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mercredi 24 janvier 2024

Violence policière, « Affaire Théo » : une justice façon uniforme

Main policière très lourde, peine judiciaire très légère

 


Dans l'affaire Théo, passé à tabac et mutilé à vie lors d'un contrôle de police, les trois « gardiens de la paix » ont été condamnés à des peines bien clémentes : douze mois avec sursis pour le policier qui avait infligé la blessure la plus grave, et trois mois pour les deux autres.

      Le film d'une habitante montrant que Théo avait continué à être frappé menotté était sans appel. Mais pour les policiers, encouragés à avoir la main lourde, la justice est décidément légère.

 

jeudi 11 janvier 2024

Affaire Théo : violences policières, violence sociale

Des détachements au service d'une société d'exploitation

 

 

Sept ans après les faits, trois policiers ayant violemment agressé Théo Luhaka, en 2017 à Aulnay-sous-Bois, sont jugés. Théo avait le tort d'être noir et d'habiter une banlieue populaire. En 2020, un rapport de la défenseure des droits avait démontré l'attitude provocante des policiers, les nombreux coups portés à Théo, l'usage de LBD et de grenades de désencerclement contre les témoins de la scène, ainsi que la complicité de la hiérarchie.

         Pour une fois, des policiers responsables de violences seront peut-être condamnés. Mais si le racisme et la haine anti-pauvre gangrènent la police et l'État, c'est parce que ces institutions sont au service d'une société d'exploitation. Tant que celle-ci persistera, la violence aussi.

 

jeudi 7 décembre 2023

Violence mortelle : l'impunité policière continue

Une ordonnance de non-lieu dans la nature de ce qu’est l’État

 


Une centaine de personnes se sont réunies le 2 décembre au Gast, quartier pauvre de Rennes. C'est à cet endroit que Babacar, 27 ans, en attente d'un titre de séjour, s'est fait tuer par la police en 2015.
         Lors d’une crise d'angoisse où il se mutilait avec un couteau, l'ami chez lequel il passait la nuit avait appelé les pompiers. Mais ce sont des policiers de la BAC qui sont intervenus, et qui ont tué Babacar de cinq balles dont aucune de face.   

         Huit ans plus tard, c’est en invoquant la légitime défense que les policiers ont obtenu une ordonnance de non-lieu !
            Autrement dit : circulez, il n'y a rien à voir.