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lundi 11 mars 2024

Prisons : « On juge une société à l'état de ses prisons » (Albert Camus)

Une machine à alimenter la délinquance

 

La France vient de battre un nouveau record de surpopulation carcérale, avec 76 258 personnes incarcérées, pour seulement un peu plus de 60 000 places. La promiscuité, le mépris des besoins fondamentaux des prisonniers et l'état déplorable des prisons rendent les conditions de détention insupportables.

         Le gouvernement prétend combattre la délinquance en multipliant les emprisonnements mais, en humiliant et en broyant les prisonniers, cela ne peut que l'alimenter.

 

jeudi 25 janvier 2024

Migrations : l’ignominie des centres de rétention

Construisons des écoles, des hôpitaux, pas des prisons !

 

À Oissel en Seine maritime

Décidé par le ministère de l’intérieur, le premier centre de rétention administrative du Centre-Val de Loire va entrer en service près d’Orléans le 5 février.D’une capacité de 90 places, et construit en lisière de l’université d’Orléans, à Olivet, il enfermera les travailleurs sans papiers que le gouvernement  entend expulser.

         1200 mètres carrés de bureaux ont aussi vu le jour dans lesquels la police de l’air et des frontières (PAF) est déjà installée.

         Samedi 20 janvier, à l’appel des associations soutenant les personnes sans papiers, de syndicats et de partis politiques dénonçant la création de ce centre, plus de 150 personnes ont manifesté devant les grilles. De Sarkozy à Macron en passant par Hollande, tous ont mené une politique contre les travailleurs sans papiers.

         Avec la Loi immigration, le sort réservé aux travailleurs sans papiers, les pauvres parmi les pauvres, va encore s’aggraver.

 

dimanche 21 janvier 2024

États-Unis, Alabama, peine de mort, les dirigeants de cet État n’ont toujours pas tourné la page

 

Peine de mort aux États-Unis : pas de limite à la barbarie

 

Crédit photo : Ryan McGrady

Aux États-Unis, l’Alabama envisage d’exécuter un condamné à mort en ayant recours à l’hypoxie, c’est-à-dire à l’inhalation d’azote.

         La peine de mort, quelle que que soit sa forme, est un acte barbare. Mais ce procédé, qui implique une mort lente due à la raréfaction d’oxygène dans le sang, revient à un acte de torture.

         Cela se prépare dans un pays qui prétend donner au monde de grandes leçons d’humanisme et de démocratie...