jeudi 21 septembre 2017

Paris : Nathalie ARTHAUD à la manifestation, Interview

Ordonnances, politique gouvernementale, Travailleurs actifs et retraités : tous dans l'action !


Aujourd’hui 21 septembre
A Paris : 
Manifestation contre les ordonnances Macron
à 14h00
Départ Montparnasse
Lutte Ouvrière appelle à participer aux manifestations du 21 septembre contre les attaques anti ouvrières du gouvernement.
A Paris, le cortège de Lutte Ouvrière se retrouvera à 14h00 au métro Vavin


A Argenteuil, dès 11 heures, devant la Sous-préfecture
Retraités : attaqués comme les autres

Après trois années de blocage, les pensions de retraite vont augmenter de… 0,8 % au 1er octobre prochain. Les retraités n’auront pas le temps de profiter de ces quelques euros supplémentaires car, dès le 1er janvier, tous ceux dont la pension dépasse 1 200 euros par mois se verront prélever 1,7 % de CSG en plus.


Cette minuscule augmentation n’est même pas un cadeau gouvernemental pour faire avaler la potion amère de la CSG. Elle résulte de l’inflation officiellement constatée au cours des douze derniers mois. Depuis la réforme de Balladur en 1993, les pensions ne sont plus indexées sur l’augmentation moyenne du salaire des actifs mais sur les prévisions d’inflation pour l’année à venir. Cela a permis de réduire drastiquement les pensions. Depuis 2016, la revalorisation est calculée sur l’inflation constatée et non plus estimée. Les retraités n’y ont rien gagné, tant les chiffres de l’inflation sont arrangés et peu transparents.
En 2015, le patronat refusant d’augmenter ses cotisations, les syndicats gestionnaires des caisses de retraites complémentaires du privé, l’Agirc et l’Arrco, avaient décidé de bloquer les pensions pour trois ans. Gelées depuis 2013, les retraites complémentaires, qui représentent jusqu’à un tiers des pensions, resteront au congélateur.
Pendant sa campagne, Macron avait promis de revaloriser le montant scandaleusement faible du minimum vieillesse (allocation de solidarité aux personnes âgées) pour le porter de 803 à 900 euros. Le gouvernement a confirmé cette promesse… mais d’ici la fin du quinquennat, en 2022 ! Combien de retraités seront décédés avant d’avoir pu bénéficier de la moindre revalorisation ?
Neuf organisations syndicales appellent les retraités à manifester le 28 septembre contre la hausse de la CSG et pour la revalorisation des pensions. Il faut que cette journée soit un succès. Mais, puisque Macron et les patrons attaquent tous les travailleurs, actifs ou retraités, c’est à une mobilisation tous ensemble qu’il faudra parvenir pour inverser le rapport de force.

                                                    Xavier LACHAU (Lutte ouvrière n°2564)












Argenteuil Joliot-Curie : un quartier qui ne semble guère intéresser les "décideurs"


Inadmissible

A Joliot-Curie, l’appartement rue Yves Farge dont nous parlons régulièrement, inoccupé depuis le printemps 2015 suite au décès de son locataire, a été apparemment refait mais n’a toujours pas été attribué… alors que des milliers et des milliers de demandes de logements n’ont pas de suite sur la localité.
         Deux ans et demi… 

Une belle salle de spectacle et de répétition pourtant

Toujours rue Yves Farge, un centre de loisirs est en construction sous les fenêtres même des habitants de l’immeuble, ce qui réduit d’autant le parking des locataires.
         Il n’y avait pas une autre place pour le construire ?
         Il est vrai qu’aucune consultation n’a été menée. Comme pour le « projet Héloïse », c’est une décision personnelle de l’ancien maire que le maire actuel a totalement fait sienne, sans se poser de problème.
         Par ailleurs, on se demande quel sera l’avenir de la salle Sochon dont les ouvertures donnant sur cette rue Yves Farge sont dorénavant obstruées…
         Une salle de spectacle qui pourrait être pourtant très importante pour aider à la vie collective du quartier…
Un quartier à l'abandon

Education semaine de quatre jours rétablie dans la précipitation à Ermont (95) comme dans bien des communes


Un maire qui navigue à vue sur le dos des parents !

 Ermont fait partie de ces villes qui se sont précipitées pour supprimer le mercredi matin à l'école.
         Outre les problèmes professionnels posés aux parents qui travaillent, la mairie a durci, une fois de plus, les conditions d'accès aux activités périscolaire. Le maire, Hugues Portelli, est un habitué de ces durcissements, introduits petit à petit, au fil des années.
         En cette rentrée, la pilule passe mal auprès des parents. Pour inscrire son enfant à ces activités, il faut le faire avant le 15 de chaque mois, et sur un portail internet. Non seulement il est impossible pour certains parents de savoir si longtemps à l'avance quels seront leurs jours de travail ("flexibilité patronale" oblige, une flexibilité qui plaît tellement au maire d'Ermont), mais en plus, le site internet est parfois inaccessible. Le maire parle de "cafouillage". Est-ce le mot exact ? "Mépris" des familles aurait été plus approprié.
         Un mépris dont le sénateur-maire est coutumier. Il y a quelques années il avait supprimé une école, dénonçant  des baisses de subventions aux mairies, réelles il est vrai, mais baisses qu'il votait en tant que sénateur...
         Les parents se mobilisent, font signer une pétition. Le maire doit se débrouiller avec ses propres décisions, et accueillir tous les enfants !

PS vend son siège, politique identique, hier et demain, stop


Un siège qui bouge pour une politique qui restera la même

 


Après s’être vendu durant des années au patronat, le Parti socialiste va mettre en vente son siège de 3000 m2, rue de Solférino, situé en plein cœur de Paris. En cause, sa déroute électorale récente,  qui va lui faire perdre près de 100 millions sur cinq ans de financement public. Sa direction prétend que, libérée de cette charge, elle se consacrera à « préparer l’avenir ». Certains ont même évoqué une délocalisation en banlieue.
         C’est ce que pense l’ancien député-maire d’Argenteuil qui a déclaré que «c’est l’occasion de rebondir. Il faut écrire une nouvelle histoire».
         A Paris ou en banlieue, le cœur patronal du PS restera le même. Sur ce plan, Philippe Doucet en connaît un rayon. Et ce n’est pas un déménagement, qu’il ait lieu à Paris ou en banlieue populaire, qui va y changer quelque chose !