La vidéo constate, mais en elle-même n’empêche rien.
La vidéosurveillance publique se
développe à Argenteuil. Cela se fait sans que les habitants en soient
véritablement informés. Une commission pour suivre cette installation et la
contrôler en principe existait naguère. Existe-t-elle toujours ? Et là
encore, quelles conclusions pour les habitants ?
La
sécurité est certes une préoccupation importante des habitants. Celle qui
relève des violences et des biens est en tout cas le terrain de prédilection
idéologique de la municipalité. Comme si la sécurité ce n’était pas aussi celle
des conditions de vie et de travail de la jeunesse et des habitants.
Pourtant,
il y a un rapport étroit entre la sécurité face aux violences et celles de ces
conditions de vie et de travail qui concernent le logement, la vie des
quartiers, et en premier lieu l’éducation dont les communes ont en partie la
charge, mais pour la partie essentielle, celle de l’école primaire.
C’est
là où s’effectue la prévention fondamentale. Mais sur ce sujet, la municipalité
est beaucoup plus discrète, et utilise même peu ce mot de
« prévention ».
Pour
en revenir à la vidéosurveillance, prendre des vidéos est une chose. Les
traiter en est une toute autre, pour apporter les solutions qui s’imposent si l’on
veut éviter les récidives.
Prévention
« Avant » et traitement « Après » contre la récidive,
devraient être les priorités au-delà du constat par vidéo. DM