dimanche 2 août 2015

Louis Vuitton, LVMH, Bernard Arnault, pour eux, un seul air : "Tout est à nous, rien n'est à eux". A inverser. On nous informe


Plus ils en ont, plus ils veulent en garder pour eux seuls

 

L’entreprise Louis Vuitton dispose à Cergy d’un site important.

S’il est une entreprise qui fait des bénéfices gigantesques, c’est bien cette marque mondiale du grand luxe qui appartient au groupe LVMH de Bernard Arnault. Ce groupe a enregistré un profit déclaré de 5,7 milliards d’euros en 2014. Le principal cœur de ces profits est l’entreprise Louis Vuitton qui selon Arnault obtient depuis plusieurs années des profits « exceptionnels ».

         Les simples travailleurs aimeraient voir la couleur, ne serait qu’une partie infime de ces profits qu’ils ont produits. Mais pour la direction, c’est niet.

         Pour obtenir à un moment ou à un autre les légitimes augmentations qui s’imposent, rien de mieux que de s’organiser en créant un syndicat. Ce que des travailleurs du site de Cergy viennent de faire en juin.

         Mais leur direction ne l’entend pas de cette oreille. Et depuis lors, les tracasseries et autres pressions n’ont cessé contre le représentant syndical de la CGT et les travailleurs suspectés d’appartenir au syndicat.

         Vraiment, ces messieurs les actionnaires n’en ont vraiment jamais assez.

         Bref, une affaire à suivre de près.
Avec ce sac à 1490 euros, pour les actionnaires, c'est toujours "prends le maximum d'oseille et tire-toi !"
 

Flash-ball. Un article de l'hebdomadaire Lutte Ouvrière de cette semaine


Police : flash-ball pas bon, matraque tout bon ?

Mardi 21 juillet, après que trois jeunes ont été blessés la semaine précédente en région parisienne, le Défenseur des droits Jacques Toubon, homme de droite nommé par Hollande à cette fonction, a demandé un moratoire sur l’usage des flash-balls et a recommandé leur interdiction lors des manifestations.

La réponse du ministère de l’Intérieur a été immédiate : pas question « de désarmer les forces de l’ordre », ce que Toubon ne réclame évidemment pas. Le ministre de l’Intérieur, Cazeneuve, se veut dans la droite ligne sécuritaire suivie depuis des mois par le gouvernement Valls. Les recommandations de Jacques Toubon lui ont permis de renouveler ses poses martiales.

Le flash-ball tire des projectiles qui sont censés faire l’effet d’un coup de poing. Le fabricant, la société Verney-Caron, a comme slogan : « La solution globale à létalité atténuée. » L’arme peut blesser ou tuer, mais pas trop ! C’est un fait que depuis son entrée en service, ce type d’arme a fait un mort et des dizaines de blessés, souvent graves.

Les autorités justifient la panoplie des policiers et des gendarmes par la lutte contre la délinquance et la criminalité, mais ce sont les mêmes équipements qui sont déployés face à des manifestants ou des grévistes. Policiers ou gendarmes ont alors le droit d’user de la violence, et l’ordre qu’ils maintiennent est alors clairement défini, quelle que soit l’arme employée : c’est celui des capitalistes.

samedi 1 août 2015

Eclair group, Ymagis : licenciements pour les travailleurs, bonnes affaires pour les actionnaires


Les licenciements et leurs conséquences, pas du cinéma

 
Non loin d’Orgemont, à Epinay-sur-Seine, l’entreprise Eclair a marqué l’histoire, et du cinéma dans cette ville, et celle de générations de travailleurs de la région, à Argenteuil également.

         Depuis des années, elle a connu une baisse constante de ses effectifs.

         Elle vient d’être rachetée par un groupe spécialisée dans les activités cinématographiques numériques, Ymagis.

         Cela ne regarderait que les aléas de la propriété industrielle, si cette nouvelle péripétie capitaliste ne risquait pas de se traduire par de nouveaux drames pour des familles du monde du travail.

         L’entreprise Eclair group compte aujourd’hui, à Epinay et à Vanves, 320 salariés. L’offre de reprise d’Ymagis qui a été acceptée ne propose que le maintien de 233 salariés.

         Soit 87 travailleurs sur le carreau !

Autolib : G. Mothron est content : va pouvoir bientôt revendre sa voiture de fonction ?


Un choix largement discutable et contestable, discuté nulle part, ni par les Sages, ni par quiconque

 
M. Mothron  est content. La première station d’ « Autolib » vient d’être inaugurée sur Argenteuil. Selon lui : « Rejoindre Autolib’, c’est proposer aux Argenteuillais un service respectueux de l’environnement, qui facilite leur vie et valorise Argenteuil. C’est également offrir aux citoyens une alternative complémentaire aux autres moyens de transport, qui renforce le maillage au Nord de la Capitale ». Rien de moins !

         Selon lui, il y aurait une centaine d’abonnés argenteuillais à ce service à Argenteuil. Nous aimerions connaître la nature de ces abonnés, s’il s’agit de simples particuliers ou de hauts cadres d’entreprise. Aucun rapport entre la localisation  de cette première station et sa proximité avec Dassault, non loin d’Atos, non loin de l’hôtel de la bien malade Agglomération ?

         En tout cas, on aimerait connaître combien cela coûte à la population. Que cela relève du budget de l’Agglomération ou de la Ville, au final, c’est elle seule qui paie.

         Le maire d’Argenteuil qui a réussi en l’occurrence à doubler au niveau de la communication son Poulidor de l’Agglo se vante donc de cette inauguration. Mais nous aurions tellement préféré, pour le coût de tout cela, qu’il ait en ce 31 juillet des initiatives à annoncer pour les vacances des enfants et des jeunes demeurés à Argenteuil et qui continueront à être en ce mois d’août largement livrés à eux-mêmes.

La Poste : l'inflation du prix du timbre à la mesure de la détérioration de notre pouvoir d'achat


 
Un prix timbré

 
La Poste a annoncé que le prix du timbre augmentera encore, de 76 à 80 centimes au début de l’an prochain, sous prétexte de la diminution du volume du courrier distribué. Depuis 2010, où il coûtait 58 centimes, le timbre augmenté de 38 %.

Lorsqu’une entreprise publique se permet une telle hausse, comment croire les déclarations de ministres qui prétendent qu’il n’y a pas d’inflation ? Ces mensonges servent à justifier le gel des salaires dans le secteur public depuis 5 ans ; et aident les patrons à faire de même au nom d’une prétendue stabilité de prix.

Pour sauver notre pouvoir d’achat, il faudra imposer que nos salaires et pensions suivent la hausse réelle des prix.