dimanche 21 janvier 2018

Argenteuil, défense de Jean Vilar, après nous, le petit déluge sur la Seine


Un conte



Les lecteurs de L’Argenteuillais de cette semaine et de la tribune de la municipalité auront pu remarquer le caractère euphorique du contenu de celle-ci. Son titre aurait pu avec bonheur être remplacé par « tout va très bien madame la marquise ». Ce que racontent les édiles est à des années-lumière de ce que vivent les habitants.
         Dans le même numéro, dans l’encart « Les bords de Seine se renouvellent » (nous y reviendrons), un point a tout particulièrement retenu notre attention, celui où l’élu en charge de l’urbanisme écrit à propos de la salle de spectacle projetée : « Comme je l’ai indiqué en conseil municipal, la Ville veillera à ce qu’une offre en direction des associations soit maintenue, dans les mêmes conditions de plannings et de tarifs que celles pratiquées actuellement… ».
         « La Ville veillera » !  il faut apprécier ce verbe « veiller » qui n’engage strictement à rien. Le propriétaire décidera, et la Ville veillera, si le propriétaire est d’accord puisque c’est lui qui décide.
         On peut noter également la référence à « la Ville », la Ville et pas « la municipalité », et encore moins « je veillerai ».
         Au moins une chose réaliste dans ce qui ne relève pour le reste que du rêve. La municipalité actuelle et son adjoint à l’urbanisme ne se font aucune illusion sur leur avenir après 2020.


Et ça se prépare... malgré la censure du maire d'Argenteuil

Argenteuil : Lutte ouvrière, un tract : Lactalis, et non à la censure locale


Lutte ouvrière

Lactalis, irresponsable, à l'image du capitalisme

Après avoir contaminé des dizaines de bébés en France et dans le monde avec du lait à la salmonelle, le PDG de Lactalis a juré qu’il n’y avait eu « aucun manquement » dans son entreprise. Lactalis connaissait pourtant la présence de salmonelles dans son usine de Craon depuis août et l’a cachée aux autorités. Alors que les cas de bébés malades se multipliaient, elle a traîné les pieds pour rappeler ses produits. Gouvernement et médias insistent sur le culte du secret de Lactalis. Le scandale résulterait d’une situation exceptionnelle causée par un dirigeant très spécial.

Il est vrai qu’à la différence de beaucoup d’autres, son PDG, Emmanuel Besnier, 8ème fortune de France, ne faisait même pas semblant de jouer la transparence. Ainsi, il a toujours refusé de publier les comptes de son groupe, préférant payer une amende.

L’empereur qui domine le monde laitier avec 17 milliards de chiffre d’affaires, 246 sites de production dans 47 pays et 75 000 salariés, propriétaire de marques comme Lactel, Bridel, Salakis, La laitière, Président… appliquait la devise bien connue de certains milliardaires : « pour vivre heureux, vivons cachés ».

Ce groupe et son dirigeant sont bien à l’image des autres groupes capitalistes. Ce scandale met aussi en cause les enseignes de la grande distribution qui ont continué de vendre des lots devant être retirés de la vente. Et il n’est que le dernier en date de toute une série, de la vache folle aux moteurs truqués de Volkswagen, Renault et PSA en passant par le Médiator et les prothèses PIP.

C’est tout le système capitaliste qui est irresponsable car il a érigé le profit en dieu tout puissant, et, pour cacher cela, les groupes imposent le secret à tous les étages. Il y a les secrets de fabrication, les secrets comptables, le secret des affaires… Quant aux travailleurs qui constatent des manquements sanitaires dans leurs usines, ils sont menacés de licenciement s'ils les révèlent.

Ce secret sert surtout à cacher aux salariés ce que rapporte l’exploitation. Il sert à tromper le fisc. Il sert à tromper les consommateurs sur la marchandise. Il va à l’encontre des intérêts de toute la collectivité.

La seule façon d’empêcher de nuire les dirigeants de ce système irresponsable, ce sera de les soumettre au contrôle des salariés, des consommateurs et de la population.

Les salariés sont les mieux placés pour surveiller et dénoncer les agissements des dirigeants.

Pour la société tout entière, pour les intérêts des travailleurs, il est nécessaire de contester le sacro-saint respect de la propriété privée et de faire voler en éclats le secret dans les entreprises. 

Non à la censure ! Vive le banquet de Lutte ouvrière !
Depuis 1989, le maire d’Argenteuil, Georges Mothron, est le premier maire a refuser l’attribution d’une salle municipale pour l’organisation de notre banquet des amis de Lutte ouvrière qui rassemble chaque année des centaines d’habitants de la commune. C’est sa façon honteuse d’appliquer la démocratie. Il veut nous faire payer notre activité militante, en particulier notre engagement dans l’action contre la démolition de la salle Jean Vilar.
         Ce banquet aura néanmoins bien lieu, à Bezons cette fois, à la salle Aragon, dans les mêmes conditions que les années précédentes. Prix d’entrée pour cette fête qui commencera à 16 heures le 10 février : 15 euros pour les adultes, et 7 pour les enfants accompagnés.
         La meilleure façon de refuser la censure du maire d’Argenteuil est d’apporter votre soutien en participant au banquet de Lutte ouvrière. Réservation avec les coordonnés ci-dessous.

Crédit Mutuel : des paroles à la réalité…





Non au projet de licenciements au Républicain lorrain

                                                                      

Le Crédit mutuel, propriétaire d’une grande partie de la presse de l’Est, avait promis la garantie de l’emploi pour les salariés concernés par le transfert de l’imprimerie du Républicain lorrain vers celle de L’Est républicain basée à Houdemont.
En fait, 59 salariés pourraient être licenciés avec ce transfert qui doit devenir effectif ce premier semestre. Ces suppressions d’emplois, d’après la direction, seraient dues à des raisons économiques.
Transformer notre argent en profits spéculatifs et les emplois en chômage, les banques savent faire. Mais les salariés n’ont pas dit leur dernier mot à « la banque à qui parler ».

Cliniques privées : une victoire de travailleurs, clinique La Chataigneraie (Beaumont, 63)


Les grévistes ont gagné

Une centaine des 450 salariés de la clinique privée de Beaumont, dans la banlieue de Clermont-Ferrand, se sont mis en grève mardi 16 janvier dernier en réclamant l'augmentation des bas salaires, celle de la prime d'assiduité et le maintien de la prime de transport. Les 122 opérations programmées ce mardi et la plupart de celles du mercredi ont été annulées et reportées.
Dès le lendemain, mercredi en début d'après-midi, la direction accédait aux revendications des grévistes, parmi lesquelles la prime d'assiduité qui passait de 25 à 35 euros et la prime de transport de 48 à 200 euros par an sans aucune condition. La direction a dû renoncer à pouvoir remettre en cause la prime de transport si les prix des soins baissaient : cette condition choquait particulièrement les salariés.
Les grévistes ont eu raison de se faire entendre : la lutte paie !



 
 

Super U : pas super pour les travailleurs


Mulhouse, grève sur le site U Logistique frais

Depuis mercredi soir 17 Janvier 2018, une grève a lieu à la centrale d’achat U produits frais à Mulhouse. Cette grève a démarré quand la direction a menacé de sanctions deux représentants syndicaux. Elle ne tolère pas qu’il puisse y avoir la moindre contestation dans cette entreprise.
D’autre part, les travailleurs en grève considèrent que la direction n’a pas respecté le protocole de fin de conflit signé lors d'une précédente grève au printemps 2017. Elle veut défalquer des heures de grève des salaires aujourd’hui.
La seule limite à la dictature patronale, c'est la grève, la mobilisation. Chez Super U comme ailleurs.