Flicage au nom de la laïcité
Dans l’académie de Toulouse, la
police a demandé aux établissements scolaires de lui communiquer le nombre des
élèves absents lors de la fête musulmane de l’Aïd, le 21 avril dernier.
Un
grand nombre d’associations en ont été choqués à juste titre et ont demandé des
comptes à Darmanin, qui n’en a pas donné. Pour le ministère de l’Intérieur,
cela s’inscrirait même dans un contexte de « regain d’atteinte à la
laïcité en milieu scolaire » durant le mois de ramadan.
Sûr
que ce ne sont pas les élèves dont les traditions familiales sont imprégnées
des fêtes chrétiennes qui sècheront les cours à Noël ou à Pâques. Le calendrier
scolaire s’aligne sur le calendrier catholique : ce que l’État appelle la
laïcité républicaine…