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jeudi 3 septembre 2020

Plan de relance en faveur du patronat : des sous… et des sous-préfets !


Oui, et pour les Ehpad ? Les hôpitaux ? À l’Éducation ?...

 


Le gouvernement a décidé de créer des postes dans la fonction publique - et oui ! - ceux de « sous-préfets à la relance », dont le rôle sera de faciliter la distribution au patronat des dizaines de milliards du plan de relance financé par l’État en s’assurant qu’il n’y aura pas des blocages administratifs, des procédures trop compliquées... C’est-à-dire en s’assurant qu’il n’y aura pas d’embuche pour que les milliards, payés par les contribuables, atterrissent dans les tiroirs-caisses des entreprises.
Pour servir le grand patronat, l’État sait se donner les moyens !

Medef, université d’été : petits cadeaux entre amis


Heureux !

 

Le premier ministre et Roux de Bézieux à l’université d’été du Medef

Le patron des patrons, Geoffroy Roux de Bézieux, a inauguré cette cession en déclarant : « je suis venu vous livrer un message d’optimisme, à l’heure où les économistes prédisent des défaillances et du chômage de masse ». Il faut dire que le Premier Ministre avait fait le déplacement pour annoncer quelques beaux cadeaux, notamment la prolongation du chômage partiel jusqu’au 1er novembre et des baisses d’impôts chiffrées à dix milliards d’euros.

On comprend que le grand patronat a toutes les raisons de garder le sourire…

dimanche 26 juillet 2020

SNCF : des subventions publiques sans conditions de maintien des postes


Vous reprendrez bien un peu d'aides ?

 


Le PDG de la SNCF, Jean-Pierre Farandou, se plaint que l'entreprise aurait perdu 4 milliards d'euros dans la crise sanitaire, auxquels il faudrait ajouter 1 milliard dû aux grèves contre la réforme des retraites.
Qu'importe, le gouvernement s'est empressé d'annoncer un plan d'aides. Il pourrait s'agir par exemple de financer les investissements en matériel indispensables à la place de la SNCF, ou bien de reprendre une partie de la dette. Mais comme pour toutes les autres entreprises qui ont reçu des chèques de l'État, il n'est pas question de conditionner ces aides au maintien des emplois ou des conditions de travail.

vendredi 17 juillet 2020

Aides de l'État, chômage partiel : les petits et les grands voleurs


Les gagnepetits de la fraude et les gros escrocs



Le Parquet de Paris a ouvert une enquête sur des fraudes aux aides pour le chômage partiel. Pendant la crise, une simple déclaration sur l'honneur suffisait pour déclencher le dispositif d'aide pour les patrons. Certains en ont profité, grâce à l’absence de tout contrôle, en usurpant des raisons sociales d'entreprises. Cette fraude apparemment bien organisée aurait rapporté à ces escrocs 1,7 million d'euros. Bien peu de chose alors que le grand patronat a touché des milliards en déclarant une partie de ses salariés en chômage partiel, tout en continuant à les faire travailler.
         Grands patrons ou petits escrocs, tous ces gens-là considèrent les caisses de l’Etat comme un coffre-fort ouvert pour eux en permanence.

jeudi 16 juillet 2020

Macron et ses patrons : Contribution sur la Valeur Ajoutée des Entreprises : c’est noël en juillet


Non à l’argent public donné au patronat

 


Pour ce qu’il prétend être une "relance de l’économie", le gouvernement puise dans les fonds publics pour alimenter le soutien financier aux entreprises. Le Maire, ministre de l’Economie, a confirmé son intention de leur faire cadeau de la Contribution sur la Valeur Ajoutée des Entreprises, composante de ce qui s’appelait jadis la Taxe Professionnelle, payée par les sociétés dont le chiffre d’affaire dépassait le demi million d’euros.
Cela représente 18 milliards d’euros qui permettaient aux collectivités locales de financer une partie de leurs dépenses. Comme à chaque fois, l’Etat promet de compenser cette diminution. Comme il ne le fait pas, cela se traduit par des moyens en moins pour satisfaire les besoins de la population… qui paye ainsi les cadeaux faits au patronat.

dimanche 31 mai 2020

Exonérations sociales : cadeaux au patronat, la liste s’allonge


Le soutien aux petits qui sert d'alibi



Darmanin, le ministre des Comptes publics, promet qu'il va exonérer de cotisations sociales 500 000 entreprises dans les secteurs du tourisme, de l'hôtellerie-restauration, de la culture et des sports. L'État compenserait, promet-il, le manque à gagner, en versant 3 milliards d'euros.
         Ce sera un geste de soutien de plus envers les patrons. Un geste accompli avec l'argent public. Un geste qui ne concernera pas seulement les petits patrons de ces secteurs mais également les plus nantis. Comme à chaque fois, le soutien aux petits sert d'alibi pour soutenir les moins démunis.
         Oter aux patrons ce qu'ils considèrent comme des « charges », c'était déjà la priorité du gouvernement avant l'épidémie. La crise du Covid sert d'accélérateur et de justification : ce sont déjà 17 milliards de cotisations patronales, tous secteurs confondus, qui ont été annulées ou reportées à plus tard.

vendredi 29 mai 2020

Plan auto de Macron : tout pour les patrons et rien pour les travailleurs


8 milliards d’euros pour défendre… les actionnaires !


Macron a dévoilé son plan de soutien à l'automobile : 8 milliards d'euros d'argent public iront au bout du compte à des entreprises comme Renault, Peugeot et aux équipementiers en échange de vagues promesses de construire à l'avenir en France des voitures plus propres. Sur le maintien de l'emploi et des usines, le gouvernement n'a même pas joué la comédie des promesses tellement il est évident que les patrons feront ce qu'ils voudront.
         Sauf si les travailleurs s'y opposent comme ont commencé à le faire ceux des Fonderies de Bretagne dont la direction de Renault a annoncé, parmi d'autres, vouloir se débarrasser et où une grève a éclaté pour s'opposer à cette casse.

dimanche 24 mai 2020

Automobile : les actionnaires font le plein... de subventions


Les serviteurs des actionnaires sont à la pompe



Les industriels de l'automobile sont en passe d'obtenir un nouveau cadeau du gouvernement. Prétexte écologiste oblige, ce cadeau ne devait concerner que les véhicules électriques. Mais les industriels ont convaincu, sans difficulté, le gouvernement d'étendre ce cadeau aux véhicules thermiques. En échange, Bruno Le Maire envisagerait des contreparties sur le plan de l'environnement et du social... Il y a de quoi rire... jaune. 
       Au moment où Renault perçoit 5 milliards de subventions publiques, ses dirigeants préparent ouvertement la fermeture de plusieurs sites. Le Maire en est le complice. Les travailleurs n'ont aucune illusion à se faire. Ils devront lutter pour défendre leur peau coûte que coûte.

vendredi 15 mai 2020

Medef et consorts : des aides massives réclamées !


Le grand patronat en veut toujours plus



Dans une tribune publiée dans la presse, Roux de Bezieux, le président du Medef, et ses homologues italien et allemand, demandent la mise en place d’un « plan de relance européen ». En clair, ils réclament des aides sonnantes et trébuchantes, sous forme principalement de subventions, pour un montant estimé à 5% du PIB, et au moins jusqu’en 2023.
         Quand il s’agit de services utiles à la population ou d’allocations pour les chômeurs, ces hautes sommités du patronat n’ont que le mot « déficit public » à la bouche. Mais là ils appellent à le creuser encore plus ! Et pas qu’un peu !
         On sait par avance que les gouvernements se soumettront à leur demande .D’ailleurs ils l’ont pour une bonne part anticiper. Les travailleurs vont devoir se battre car c’est à eux que l’on présentera la note.

mardi 1 octobre 2019

Ford : licenciements, mais des subventions publiques non récupérées


Les élus de Bordeaux Métropole à plat ventre devant Ford



Les collectivités de Bordeaux Métropole ont passé un accord avec Ford Aquitaine Industries qui vient de fermer son usine de Blanquefort. Elles ont accepté de renoncer au remboursement de 50 millions d’aides publiques empochées par Ford entre 2013 et 2018. En échange, pour solde de tout compte, Ford s’engage à verser 18 millions d’euros pour la réhabilitation du site.
Les élus versent donc à Ford une prime de licencieur de 32 millions d’argent public, alors que ce serait à lui de payer aux près de 900 travailleurs du site, plus 2000 emplois induits, les dégâts occasionnés par la fermeture.
C’est ce que le représentant de Bordeaux Métropole appelle « une sortie honorable et acceptable ».  Le mot "honneur" est à réserver à ceux qui se battent contre l’inacceptable, les travailleurs de Ford et ceux qui les soutiennent. Le contraire des larbins de Bordeaux Métropole.

mercredi 10 juillet 2019

Région Ile de France, Air France Industrie, Safran, Dassault, Ariane Works… et tout cela avec nos sous !


Ça plane pour eux



La région Ile de France a décidé de verser des subventions à des grandes entreprises du secteur aéronautique qui n’ont pourtant pas vraiment besoin de cela pour faire d’énormes affaires juteuses. Dans l’article du Parisien-95 d’aujourd’hui (ci-dessus), on y apprend qu’elle versera ainsi 285 000 euros à Air France Industrie et un million à Safran. Quant aux deux dernières citées, il s’agit de participer à la réalisation d’un salon de l’innovation…
         Même à Dassault, contre laquelle le maire d’Argenteuil fulmine pour envisager d’abandonner son usine installée sur la commune ? Valérie Pécresse n’était donc pas l’amie proclamée de Georges Mothron lors de sa venue il y a deux ans sur la butte d’Orgemont ?
Eux aussi, ils se sont brouillés depuis ?
 En tout cas, non aux subventions publiques aux entreprises privées !