manifestations prévues ce jour-là, notamment à l’initiative de la CGT.

À Paris, la manifestation partira de Montparnasse
 à 14 h 30.


Vive la force de la classe ouvrière du monde

 

Même si nous irons nous-même à la manifestation parisienne, nous tenons à signaler que l’association Sous les couvertures à qui nous sommes en train de donner une partie de nos livres tiendra une brocante de livres à prix dérisoires à l’occasion de la fête « Soupe en Seine » qui se tient aujourd’hui au Parc des berges, de 11 à 19 heures. DM

Nathalie ARTHAUD sur BFMTV avant-hier : des mobilisations financières à géométrie variable. Pour Notre-dame, il y a de l’argent. Pour les hôpitaux, les écoles, la dépendance, c’est une autre histoire

SNCF : accident de Brétigny : la justice va juger un lampiste


Derrière le lampiste, la responsabilité de la SNCF et des gouvernements successifs



Les associations de victimes de l’accident ferroviaire de Brétigny-sur-Orge dénoncent le fait qu’un seul cheminot soit envoyé devant les tribunaux pour sa responsabilité dans le déraillement du train en juillet 2013 qui avait tué 7 personnes et blessé une trentaine. C'est, disent-elles, un bouc-émissaire.
Et pourtant la presse avait signalé à quel point le manque de personnel d’entretien était criant, comme en témoigne un mail d’un directeur de l’infrastructure réclamant d’urgence 200 agents supplémentaires pour « limiter la casse sur cette région ».
Ce qui est en cause c’est la politique d’économies faites sur le personnel d’entretien et donc sur la sécurité, bref la politique de la SNCF et des gouvernements successifs.

Essence : prix à la pompe : ça flambe


Et pendant ce temps-là les pétroliers font des affaires



Le prix des carburants flambe à nouveau. Par exemple, le sans plomb 95 vient d’atteindre son plus haut niveau à la pompe depuis 6 ans : 1,58 euro ! Dans la station la moins chère d’Argenteuil, en haut de l’avenue de Stalingrad, les prix augmentent tous les jours, et le SP 95 est en passe d’atteindre les 1,55 euro !
Cette fois ci ce serait, nous explique-t-on, la faute… à personne : les pétroliers jurent que le prix du brut ne bouge pas, le gouvernement dit que les taxes n’ont pas bougé…Il reste que ceux qui paient le prix fort sont, entre autres, les salariés, ceux qui n’ont d’autre choix que de prendre leur voiture pour aller travailler tandis que les trusts pétroliers affichent des profits arrogants.
En novembre l’annonce de l’augmentation du prix du gasoil avait déclenché le mouvement des gilets jaunes. Tout cela, et pas seulement les carburants, alimente la colère. Et les ministres feignent de s’en étonner !

Argenteuil : commerce, quartier d’Orgemont-Joliot-Curie


La disparition des salons de coiffure

 
Plus rien de tout cela (Photo Five prime)

La municipalité d’Argenteuil s’intéresse paraît-il au commerce. Elle a même édité une jolie brochure à cet effet. Mais nous savons ce qu’il en est dans la réalité. Si la situation n’est pas fameuse dans le centre, on peut aisément imaginer ce qu’il en est dans les quartiers périphériques où il n’est vraiment pas bon d’être vieux et sans voiture quand les commerce de quartier disparaissent les uns après les autres.
         Les habitants d’Orgemont-Joliot-Curie sont dans ce cas, malgré l’existence d’un centre commercial. Mais celui-ci propriété naguère d’AB-Habitat a été vendu lors du premier mandat du maire actuel qui présidait aussi l’Office HLM à ce moment-là.
         Samedi dernier, lors de notre activité militante du samedi matin, nous avons été interpolés par une ancienne, habitant le quartier, qui nous a manifesté son émoi devant la disparition des deux salons de coiffure qui pendant des années ont coexisté dans la galerie marchande. Aujourd’hui il ne reste plus qu’un barbier-coiffeur dont la clientèle est essentiellement masculine.
         Que font dorénavant les habitants de quartier qui veulent se faire une mise en plis ou une permanente lors de ce moment socialement tout particulier qui était la visite chez le coiffeur ?
           Prendre le bus pour aller dans le centre ?
     Le recul voire la disparition du commerce de proximité sont catastrophiques. Ils sont un aspect du recul social général dont les plus fragiles -parmi lesquels les anciens- sont les premières victimes.