Inflation
ou chômage : deux façons de nous appauvrir
05 Octobre 2022
« Pour réduire l’inflation, il
faut augmenter le chômage », a déclaré l’économiste Patrick
Artus au journal Les Échos. Il formule tout haut ce que les
représentants de la bourgeoisie mettent en œuvre un peu partout dans le monde.
Jerome Powell, le président de la
banque fédérale américaine, la Fed, vient d’augmenter à plus de 3 % les
taux d’intérêt auxquels les banques empruntent auprès de la Fed et envisage de
les porter bientôt à 4,5 %. Il y a un peu plus d’un an, ces mêmes taux
étaient à 0 %. En Europe, Christine Lagarde, présidente de la BCE,
applique la même politique avec un temps de retard.
En relevant leurs taux d’intérêt,
les banques centrales veulent réduire les crédits accordés par les banques et
rendre les emprunts plus coûteux. Cela concerne les États, les entreprises et
les ménages. Leur but, explicite, est de « ralentir le marché », en
réduisant la demande de tous les biens, produits manufacturés ou biens
immobiliers. Ils espèrent que les prix baisseront, faute d’acheteurs en nombre
suffisant, les particuliers ne pouvant plus emprunter pour acheter un logement
ou une voiture.
Avec des taux en hausse, les
entreprises, petites, moyennes ou grosses, mais moins rentables, trouveront
plus difficilement des crédits pour investir. Elles réduiront la voilure ou
feront faillite. Dans tous les cas, elles supprimeront des emplois. Davantage
de chômage, et de préférence des chômeurs peu ou pas indemnisés, cela obligera
tous les travailleurs à accepter des salaires plus faibles, mettant les patrons
en positions de force pour refuser des augmentations. C’est l’objectif réel de
la politique des banquiers centraux.
Quant à la montée brutale des
prix, il n’y a pas besoin de faire tourner les tables pour l’expliquer. Elle
résulte d’abord et avant tout du choix de quelques capitalistes en position de
monopole, dans l’énergie, le transport maritime et d’autres secteurs, d’organiser
la pénurie pour faire monter les prix et engranger des surprofits. À ces choix
malthusiens, s’ajoute le chaos d’une économie mondialisée sans planification,
où tout aléa, Covid, blocage du canal de Suez, guerre en Ukraine, peut
désorganiser la production et le transport.
Tels les médecins charlatans mis
en scène par Molière, les « experts » du 21e siècle, totalement
démunis pour soigner et réguler l’économie capitaliste à l’agonie, mais dévoués
à leurs maîtres, ne connaissent que deux remèdes : la purge et la saignée.
Et c’est toujours aux classes populaires qu’ils les infligent.
Xavier
LACHAU (Lutte ouvrière n°2827)
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CGT-PSA : non à l’exclusion
de vrais militants ouvriers, oui à la démocratie de l’organisation des
travailleurs
Signez la pétition. Cela concerne chaque travailleur, chaque
militant de la CGT mais aussi de tous les syndicats.
Soyons à leur côté, signons la pétition
Soutenons les militants de la CGT-PSA
historique de l’usine de Poissy menacés d’exclusion par la Fédération CGT de la
métallurgie
Tribunal de Bobigny (93)
Jeudi 20 octobre à midi
Renverser
le capitalisme, une nécessité !
Meeting
avec Nathalie Arthaud à Paris
Samedi 8
octobre, à 15h
Théâtre
de la Mutualité, 24 rue Saint Victor, Paris 5e
Entrée
libre
Départ collectif d’Argenteuil, RDV à 13 h.30
au « Café des deux gares »
Les prochaines
permanences prévues.
-aujourd’hui vendredi
7 octobre, de 15 h. 15 à 16 h.45 au marché du Val-Nord ;
-et de 17 h.15
à 18 h.15 au carrefour Babou.
-samedi 8
octobre, de 10 h.15 à 10 h.55 devant Monoprix,
-de 11 h. à
midi au marché de la Colonie,
-de 11 h. à 11
h.45 devant Auchan au Val-Sud,
Et de 11 heures
à midi dans le centre commercial Joliot-Curie.
-dimanche 9
octobre, de 10 h.15 à 10 h.55 devant l’Intermarché du Centre ;
-et de 11 h. à
midi au marché Héloïse.
-lundi 10
octobre, de 18 à 19 heures, centre commercial des Raguenets à Saint-Gratien.
-mercredi 12
octobre, de 11 h. à 11 h.30 au marché des Champioux.
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