samedi 1 novembre 2014

Police, Etat, Rémi Fraisse, Ali Ziri



Contre l’interdiction de la manifestation du 2 novembre place Stalingrad à Paris, un communiqué de Lutte Ouvrière

Lutte Ouvrière s’élève contre la décision du gouvernement d’interdire la manifestation prévue pour le dimanche 2 novembre à Paris, à l’appel de divers partis et organisations, dont le NPA et le Parti de gauche, pour protester contre la répression qui, à Sivens, a conduit à la mort de Rémi Fraisse.
Elle exprime sa solidarité avec les victimes de ces violences policières.

Plus de cinq ans après les faits, vérité et justice pour Ali Ziri

Le 9 juin 2009, un ouvrier retraité algérien mourait à Argenteuil des suites d’un contrôle de police très musclé.
         Si l’autopsie concluait à une « fragilité cardiaques », d’autres rapports soutinrent la thèse de la bavure. Mais aucun policier ne fut mis en cause. Un non-lieu fut prononcé en 2012, puis, au début de cette année, la Cour de Cassation a cassé cet arrêt.
         Mardi prochain, la cour d’appel de rennes s’apprête en conséquence à rouvrir le dossier.

P Doucet-GMothron : la suite du gâchis



Fellag, Coluche, au secours !

Les conséquences des bisbilles entre les dirigeants de la CAAB et de la commune d’Argenteuil sont désastreuses, y compris dans les domaines de la culture et des spectacles, ces derniers relevant théoriquement de la CAAB.
Si le Figuier blanc est géré par elle, il n’en va pas de même pour la salle Jean Vilar qui l’est, elle, par la Ville. Cette situation entraîne un gâchis considérable.
Ainsi, le 13 décembre prochain, l’humoriste d’origine algérienne Fellag doit se produire à Argenteuil. Il se produira donc à guichet fermé à la salle du Figuier blanc gérée par la CAAB. S’il s’était produit à Jean Vilar, c’était une satisfaction pour 700 spectateurs de plus et les recettes supplémentaires correspondantes !
La population d’Argenteuil paye le prix fort un tel gâchis et des rivalités imbéciles. 

Rythmes scolaires : de Roquebrune-Cap-Martin à Argenteuil : la seule voie à suivre. Un article de notre hebdomadaire Lutte Ouvrière de cette semaine.



Écoles de Roquebrune-Cap-Martin : parents d'élèves mobilisés

À Roquebrune-Cap-Martin, dans les Alpes-Maritimes, les parents d'élèves se sont mobilisés contre la mairie pour demander l'arrêt des hausses brutales des tarifs du périscolaire, de la cantine, et contre le coût exorbitant des activités spécifiques mises en place pour la réforme des rythmes scolaires.
Par exemple le seul périscolaire, c'est-à-dire les activités en dehors du strict programme scolaire, voit ses tarifs passer d'un forfait mensuel moyen de 15 à 20 euros par enfant l'an passé, à une tarification à l'heure. Cela engendre une hausse de la facture allant de 50 % au quintuplement, selon le revenu des familles et la durée de présence de l'enfant.
Des parents ont aussitôt renoncé à mettre leur enfant au périscolaire, le confiant à un parent ou une voisine. Des mamans ne laissent plus leur enfant à la cantine et il rentre manger à la maison. Enfin il est récupéré dès 15 h 45, nouvelle heure de fin des cours, mais le tout pose de sérieux problèmes aux parents qui travaillent.
Certains jours, le périscolaire est tellement vide que les animateurs, qui se retrouvent en surnombre, se sont demandé s'il ne s'agissait pas de dégraisser les effectifs du personnel périscolaire. Ils ont fait une journée de grève le 16 octobre.
Forts des quelque 360 signatures recueillies sur leur pétition, soit une bonne moitié des parents d'élèves de la ville, ceux-ci ont organisé une manifestation le samedi 18 octobre au matin. Environ cinquante parents étaient présents et brandissaient des panneaux où était inscrit « Non à la hausse », « Les parents ne peuvent pas payer », ou encore « Nos enfants méritent mieux ». Le maire a reçu une délégation et s'est montré le plus affable possible, cherchant à calmer la colère des parents.
Surpris par l'ampleur du mécontentement, le maire n'a pu faire autrement que de reculer : les nouveaux tarifs sont abandonnés et le forfait de l'an passé est de nouveau appliqué temporairement. Il invite les parents à une série de réunions pour rediscuter des tarifs et de l'organisation des rythmes scolaires.
                                            Correspondant LO