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jeudi 15 février 2024

Enfants-soldats : un monde barbare à combattre

 

300 000 garçons et filles !

 

 


Selon l’Unicef (organisme de l’ONU pour l’enfance), 300 000 garçons et filles sont actuellement enrôlés de force dans des groupes armés dans le monde. Ils sont enlevés dans les zones de conflit, à partir de 6-7 ans, et contraints de travailler pour les milices. Ils peuvent être frappés, violés, forcés de participer aux combats.

Leur nombre, en constante augmentation ces dernières années, particulièrement en Afrique, s’ajoute aux autres maux subis par les populations les plus pauvres. Il souligne l’urgence de renverser cette société d’exploitation, d’oppression et de guerres.

mardi 13 juin 2023

Travail des enfants : en expansion

 

Le début du XIXème siècle toujours pour de nombreux enfants

 

Continuer d’aller à l’école, un rêve pour de nombreux enfants

Hier 12 juin était la journée mondiale de lutte contre le travail des enfants. Elle a rappelé que, loin de régresser, ce fléau s’est étendu depuis la pandémie. Dans le monde, 160 millions d’enfants travaillent, soit un sur dix. Ils sont plus de 70 millions en Afrique, plus de 60 millions dans la zone Asie-Pacifique.

En finir avec le travail des enfants, c’était au programme des premières organisations ouvrières au temps de la révolution industrielle. Pour y parvenir, c’est le système capitaliste qu’il faudra mettre à bas.

lundi 27 février 2023

Exploitation des enfants, États-Unis, 2023

                                Exploitation des enfants

22 Février 2023

Packers Sanitation Services, une entreprise américaine spécialisée dans le nettoyage des abattoirs, vient d’accepter de payer 1,5 million de dollars d’amende pour clore l’enquête fédérale lancée à son encontre pour l’emploi d’enfants.

Leur travail consistait à nettoyer les machines des clients de Packers, géants de l’agro-business qui possèdent des abattoirs et des usines de conditionnement de viande, principalement dans le Midwest. Packers est lui-même une grande entreprise de 17 000 salariés, dont l’actionnaire principal est Blackstone, un des plus importants fonds d’investissement mondiaux.

Bien qu’il soit illégal d’employer des moins de 18 ans à des travaux dangereux, selon les enquêteurs au moins 102 jeunes, dont certains de 13 ans seulement, travaillaient chez Packers. La pratique est courante, relevée dans au moins treize usines alimentaires situées dans huit États.

Certains de ces enfants, souvent issus de familles hispaniques immigrées, travaillaient cinq ou six nuits de suite de 23 heures à 5 heures. Leur scolarisation était interrompue ou uniquement formelle. Leurs patrons leur faisaient prendre des risques avec les outils tranchants qu’ils nettoyaient et avec les produits chimiques qu’ils utilisaient. Un adolescent de 14 ans a été ainsi brûlé au visage.

Jusqu’à ce que le département fédéral du Travail daigne mener une enquête, les autorités ne se préoccupaient ni de ces enfants, ni des conditions illégales de leur exploitation. Au contraire, l’Iowa est en train de changer sa législation pour qu’il soit légal d’employer des jeunes de 14 et 15 ans à nettoyer les abattoirs. Le Minnesota change aussi sa réglementation afin que les patrons puissent faire travailler des jeunes à peine plus âgés, de 16 et 17 ans, sur les chantiers de construction. Ainsi, le doublement en sept ans des infractions à la législation sur le travail des enfants pourrait être en partie effacé, sur le papier tout du moins.

Légaliser l’exploitation des mineurs par les entreprises pour effacer le crime, il suffisait d’y penser !

                                                     Lucien DÉTROIT (Lutte ouvrière n°2847)

mercredi 6 avril 2022

Éducation, Macron : en marche vers le retour du travail des enfants

L’abandon d’une formation visant à la culture

Au XIXème siècle dans l’industrie textile (photo Futura-sciences)

Le président-candidat a annoncé qu'il entendait proposer une réforme complète des lycées professionnels et « l'alternance, apprentissage et orientation dès la 5e ». Ce serait, sous couvert d'offrir des perspectives d'emploi et une meilleure formation, normaliser le travail des enfants de douze ans !

         Pas sûr que la jeunesse ouvrière se laisse imposer ce retour au 19e siècle.