vendredi 2 août 2013

Roms : la politique de Valls et consorts non loin d'Evry : un article de l'hebdomadaire Lutte Ouvrière

                              Wissous (Essonne) - Chasser les Roms... en les privant d'eau
À seulement quelques kilomètres de Paris, il existe des familles qui vivent dans des baraquements misérables, faits de tôles, de vieilles planches et de bâches plastifiées, et sans aucun équipement. Ni l'électricité, ni le gaz, pas même l'eau potable, ainsi se présente le camp des Roms de Wissous, dans l'Essonne.
     À Wissous, tout est tenté pour se débarrasser des 150 personnes, dont une cinquantaine d'enfants, qui y survivent depuis un an. Le maire socialiste de la ville est décidé à les chasser de sa commune. « Si je pouvais accélérer l'expulsion de ce camp, je le ferais » a-t-il déclaré, alors qu'une décision de justice prévoit l'expulsion du camp de Wissous le 13 septembre. Il a déjà restreint les points de ravitaillement en eau, qu'il faut aller chercher désormais à l'unique borne à incendie encore en fonctionnement, à un kilomètre du campement.
     Dans la banlieue de la capitale, qui peut croire qu'il n'est pas possible de trouver ne serait-ce qu'un espace de campement susceptible d'accueillir dans des conditions correctes une centaine de familles avec leurs enfants ? Et à l'échelle du pays, à qui fera-t-on croire qu'il n'est pas possible de loger correctement les quelque 20 000 Roms qui tentent de vivre en France ?
     À l'unisson du gouvernement, le maire de Wissous explique que certains « estiment que l'on peut s'occuper des populations en situation illégale avant les autres. Pas moi ». Pourtant, il s'agit de populations qui font partie de l'Union européenne, même s'ils ne disposent pas de la liberté totale de circulation ou de travail. Périodiquement, sous l'autorité de Valls, des campements comme celui de Wissous sont détruits, leurs populations chassées... et condamnées à s'installer dans les mêmes conditions insalubres un peu plus loin. Une honte.
                                                              Lucienne Plain

Ikéa et ses moeurs de flicage. Un article du numéro de Lutte Ouvrière de cette semaine

Ikea : La longue tradition de flicage patronal
En février 2012, un article du Canard Enchaîné avait révélé les méthodes des services du personnel de plusieurs magasins et du responsable de la sécurité d'Ikea-France. Il recourait à des agences de détectives privés - au prix de dizaines de milliers d'euros - pour obtenir des informations confidentielles sur des salariés (antécédents judiciaires, données bancaires...). Depuis, une procédure judiciaire est en cours. En janvier 2013, l'ancien responsable sécurité a été mis en examen, puis neuf autres personnes, dont quatre policiers qui donnaient dans la plus parfaite illégalité des informations extraites des fichiers de la police.
      Plus l'enquête avance, plus le nombre de magasins concernés par ces procédés s'allonge, dans toute la France...
     Nombre d'entreprises ont recours aux mêmes procédés. Eirpace, qui renseignait Ikea, a été opportunément liquidée et a détruit ses archives dans les jours qui ont suivi le premier article du Canard Enchaîné. Le flicage des employés par des patrons, soit à l'embauche, soit durant leur travail, est une activité qui a la vie dure.
                                                                                                       F.G.
 
ikea paris nord ouest franconville 95000
Et puis, il y a l'envers du décor...


jeudi 1 août 2013

Autoroutes : les actionnaires des sociétés autoroutières n’en ont jamais assez

Alors qu’elles font des bénéfices exorbitants et que même la cour des comptes a épinglé des hausses de péages abusives, les Vinci et autres sociétés exploitantes des autoroutes se plaignent de l’augmentation pourtant limitée de la redevance qu’elles reversent à l’Etat.
     Comme les bandits de grands chemins du Moyen-âge elles rackettent les passants, en l’occurrence les automobilistes de passage. Mais comme en échange, elles doivent reverser une redevance annuelle à l’Etat, elles ne sont pas contentes.
      L’entourloupe est totale lorsqu’on sait qu’une grande partie de ses taxes leur reviennent ensuite car elles servent à financer de nouveaux travaux autoroutiers dont les sociétés en questions sont chargées, moyennant rétribution.

Energie : surchauffe sur les factures

Selon les chiffres officiels, la facture d’énergie a augmenté en France de 6% l’année dernière, soit 200 euros en moyenne par foyer. Cela pénalise tout particulièrement les bas salaires qui consacrent une plus grande proportion de leur budget à ce poste de dépense.
     Une raison supplémentaire d’imposer l’indexation des salaires sur les prix et le contrôle de ces prix par la population.

Vacances : partir en vacances, bientôt un luxe ?

Après une baisse de 6% l’an passé, le nombre de nuitées en juillet, calculées par les professionnels du tourisme, a encore baissé de 4,5% en 2013. Au total, ce sont 21 millions de personnes qui ne partiront pas en vacances cet été et ce près de 80 ans après la grève générale de 1936 qui avait imposé les congés payés.
     C’est, une fois de plus, le progrès à reculons.