mercredi 1 mars 2017

Nathalie ARTHAUD : notre campagne



Notre Editorial de la semaine

Présidentielle : Nathalie Arthaud fera entendre le camp des travailleurs

Après que Sarkozy, Juppé, Hollande et Valls ont été évincés de la campagne, on nous a promis une présidentielle inédite. « Tout peut arriver », ont expliqué les commentateurs. En réalité, tout est déjà joué… au profit du grand capital. Car les principaux candidats veulent le servir.

Fillon, poursuivi pour avoir détourné un million d’euros d’argent public au profit de sa PME familiale, droitise encore sa campagne pour faire diversion. Parce que quelques casseroles perturbent ses déplacements, il dénonce sans rire un « climat de quasi-guerre civile » ! En réalité, de la suppression des 35 heures à la hausse de la TVA, c’est lui qui prépare… la guerre sociale contre les travailleurs !

Macron a présenté un programme s’adressant aux « grands intérêts financiers » dénoncés il y a quelques mois par Bayrou, qui vient pourtant de se rallier à lui. Il veut pérenniser le CICE et le pacte de responsabilité, ces cadeaux de plusieurs dizaines de milliards au patronat. Comme Fillon, il veut supprimer des postes de fonctionnaires (120 000). Il veut augmenter la CSG, économiser 15 milliards sur l’assurance maladie et 10 milliards sur l’assurance chômage, et exonérer les actions et les obligations de l’impôt sur la fortune, c’est-à-dire l’essentiel de cette taxe dérisoire. Si, comme il le promet, il baissait la taxe d’habitation, un impôt certes injuste, ce serait aux dépens des communes les plus pauvres. Tout son projet est pour les riches.

Le Pen s’échine à se montrer différente de Macron et de Fillon. Mais, pas plus qu’eux, celle qui se prétend « candidate du peuple » ne touche aux riches. Son programme ne contient aucune mesure s’en prenant à leur fortune. Au contraire, elle est favorable aux cadeaux faits au patronat, comme le CICE. En revanche, elle s’attaque aux étrangers. C’est-à-dire à des migrants qui fuient la guerre ou une dictature féroce, ou encore à des travailleurs parfois ici depuis 5 ou 10 ans, qui font tourner les chantiers, nettoient les bureaux et les trottoirs ou travaillent dans les cuisines des grands restaurants. Diviser les travailleurs, c’est servir les capitalistes. Avec Trump, dont Le Pen est le sosie féminin, on voit comment un gouvernement peut pratiquer la démagogie contre les étrangers, tout en étant composé de multimilliardaires.

Hamon et le PS tentent de faire oublier le bilan des années Hollande. Celui-ci a accédé à l’Élysée avec le soutien de Hamon, des écologistes, du PCF et de Mélenchon. Hollande avait promis de faire reculer le chômage et celui-ci a flambé. Les entreprises ont encaissé les aides, comme PSA, qui vient d’annoncer un bénéfice record de 2,15 milliards d’euros. Cette firme, qui se prétendait au bord de la faillite en 2012, a fermé une usine et supprimé au total 17 000 emplois, pour le plus grand bonheur de ses actionnaires ! Les voilà, les bénéficiaires du PS au pouvoir !

Les principaux candidats ont en commun le même parti pris : sans les capitalistes, pas de croissance, pas d’emplois. Du coup, il faudrait bichonner les patrons et accepter leurs quatre volontés. Mais non ! Ce sont les travailleurs qui font fonctionner toute la société et produisent toutes les richesses. Leurs emplois, leurs salaires, leurs conditions de travail et leurs pensions de retraite doivent passer avant les revenus des actionnaires et des PDG. Les travailleurs doivent mettre en avant leurs exigences. C’est le sens de la candidature de Nathalie Arthaud, présentée par Lutte ouvrière. Comme Arlette Laguiller, à qui elle a succédé, ce n’est pas une politicienne. Elle ne dit pas « votez pour moi et votre vie changera ». C’est une salariée qui se présente pour faire entendre le camp des travailleurs.

Face au drame du chômage, qui touche six millions d’entre nous, il faut répartir le travail entre tous, sans perte de salaire. Il faut prendre sur les profits, passés et présents, pour financer cela. Il faut interdire les licenciements et les plans de suppressions d’emplois.

Alors que le pouvoir d’achat ne cesse de se dégrader, il faut augmenter les salaires et les pensions d’au moins 300 euros. Aucun salarié ne doit gagner moins de 1800 euros net.

Alors que des entreprises comme Vivarte (André, La Halle…) invoquent des pertes pour justifier la suppression de milliers d’emplois, il faut lever le secret des affaires. Les travailleurs doivent pouvoir contrôler les comptes des sociétés.

Voter Nathalie Arthaud, c'est voter pour faire entendre collectivement ces exigences, en faire des objectifs de lutte pour demain, face au futur président, quel qu'il soit.


Nathalie dans les médias


Vendredi 3 mars
Europe 1 : Nathalie Arthaud invitée de l'émission "Ça pique mais c’est bon"
à 12h00
lundi 6 mars
Public Sénat / Sud Radio : Nathalie Arthaud invitée de la matinale
à 08h00
vendredi 10 mars
Radio Classique : Nathalie Arthaud est l'invitée du matin
à 07h50


La brochure de campagne, dernière version  

https://www.lutte-ouvriere.org/sites/default/files/documents/faire-entendre-le-camp-des-travailleurs-1702.pdf

Argenteuil : vente de "Jean Vilar" : où en est-on ?


Mettre sur la place publique toutes les données financières

Le conseil municipal d’Argenteuil a lieu ce soir à 19 heures. Le point essentiel de ce conseil concerne les « orientations budgétaires ». Un nouveau conseil devra être convoqué avant le 31 mars pour le vote du budget lui-même.

         A ce propos, nous aimerions savoir où en est la vente inadmissible du terrain « Jean Vilar » ? Un certain nombre de conditions ont été mises par l’acquéreur à cette vente votée il y a un an ? Vraiment où en est-on ? D’autant qu’il y a une enquête « d’utilité publique » en cours qui doit nécessiter un nouveau vote du conseil municipal une fois qu’elle sera terminée ?

         Nous défendons avec Nathalie ARTHAUD dans cette campagne électorale la levée du secret commercial et industriel, et la nécessité du contrôle des comptes des entreprises par les travailleurs. Cela vaut bien évidemment pour les organismes d’Etat et les collectivités locales.

         A nous, tous ensemble, d’aider à mettre ces éléments qu’ils voudraient garder secret sur la place publique.

Rénover, certes. Détruire, non !


PCF, Hue,... Macron : sur le terrain des places et de l'électoralisme


Suites logiques

 
L’ancien secrétaire général du PCF, Robert Hue et son groupuscule avaient un temps déclaré vouloir présenter un candidat à l’élection présidentielle. Celui-ci vient d’annoncer qu’il jetait l’éponge et qu’il se ralliait à… Macron.

         Ce ralliement crée une petite effervescence sur les réseaux sociaux, en particulier à Argenteuil dont Hue fut le député et où il a travaillé quelques années à l’hôpital du lieu, avant d’entamer sa petite carrière politicienne et de contribuer à la régression de l’influence du PCF.


         Tout cela est certainement triste pour les militants sincères du PCF qui ont contribué à propulser ce type de dirigeants. Mais son parcours actuel et celui de ses quelques partisans n’a rien d’étonnant. Il est dans la lignée de ce que produisent l’électoralisme et le vivier politicien, univers fait de petites manœuvres, de combines, de plans de carrière, et de ralliements. Bien évidemment à des années-lumière de l’engagement militant, de l’idéal communiste et du combat pour abattre le capitalisme.

A Argenteuil, grande fête locale de Lutte ouvrière

Complexe Jean Vilar

A partir de 17 heures (entrée libre)

Musique classique - Librairie-Badges

A 17 heures 30, débat :

« Les communistes révolutionnaires dans les élections présidentielles »

 A 19 heures (entrée libre)

Meeting

De Nathalie ARTHAUD

 

Puis, à 20 heures, sur réservation

L’Apéro, le banquet, suivi de la soirée dansante.

Un moment de musette puis le groupe des

« moonlights swampers »

 

Réservez vite maintenant : 15 euros, 7 pour les enfants accompagnés de moins de 14 ans. Chèques à l’ordre de « D. MARIETTE »

Pour tout contact : 06.99.49.98.64. et MDommarie@aol.com

 


 

SNCF, Vinci et compagnie : grande vitesse pour les profits


LGV Tours Bordeaux
Les profits sont sur les rails

 

Hollande est venu inaugurer la nouvelle ligne à grande vitesse entre Tours et Bordeaux. Si les usagers, du moins ceux qui auront les moyens de se payer le voyage, vont y gagner une heure de trajet, les trusts du BTP et les financiers vont y gagner des milliards.

         Cette ligne à grande vitesse a été réalisée au travers d'un partenariat public-privé : sa construction et surtout son exploitation ont été concédées pour 50 ans à un consortium, Lisea, dominé par le trust du BTP Vinci, à hauteur de 33%, et deux fonds d'investissement, pour 20 et 22%. Ainsi, pendant 50 ans, la SNCF et tous ceux qui feront passer des trains paieront à ces requins des péages à raison de 22 euros par kilomètre.

         Au bilan de ces péages, la SNCF annonce déjà qu'elle sera sur cette ligne en déficit. Il est facile de prévoir que ce seront les usagers et l'Etat et les collectivités qui paieront la facture. Par contre, pour les trusts et les financiers, il n'y a que des bénéfices qui sont annoncés !

         Hollande, qui a passé son quinquennat à distribuer des cadeaux aux entreprises, est venu fêter avec la LGV un des plus somptueux que l'Etat leur ait fait ces dernières années.
 
Profits à la... pelle
 

 

Education : remplacement : des dizaines de milliers de postes nécessaires


Une situation tout aussi inacceptable à Argenteuil

 

Gennevilliers - Ecoles maternelles
Mobilisation de parents d'élèves

 

Lundi 27 février, des parents d’élèves en colère de Gennevilliers se sont rendus auprès de l’inspection académique à Nanterre pour dénoncer la situation de plusieurs écoles maternelles et primaires où les enseignants, absents pour congé maternité ou en arrêt maladie, ne sont pas remplacés. Cette situation révoltante qui dure depuis plusieurs années, dans de nombreuses écoles, en particulier des quartiers populaires, est le produit des suppressions de postes d’enseignants.

         Les parents d’élève de Gennevilliers ont mille fois raison de se mobiliser car c’est le seul moyen de faire réagir les gestionnaires cyniques du ministère de l’Éducation nationale qui sont prêts à sacrifier l’éducation des enfants pour faire des économies.