samedi 18 novembre 2017

Argenteuil, travailleurs territoriaux : 300 euros de plus par mois pour tous !


On ne fera pas rifseep de cette façon au porte-monnaie des travailleurs !


Des discussions ont lieu actuellement à Argenteuil comme ailleurs pour la mise en place du « RIFSEEP », (régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des sujétions, de l'expertise et de l'engagement professionnel dans la fonction publique de l’État). Ce régime indemnitaire a vocation à remplacer la plupart des primes et indemnités existantes au sein de la fonction publique française. Une véritable usine à gaz !
         500 euros annuels sont en jeu à Argenteuil. Pas pour tout le monde, car les décrets d’application ne sont pas encore parus pour tous les métiers ! Et cette prime, pour résumer et pour l’essentiel, est conditionnée par l’assiduité… Les malades sont dans le collimateur.
         Bien évidemment, dans l’absolu, cette somme serait bien sûr la bienvenue, même si elle ne représente que 45 euros mensuels, sous forme d’une prime, par définition non intégrée au salaire. Cela ne représente qu’une toute petite fraction de la perte du pouvoir d’achat que nous avons perdu ces dernières décennies.
         Ce dont les travailleurs de la fonction publique comme des autres secteurs du privé ont besoin, c’est d’un salaire qui leur permette de vivre. Aujourd’hui, pour cela, le minimum est bien de 1800 euros net de salaire de base. Cela signifie une augmentation minimum de 300 euros de plus par mois pour tous.
         A Argenteuil, tout cela sera discuté lors des deux réunions d’information syndicale qui auront lieu après-demain lundi 20 novembre.



Argenteuil Défense de Jean Vilar. Du meilleur, du 2017, pour Jean Vilar !


Une rénovation avec les possibilités techniques et sonores de 2017 !



Pour terminer avec les commentaires du premier-adjoint de la Ville suite à la conférence de presse du Comité Jean Vilar, celui-ci a aussi déclaré à La Gazette : « Les membres du comité Jean-Vilar ont une vision d’arrière-garde par rapport aux besoins, en terme de qualité technique et sonore qu’on doit trouver dans une salle de spectacle, d’une commune de 108 000 habitants. »
         Au niveau de la « vision », monsieur Péricat peut garder la sienne et n’a pas besoin de prendre les membres du Comité Jean Vilar pour des imbéciles. Nous lui concédons donc que la « qualité technique et sonore » d’une salle de spectacle que l’on peut espérer en 2017 n’est pas celle de 1970. Mais qui a dit hormis l’adjoint que nous nous contentions de l’état actuel de la salle Jean Vilar que, par ailleurs, sur l’essentiel, les municipalités successives d’Argenteuil dont pour deux d’entre elles au moins il a fait partie, ont laissé dépérir !
         C’est ce que le Comité Jean Vilar exprime lorsque sa pétition demande la « rénovation » de la Salle Jean Vilar. Et si la municipalité voulait la reconstruire, il n’y a même aucun problème !
         Mais ce n’est pas cela dont il s’agit, et monsieur Xavier Péricat le sait pertinemment. Ce dont il est question aujourd’hui, c’est de la vente à un promoteur privé d’un terrain tout à fait particulier des berges de Monet pour mettre en place un projet désastreux. C’est de la disparition d’une salle des fêtes propriété des habitants. Avec comme « produit d’appel » la construction d’une salle de spectacle privée dont le cadre futur de l’utilisation municipale au bénéfice de la Ville et des Argenteuillais  n’a même pas été fixé en amont !
         Sur ces différents points, que répond notre édile autoproclamé d’avant-garde !  

« Défense de Jean Vilar »
Rassemblement devant le Figuier blanc
Jeudi 23 novembre
19 heures 30

Education nationale, de multiples raisons de se mettre en colère


Tiens, c’est au Havre, mais la situation ressemble étrangement à ce qu’elle est à Argenteuil comme ailleurs. Une manifestation vendredi prochain à Argenteuil ? 

Les enseignants en colère



Lors de la manifestation du 16 novembre au Havre, il y avait une banderole commune à tous les enseignants de la ville. Les enseignants présents dénonçaient les conditions d'enseignement dans les réseaux d'éducation prioritaire renforcés, dits « REP+ ».
Depuis le retour des vacances de novembre ils se mobilisent et le 9 novembre beaucoup d'instituteurs de ces écoles des quartiers populaires étaient en grève : au Havre, au moins 4 écoles étaient fermées.
En imposant des classes de CP à 12 élèves dans certaines écoles, sans créer le moindre poste et en utilisant des moyens déjà existants, autrement dit en « déshabillant Pierre pour rhabiller Paul », le nombre enseignants remplaçants s'est réduit comme peau de chagrin. Récemment, il a été demandé à des remplaçants de Dieppe de venir faire des remplacements au Havre !
L'inspection académique de Rouen a reconnu qu'il y avait des dysfonctionnements et s'est engagée à ce que la situation soit mieux gérée à partir de janvier.
A moyens humains constants, on se demande comment… en tout cas les enseignants des « REP+ » n'ont pas l'intention qu'on les oublie.

Crèches et pollution industrielle des sols. Pas qu'à Paris


Premiers pas sur sols dangereux



La presse vient de révéler que les sols d’une trentaine de crèches parisiennes situées sur d’anciens sites industriels sont pollués au plomb, au mercure, au benzène ou au trichloréthylène. Au point que, pour une partie d’entre elles, il y a nécessité de mesures sanitaires comme de restreindre l’accès aux sols nus ou enherbés. Cela concernerait aussi quelques lycées.
Des industriels ont pollué les sols en toute opacité, et laissent à la collectivité la charge d’en subir les conséquences et de réparer, tant bien que mal, leur négligence et leur nuisance.

Venezuela Etats-Unis : les vautours en action


Les vautours acèrent leurs griffes



PDVSA, la compagnie pétrolière vénézuélienne, vient d’être placée en défaut de paiement en raison du non-paiement des intérêts sur une partie de sa dette.
Cette décision des créanciers participe d’une véritable offensive politique des Etats-Unis. Ceux-ci interdisent toute renégociation et tout accord sur cette dette aux banques américaines en invoquant l’absence de démocratie dans ce pays. Un comble quand on sait comment ils maintiennent à coups de milliards et d’interventions militaires les pires régimes sur cette planète. La vraie raison est qu’ils n’ont jamais digéré que Chavez hier et son successeur Maduro refusent de courber l’échine devant les exigences des Etats-Unis.