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jeudi 25 janvier 2024

Migrations : l’ignominie des centres de rétention

Construisons des écoles, des hôpitaux, pas des prisons !

 

À Oissel en Seine maritime

Décidé par le ministère de l’intérieur, le premier centre de rétention administrative du Centre-Val de Loire va entrer en service près d’Orléans le 5 février.D’une capacité de 90 places, et construit en lisière de l’université d’Orléans, à Olivet, il enfermera les travailleurs sans papiers que le gouvernement  entend expulser.

         1200 mètres carrés de bureaux ont aussi vu le jour dans lesquels la police de l’air et des frontières (PAF) est déjà installée.

         Samedi 20 janvier, à l’appel des associations soutenant les personnes sans papiers, de syndicats et de partis politiques dénonçant la création de ce centre, plus de 150 personnes ont manifesté devant les grilles. De Sarkozy à Macron en passant par Hollande, tous ont mené une politique contre les travailleurs sans papiers.

         Avec la Loi immigration, le sort réservé aux travailleurs sans papiers, les pauvres parmi les pauvres, va encore s’aggraver.

 

lundi 1 janvier 2024

Travailleurs immigrés sans papiers, une odieuse chasse aux livreurs en Isère

 

Rafles

 

 

Dans la soirée du 27 décembre, la police a arrêté une dizaine de livreurs sans-papiers alors qu’ils attendaient avec d’autres des commandes devant des restaurants du centre de Grenoble. Menottés, certains ont été amenés en centre de rétention à Lyon, d'autres placés en garde à vue au poste de police. Leur outil de travail, des vélos, ont été confisqués. Des opérations s'apparentant à de véritables rafles ont été également menées ailleurs en Isère, à Voiron et à Vienne. Des obligations de quitter le territoire français ou des interdictions de retour ont été prononcées.

Selon le procureur, cette opération permettrait de montrer qu'ils sont « gravement exploités par ceux qui leur sous-loue leurs licences ». Hypocrite !

Lors d’une conférence de presse organisée par la CGT, un des livreurs a expliqué : « On n’est pas des délinquants, on est des travailleurs, on est utiles ». Oui, bien plus utiles que les patrons d’Uber et de Deliveroo qui, eux, encaissent les profits et ne sont pas inquiétés.

lundi 10 avril 2023

Retraites : quand la police et l’État voudraient intimider. Éric aura tout de même fait plus de 40 heures de garde à vue

 

40 heures de garde à vue… pour rien

 

Éric et Nathalie Arthaud place de Clichy samedi
 

Avec plusieurs amis d’Argenteuil, de Bezons, et d’autres militants de la région, de Lutte ouvrière bien sûr, de LFI et du NPA, nous nous sommes retrouvés samedi après-midi devant le nouveau tribunal de Paris, porte de Clichy. Un nouveau rassemblement y était organisé, notre camarade de Lutte ouvrière Éric, cheminot de la gare du Nord, et militant syndical Sud Rail, devant passer en « comparution immédiate » après plus de 40 heures de garde à vue.

         Manifestant jeudi avec ses camarades de travail, il s’était trouvé au mauvais endroit, et embarqué avec d’autres par la police. Lorsque celle-ci veut organiser une machination, pour elle, sans guère de restriction lorsque l’incitation vient du ministère, la voie est libre.

         Éric est un militant très apprécié à la gare du Nord, et les réactions de solidarité ne se sont pas fait attendre. Deux rassemblements ont été organisés vendredi.

         Heureusement, la version policière a été contrariée par les nombreux témoignages de témoins qui ont amené la « justice » à revoir sa copie. Et samedi après-midi, Éric est ressorti libre et sans aucune poursuite.

         Le plus cocasse dans l’affaire, c’est qu’il devra tout de même suivre un « stage de citoyenneté » !

         Un monde à l’envers. Comme si ce n’était pas à de très nombreux membres de la police de faire un stage sur les droits fondamentaux censés être ceux de chacun d’entre nous dans le pays. Mais, c’est vrai, la police est au-dessus des droits. DM

 

Nos prochaines permanences Lutte ouvrière :

-lundi 10 avril, de 18 h. à 19 h. au centre commercial des Raguenets ;

-mercredi 12 avril, de 11 h. à 11 h.30 au marché des Champioux.

 

Achetez notre hebdomadaire Lutte ouvrière (1,5 euro), et Lutte de classe (2,5 euros) n°231 en vente :

           -au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac du Val-Nord (le journal seulement) et à la librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri (On y trouve aussi la LDC) 

 

La Fête de Lutte ouvrière, un grand moment de fraternité

Trois jours exceptionnels

 


La Fête de Lutte ouvrière se tiendra à Presles le week-end de Pentecôte, les 27, 28 et 29 mai. Spectacles et culture, stands de jeux et de repas sont au programme. La fête est également un grand rassemblement politique, et un lieu d’échange entre celles et ceux qui veulent changer le monde. Notre camarade Nathalie Arthaud y tiendra deux meetings.

         La carte d’entrée, valable pour les trois jours, coûte 25 euros sur place, mais seulement 15 euros jusqu’au 15 avril. Alors, réservez-la vite !

   

Il reste 11 jours pour l’achat de la vignette d’entrée à 15 euros pour la fête. Contactez-nous : MDommarie@aol.com, 0699499864

Passez à nos permanences à Argenteuil ou Saint-Gratien.