dimanche 6 janvier 2013

Argenteuil : après noël, deux agressions de gardiens d'imemubles

Dans les cités, les gardiens jouent un rôle essentiel, d'entretien, mais aussi d'aide et de soutien. Il n'est pas question qu'ils soient victimes de petits malfrats, comme cela est arrivé il y a une semaine à deux gardiens sur le Val-Nord. Nous reproduisons l'information faite par la section CGT d'AB-Habitat.
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Deux gardiens agressés la même journée par le même individu.
Tout d'abord cet individu a aspergé le gardien avec une bombe lacrymogène parce que le gardien refusait de lui donner la clef d'un local dans lequel il avait été découvert des objets volés.
     La seconde agression, le même individu a menacé avec un couteau pour la même raison un autre gardien à son domicile alors qu'il était en congé . 
     Ce n'est pas tolérable !
     Le syndicat C.G.T tient à témoigner de son soutien et sa solidarité à nos collègues agressés.
     Nous tenons également à saluer leur sang froid et leur discernement face à cette situation.
     Il est urgent que la police interpelle ce dangereux individu et le mette hors d'état de nuire. De son coté la justice doit également agir avec célérité et rapidité. Chaque fois qu'un agent du service public est agressé c'est la mission de service public qui est remise en cause.
     Le syndicat C.G.T. avec les personnels se tient à la disposition des collègues agressés pour mettre en œuvre les initiatives nécessaires afin que de tels actes ne restent pas impunis. Chaque fois qu'un membre du personnel est agressé c'est l'ensemble de notre organisme qu'on agresse, nous devons donc répondre collectivement pour dénoncer et obtenir les sanctions nécessaires.
     Ces regrettables événements nous rappellent qu'il est de plus en plus difficile d'exercer notre mission de service public dans cette société où progresse la violence, la précarité, le manque de repères.... Les personnels de proximité mériteraient davantage de considération et de reconnaissance, pas seulement en parole mais par des actes concrets.
     Les personnels de proximité peuvent compter sur leur syndicat C.G.T. pour
- agir ensemble afin que chacun puisse travailler en toute sécurité
- être mieux reconnu pour le travail accompli

                                                                           Le Syndicat CGT AB-Habitat

samedi 5 janvier 2013

Contrats d'avenir : un article de l'hebdomadaire Lutte Ouvrière du 4 janvier 2012



Contrats d'avenir et de génération : de maigres palliatifs au chômage des jeunes
Dans son allocution télévisée, Hollande s'est félicité des efforts gouvernementaux pour lutter contre le chômage des jeunes, à travers les contrats d'avenir et les contrats de génération, destinés aux jeunes de 16-25 ans. Les premiers ont été mis en route en novembre, les seconds le seront en 2013.
     Les contrats d'avenir s'adressent aux jeunes peu ou pas qualifiés, qui sont embauchés en CDD de trois ans et payés au smic. La plupart seront créés dans les collectivités locales et les associations et financés à 75 % par l'État. Pour le secteur « marchand », c'est-à-dire les entreprises, l'aide de l'État est de 35 %. Hollande envisage la création de 100 000 de ces emplois pour 2013, et 50 000 supplémentaires en 2014.
     Les contrats de génération, où un jeune en CDI travaille aux côtés d'un senior, ont pour but à la fois de favoriser l'emploi des jeunes tout en maintenant les plus anciens au travail. Ils s'adressent à toutes les entreprises, les plus petites bénéficiant de 4 000 euros annuels d'aide de l'État par emploi créé, sans conditions si elles ont moins de 50 salariés, après étude du dossier pour celles comprises entre 50 et 300 salariés. Là aussi, 100 000 de ces emplois pourraient être créés cette année, si toutefois les employeurs trouvent ces contrats avantageux pour eux, ce qui est loin d'être assuré.
     Avec ces deux contrats, cela fera donc, au mieux, 200 000 jeunes qui pourraient avoir un travail en 2013 sur un demi-million actuellement au chômage inscrits à Pôle emploi, sans compter tous ceux qui n'y sont pas inscrits pour des raisons multiples.
     Et ce sont les seules mesures concrètes avancées par Hollande pour inverser la courbe du chômage.
                                                                               M.L.

Contrat de travail : une information de l'UD CGT du Val d'Oise que nous relayons bien volontiers

IMPORTANT... JEUDI 10 JANVIER 2013 A 12H30 RASSEMBLEMENT REGIONAL DEVANT LE MEDEF A PARIS...
Négociations sur le « droit du travail » : la mobilisation s’impose !!
 
Depuis trois mois des négociations sont ouvertes entre les organisations d’employeurs et les syndicats de salariés à la demande du gouvernement pour « sécuriser l’emploi ».
Les positions du MEDEF sont à ce point, inacceptables que, pour l’instant, tous les syndicats les ont rejetées.
     Les négociations reprennent les 10 et 11 janvier 2013.

   Une nouvelle fois, la CGT alerte les salariés et appelle à la mobilisation, avec les propositions du MEDEF, c’est la fin du CDI pour un « CDI de projet » qui généraliserait encore plus la précarité ;
    c’est la possibilité de mutation sur un autre site de travail situé jusqu’à 50 kms ; ce sont des accords amenant à une baisse des salaires sous prétexte de préserver l’emploi (retrouvez toutes les informations sur le site CGT.fr).

     Dans ces conditions, l’Union Départementale 95 s’inscrit pleinement dans la démarche de l’URIF à participer à un rassemblement régional le jour du prochain rendez-vous de négociation, dans le cadre d’une journée nationale de mobilisation.

Rassemblement régional de l’Île-de-France
Jeudi 10 janvier à 12h30 devant le siège du Médef national
55, avenue Bosquet – 75007 PARIS – Métro : école militaire

Un car sera mis à disposition pour se rendre au rassemblement
11 heures 45 devant la salle Jean Vilar

Pétrolus : un sacré compagnonnage

Hollande a bien rencontré des salariés de la raffinerie Pétroplus dont l'avenir est incertain. Mais il n'avait rein à leur dire. Si, il leur a promis que l'Etat "accompagnerait" le processus de reprise par un éventuel repreneur.
     Si les salariés doivent compter sur de tels engagements, ils ont effectivement toutes les chances d'être accompagnés... vers le chômage.

jeudi 3 janvier 2013

Voeux pour 2013 ; un communique de Nathalie Arthaud

Les vœux de François Hollande pour 2013… et les nôtres
 
Hollande n’a pas été avare de bons vœux et a affirmé sa « confiance » pour 2013 ; mais que cela vaut-il alors que le pays compte chaque jour 1 000 travailleurs de plus sans emploi ? Alors que le chômage atteint des niveaux record avec 300 000 chômeurs supplémentaires au cours de l’année écoulée, Hollande et son gouvernement ont annoncé, sous couvert de « compétitivité », 20 milliards de baisses de cotisations pour le patronat. Hollande promet d’augmenter la flexibilité du marché du travail, c’est-à-dire de donner plus de souplesse aux capitalistes pour imposer aux salariés les horaires qu’ils veulent et pour licencier. Alors que, de PSA à Sanofi, de Technicolor à Texas Instrument, d’Air France à Alcatel Lucent, des dizaines de grandes entreprises ont licencié et que des dizaines d’autres s’apprêtent à le faire en 2013, rien ne sera fait pour les en empêcher. Alors qu’il y aurait 2,5 millions de locaux vides et 3 millions de mal-logés, le gouvernement n’a pas encore procédé à la moindre réquisition. Hollande s’est glorifié ce soir des hausses du Smic ou du RSA ; mais à 4 euros de plus pour les smicards, cette vantardise est honteuse.
     Hollande s’est fait élire en désignant « la finance » comme ennemi ; il se couche devant elle. Pendant la campagne, il avait fustigé la hausse de la TVA par Sarkozy ; il l’a augmentée lui-même. Il avait affirmé « le changement, c’est maintenant » ; et 2012 finit pour les travailleurs pire encore qu’elle avait commencé. Quant à la taxe symbolique des 75% sur la dernière tranche des plus hauts revenus, il a suffi du rejet de la poignée d’hommes de droite du Conseil constitutionnel pour qu’elle soit repoussée aux calendes grecques. Les impôts sur les hauts revenus et sur les sociétés sont plus favorables aux riches et au patronat sous Hollande qu’ils ne l’étaient sous Giscard.
     Bref, les travailleurs n’ont rien gagné en 2012, avec Hollande à la place de Sarkozy, hormis une régression continue de l’emploi et du pouvoir d’achat. En revanche, les travailleurs ont la force et la capacité de défendre leurs intérêts collectivement et de rendre enfin les coups que leur portent patronat et gouvernement. C’est la seule perspective. Et c’est celle que, avec mes camarades de Lutte Ouvrière, j’appelle de mes vœux pour 2013.

                                         Nathalie Arthaud, le 31.12.12.