lundi 2 mai 2016

Assurance-maladie, médecins et conscience


Le gouvernement veut transformer des médecins en flics

 L’Assurance-maladie propose une prime aux médecins s’ils donnent des arrêts de travail d’une durée de référence fixée par l’Assurance-maladie. Et la ministre de la Santé a justifié cette proposition en précisant que les médecins prescrivant « trop » d’arrêts maladie n’auront « pas de valorisation financière ». Elle leur propose une carotte contre le serment d’Hippocrate.

Le prétexte de ce flicage des malades et des pressions sur les médecins est le déficit de la Sécu. Bizarrement, le gouvernement ne propose pas de fliquer les entreprises, les services de l’Etat, les hôpitaux ou les collectivités locales comme celle d’Argenteuil dans certains services, qui usent les travailleurs jusqu’à ce qu’ils soient obligés de s’arrêter. Bizarrement, il ne propose pas encore moins d’utiliser les milliards de subventions au patronat, versés par l’Etat, pour combler le déficit de l’Assurance maladie.

Dur avec les malades, couard avec les patrons, c’est ça un gouvernement dit de gauche.

Services publics utiles à la population : la peau de chagrin


Nos camarades de Bezons nous communiquent
 
Trésorerie de Bezons : pas de quoi se réjouir !

 
La direction des finances accuse la CGT de vouloir faire peur aux agents des finances en tenant des propos alarmistes sur la disparition de la trésorerie de Bezons. Selon elle, la fermeture de la trésorerie de Bezons ne serait pas à l'ordre du jour, seul le service des impôts sera transféré à Argenteuil...  C'est un engagement limité dans le temps qui ne change rien aux suppressions de postes ni aux fermetures déjà programmées dans d'autres villes du département.
       ServLes agents et les usagers de Bezons ne devraient pas se sentir concernés par ces attaques ?

 

dimanche 1 mai 2016

1er Mai : la manifestation des travailleurs du monde


Manifestons le 1er mai !

Le révolutionnaire Karl Liebknecht manifestant le 1er mai 1916 contre le guerre 
125 ans après sa première proclamation, le 1er mai reste la journée internationale des travailleurs. Il ne s’agit pas seulement de commémorer les luttes passées mais d’affirmer la nécessité des luttes présentes et futures, jusqu’au renversement définitif du capitalisme sur toute la planète.

         Les récentes manifestations contre la loi El Khomri le prouvent : patronat et gouvernement attaquent les droits des travailleurs et il est nécessaire de leur résister. Mais ce n’est pas seulement en France que les possédants passent à l’attaque. Rien qu’en Europe, de l’Angleterre à l’Espagne, de la Grèce à l’Allemagne, ils défendent leurs privilèges par des plans d’austérité qui s’en prennent aux conditions de travail, au niveau de vie, aux services utiles à la population.

         Qu’ils aient ou non un emploi, qu’ils vivent dans leur pays ou qu’ils aient dû le quitter, chassés par la misère et les guerres, les travailleurs ont des intérêts communs par-delà les frontières. Les possédants défendent leurs intérêts de classe. Le 1er mai est l’occasion pour les travailleurs d’affirmer les leurs.

         Lutte ouvrière appelle à participer aux manifestations qui auront lieu dans différentes villes.

À Paris : rendez-vous à 15 heures place de la Bastille

Lutte Ouvrière se rassemblera devant la gare de Lyon, à l'angle de la rue de Lyon et du boulevard Diderot, à partir de 13h30.

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Presse en difficulté, culture en recul


Lisez la presse, et surtout, lisez la presse révolutionnaire !


Depuis mardi 26 avril, le Relay bar-marchand de journaux est définitivement fermé à la gare d’Argenteuil-centre. Ce n’est pas une bonne chose.

         Cette fermeture rendra un peu plus grise cette gare qui n’exprime déjà pas la joie de vivre.

         C’est aussi la fermeture du dernier kiosque de presse de cette gare qui en compta jusqu’à trois si l’on inclut celui, proche, qui fonctionnait naguère près du marché de la Colonie.

         Combien de points de vente de journaux-librairie ont disparu sur la Ville ces dernières années et ces dernières décennies ? Celui de l’avenue de Stalingrad ? Fathi du boulevard Léon Feix ? Rue Paul-Vaillant-Couturier ? Et ce n’est pas la vente de la presse dans des grandes ou moyennes surfaces commerciales qui peut jouer le rôle de ces petits points de vente qui étaient aussi des lieux de sociabilité.

         Cela contribue au recul de la presse, et de la presse quotidienne, et ce n’est également pas une bonne chose.

         Avec ce kiosque de la gare disparaît aussi un point de vente de notre presse Lutte ouvrière.

         Sur ce plan, bien évidemment, nos points de vente militante tiennent le coup, en particulier notre permanence du vendredi soir. Vous pouvez trouver également notre presse à la librairie du Preses-Papier, avenue Gabriel Péri.

Police : répression de la manifestation du 28 : un communiqué de la CGT RATP


On nous informe

Communiqué de la CGT RATP


Oui au progrès social,

Non à la provocation policière !


Paris, le 30 avril 2016


Jeudi 28 avril 2016, jeunes, étudiants, salariés du privé, du public, des retraités… défilaientpacifiquement contre la loi « Travail », certains d’entre nous ont été victimes de violencespolicières sur la place de la nation.

Les forces de l’ordre, à l’opposée de leur mission de protection et d’encadrement, ont réalisé un véritable « traquenard » à Paris, place de la Nation en fin de manifestation. Des manifestants, des militants syndicaux se sont retrouvés encerclés et ont été interpellés, ne leur laissant aucune possibilité de disperser le cortège dans le calme. Ainsi, un de nos militants de la CGT-RATP, membre de la direction du syndicat, connu de tous comme quelqu’un de mesuré et de responsable a été arrêté. À cette heure, il se trouve toujours en garde à vue alors qu’il tentait, lors de la dispersion du cortège, de s’interposer pour protéger une jeune fille de la charge policière.

D’autres militants de la CGT, se retrouvent dans cette situation et risquent peut-être de la prison ferme…

Ces situations sont inadmissibles, nous les condamnons fermement !

Défendre nos droits, porter notre aspiration à une société plus juste ne fait pas de nous des criminels. Le gouvernement devrait en prendre la mesure, se rappeler de l’histoire sociale qui est la nôtre en France, et utiliser ses moyens pour lutter contre les véritables voyous en « col blanc » qui saignent notre société.

Nous condamnons fermement les arrestations et les gardes à vue sommaires, tout autant que les comparutions immédiates qui ont lieu dans ce cadre, signe d’une justice expéditive qui veut mettre au pas celles et ceux qui oseraient dire non à cette politique de recul sociale sans précédent.

Ces arrestations sont injustifiées et les accusations sont mensongères. Nous exigeons l’abandon des poursuites judiciaires et la libération des personnes arrêtées.

Nous devons pouvoir manifester dans de bonnes conditions et en toute sécurité. Les forces de l’ordre et les services de l’État doivent assurer la protection de tous les citoyens et ne pas tenter, par des dispositifs dangereux et des actes violents, de discréditer les mouvements sociaux qui restent d’ampleurs, qui revendiquent le retrait du projet de la loi « Travail » et portent l’ambition d’un véritable Code du travail du 21ème siècle, protecteur et de haut niveau social pour les salariés actuels et les générations futures.