mercredi 26 juillet 2017

Argenteuil travailleurs Territoriaux : ils auraient le droit de l'ouvrir, pas nous ?


Suite de notre chronique estivale des travailleurs territoriaux

Devoir de réserve ou « devoir de la boucler » ?

 
Dans son courrier dont nous parlions hier au sujet du Figuier blanc, la directrice générale des services évoque le « devoir de réserve ». Si les agents de la Ville ont bien compris, elle recommande par ailleurs aux organisations syndicales de ne pas utiliser la liste de diffusion de la collectivité qui comprend l’ensemble des adresses internet des agents.
         Partout dans la fonction publique, les responsables utilisent ce « devoir de réserve » pour que les travailleurs se taisent.
         Quant à ladite liste de diffusion, ce serait la énième concrétisation de l’inégalité qui règne entre ceux qui ont le pouvoir et qui revendiquent le monopole de la communication, et ceux sur lesquels ce pouvoir s’exerce et qui n’auraient droit que de subir et de se taire.
         Une inégalité qui est la seule réalité vraie derrière l’emballage intitulé « dialogue social ».
 

Sur le dessin suivant, il suffit de remplacer « jeune » par « travailleur » en espérant pouvoir bientôt remplace « Mai 68 » par 2017 ou 2018 !
 
 

PSA : l'acharnement du patronat contre les militants


Le patronat de l’automobile contre les militants

D’une « amie Facebook », travailleuse dans l’automobile :

« Devinez quoi ? Mon cher patron m'invite à sanction disciplinaire par lettre recommandée. Décidément même en vacances il pense à moi .j'en suis toute émue. ! »

         Signez la pétition contre la répression syndicale chez PSA. Plus que jamais, durant les vacances, elle circule.
 
 

Argenteuil Semperit les initiatives et la lutte continuent


On nous informe 

La multinationale SEMPERIT (Autriche)Vient de décider de tirer un trait sur notre usine d’ARGENTEUIL qui produit des Bandes Transporteuses (tapis roulants pour les Mines).
Les 88 salariés menacés de licenciement ont décidé de dire non à la fermeture de leur site de production. Les commandes existent, c’est le service commercial situé à LEVALLOIS (92) qui les engrangent. Mais SEMPERIT préfère les faire fabriquer en POLOGNE et en CHINE pour de meilleurs profits.
Les ouvriers et les salariés d’ARGENTEUIL et de LEVALLOIS disent : NON AUX LICENCIEMENTS BOURSIERS !
 

Mercredi 19 juillet les salariés de Semperit d’Argenteuil  étaient au tribunal de Pontoise :  ils assignaient en référé au civil leur employeur.
 

Ils remettent en cause différentes « irrégularités » dans la procédure engagée par Sempertrans France Belting Technology (SFBT), filiale du Groupe Semperit, en vue de la fermeture du site. Mais l’audience a été renvoyée au 2 août prochain suite à une erreur d’orientation du dossier.
 

L’avocat des salariés, Me Abdelkader Hamida, explique notamment que la loi impose depuis 2015 une consultation annuelle du comité d’entreprise sur les orientations stratégiques de l’entreprise. « Cette consultation n’a jamais eu lieu, il y a un défaut de consultation du CE préalable au plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) annoncé le 30 juin », souligne-t-il.
 

L’audience a été renvoyée au 2 août prochain, à 9h30.

Venez les soutenir au tribunal de Pontoise, 3 Rue Victor Hugo, 95300 Pontoise.



Petit souvenir

APL : le mépris d'une bourgeoise


O'Minable !

A propos de la diminution de l’APL prévue par le gouvernement, une députée En marche s’est fait remarquer en déclarant : « Ça va messieurs, dames. Arrêtez. Si à 18, 19 ans, 20 ans, 24 ans vous commencez à pleurer parce qu'on vous enlève cinq euros, qu'est-ce que vous allez faire de votre vie?»

         Voilà le mépris dont sont coutumiers ceux qui ne savent pas précisément ni la vie que connaissent les travailleurs ni leurs difficultés. Des travailleurs et nombre d’étudiants pour lesquels un euro en plus ou en moins fait la différence.

         Cette dame s’appelle O’Petit. On ne se moque pas des noms, paraît-il, mais là tout de même nous ferons une exception. O’Petit, c’est encore trop grand. Oh minable, plus certainement.

Karl Marx, Lenine, des noms qui leur font toujours peur


Un étonnement très sélectif

 

                                           Karl Marx - Wikimedia commons

En Lorraine, un journaliste du journal du cru, le Républicain lorrain, évoque les rues qui portent le nom de Marx ou Lénine et se demande si cela est facile à porter pour les habitants. Ce rédacteur s’occupe comme il peut, surtout en cette période de vacances…

Comme souvent, ce journaliste pas très futé assimile Marx et Lénine à des régimes qui n’ont guère à voir avec eux.

Mais le journaliste devrait pousser son enquête : comment se fait-il que dans ce pays dont on nous ressasse qu'il est "le pays des droits de l'Homme", On donne à des rues le nom d'assassins tels que Adolphe Thiers, le massacreur de la Commune, ou le général Bugeaud, l’enfumeur de la conquête de l’Algérie, pour ne citer que ceux-là ?

A Argenteuil, le boulevard Karl Marx se porte bien. Quant au boulevard Lenine du Val-Sud, s’il a naguère été débaptisé lors du mandat n°1 de l’anti-communiste G. Mothron 1, il est toujours dans les cœurs.
 

 
Cette brève est pour nous l’occasion d’informer que les Editions Les bons caractères viennent de rééditer à l’occasion de cette année où l’on fête le centième anniversaire de la Révolution russe les trois tomes d’extraits des œuvres de Lenine, publiés à la fin des années 1920 en France par les éditions du Parti communiste, et présentés par un témoins de la Russie de la Révolution, Pierre Pascal.