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mardi 12 mars 2024

Sans domicile, le gouvernement médaille d’or du mépris

Plusieurs centaines de sans-abris abandonnés à eux-mêmes

 

 

Avec la crue de la Seine à Paris, plusieurs centaines de sans-abris ont été expulsés de leurs campements sur les quais, sans endroit où aller.

         Alors que le village olympique vient d'être inauguré en grande pompe, les loger dignement ne devrait pas être difficile... si les responsables de cette société n'avaient pas un portefeuille à la place du cœur et du cerveau.

 

mardi 20 février 2024

Argenteuil personnes « sans domicile », pourquoi donner contre eux un mauvais coup supplémentaire riche de signification honteuse ?

 

Est-ce ainsi que les hommes vivent et des édiles agissent

 


 

Mais comment devient-on « sans domicile » ? Il ne faut pas être très malin pour trouver la réponse : addictions, histoires familiales, refus de la vie, cascade de soucis qui y mènent, solitude… Des questions qui sont celles de parcours individuels mais qui relèvent de la société et de ses caractéristiques en particulier dans les pays dominants du capitalisme.

         En tout cas, la question des personnes « sans domicile » demande certes des soutiens, qui ne devraient pas être seulement de la part des communes mais surtout des moyens de l’État. Mais elle exige beaucoup d’empathie qui s’exprime non seulement jour après jour de la part d’associations et de bénévoles, mais par nombre de simples habitants. Mais pas par la municipalité.

         À Argenteuil, la liquidation du Centre d’Hébergement d’Urgence au cœur de l’été dernier a été un mauvais pour les « sans abri ».

         J’aborde à nouveau ce grave sujet, car ceux qui s’intéressent à nos frères d’humanité ont constaté que l’abri-entrée de la salle Jean Vilar avait été clos. (Voir nos photos)

         Oui, un « sans abri » occasionne des petits désordres. Oui, bien sûr, mais pourquoi agir de cette façon ? Pourquoi priver d’un abri de la pluie un ou plusieurs des nôtres d’humanité ?

         Une honteuse façon d’agir. DM

dimanche 4 février 2024

70ème anniversaire de l’appel de l’abbé Pierre. 70 ans plus tard, des « Sans-abri »de plus en plus nombreux

Les plus pauvres n’ont toujours pas droit de cité

 

 

Le 2 février, c’était le 70ème anniversaire de l’appel de l’abbé Pierre qui voulait alerter sur la situation des sans-abri. À cette occasion, la parole a été un peu plus donnée aux militants d’associations qui essaient d’aider à survivre les plus pauvres et les gens à la rue, qui sont de plus en plus nombreux.

         Bien qu’en augmentation, les hébergements d’urgence sont saturés et en nombre insuffisant. Dans l’agglomération lyonnaise, au moins 1000 personnes, dont plus de 300 enfants, dorment dehors, malgré la bonne dizaine d’écoles où sont hébergés des enfants scolarisés et leurs familles. La Préfecture n’a même pas déclenché le plan « grand froid » quand les températures étaient négatives.

         Ces militants ont dénoncé la politique du gouvernement, qui s’en prend aux plus pauvres et contribue à augmenter leur nombre : attaques contre les chômeurs, les retraités, les migrants, contre le logement social, les écoles, la Santé…

         Dans son discours du 30 janvier, le premier ministre Gabriel Attal n’a pas eu un mot pour les plus pauvres et a confirmé ses orientations réactionnaires, dont seules la droite et l’extrême-droite peuvent se réjouir. De quoi se fâcher tout rouge !