vendredi 30 janvier 2015

Maisons des syndicats : au moins là une utilisation utile des impôts de salariés




La Maison des salariés, pas la leur.

Nous étions des centaines, malgré la grippe et la pluie, à manifester à Cergy entre Maison des syndicats, immeuble du Conseil général du 95, et Préfecture. Il s’agissait une nouvelle fois d'exiger que le CG95 revienne sur ses attaques contre les salariés du département, et d’exiger le maintien du soutien financier du Conseil général au fonctionnement de la Maison des syndicats. Ces moyens financiers ne sont pas la propriété des conseillers départements. C’est l’argent des contribuables qui sont aussi des salariés ou ex-salariés.
         Ce ne sera pas le dernier rendez-vous si ces messieurs ne finissent pas par entendre raison.
         Et puis, accessoirement, il y aura les élections départementales le 22 mars prochain. Au moins une occasion de leur manifester, électoralement, ce jour-là notre grand mécontentement.


Ecoles : remplacement des enseignants absents : un combat urgent à mener



Société malade, économies municipales sur le dos des enfants !

Si l’on faisait pour cette semaine, le total des personnels enseignants et territoriaux non-remplacés pour congés maladie dans les écoles primaires et maternelles de la Ville, on arriverait à un total frisant la centaine, soit près de 3000 écoliers privés de classe ou de soutien dans les classes maternelles.
         En cause, la grippe ?
         Non, fondamentalement, des effectifs insuffisants ou nuls de personnels remplaçant ! En cause, les difficultés accrues qui pèsent sur les personnels depuis des mois et qui auront des conséquences calamiteuses sur l’avenir des enfants.

Nouvelle manifestation du « collectif des parents en colère » ce samedi 31 janvier à 10 heures 30 devant l’Hôtel de Ville

Comptes publics, des entrerprise, loi Macron : à bas le secret des affaires



Pour « gérer «  en paix, gérons cachés

La presse locale vient d’évoquer un nouvel épisode de la petite «Guerre d’Argenteuil qui a lieu » depuis des mois entre le nouveau et l’ex-maire de la Ville.
         Le budget 2015 de l’Agglomération d’Argenteuil- Bezons, toujours debout, au moins jusqu’au 1er janvier 2016, vient d’être jugé « insincère » selon le préfet du val d’Oise qui demande à ce qu’il soit retoqué et qui a tenu à préciser que cela l’était d’un point de vue « comptable » et « non moral ».
         Un des deux litiges porte sur les sommes que se doivent réciproquement les deux édiles, en tout cas selon leurs dires.
         Qu’en dire ?
         Pas grand-chose tant que les livres de compte ne seront pas ouverts, et complètement, et au grand jour ! Bien évidemment cela exige la mobilisation de la population pour opérer collectivement ce contrôle.

(une sorte de suite à la brève précédente) : Pour exploiter en paix, exploitons cachés

Un amendement de la loi Macron prévoit de renforcer le « secret des affaires », mesure qui pourrait interdire plus rigoureusement à des journalistes de publier des informations mettant en cause des entreprises, sous prétexte de lutte contre l’espionnage industriel.
Si le scandale de l’amiante ou celui du Mediator ont pu être longtemps maintenus sous le boisseau, c’est que des patrons se sont protégés derrière ce fameux « secret des affaires ».
Ce projet suscite à juste titre une levée de bouclier parmi les journalistes à tel point que le gouvernement parle de l’atténuer. Quoi qu’il en soit, cet épisode est révélateur. Une fois encore, le gouvernement s’est décarcassé pour assurer une meilleure protection au patronat.