Affichage des articles dont le libellé est pouvoir d'achat. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est pouvoir d'achat. Afficher tous les articles

jeudi 14 mars 2024

Inflation et « prime Macron » : Le loyer et les courses, c’est tous les mois

Une question de rapport des forces

 

 

Près de 6 millions de salariés ont touché en 2023 une « prime Macron ». Tant mieux pour eux, même si elle est exonérée de cotisations sociales pour les patrons, et qu’elle n’est pas pérenne.

         Ce n’est pourtant pas à Macron qu’on doit cette prime, mais au mouvement des gilets jaunes qui l’a obligé à lâcher du lest.

         Alors, il faudra un mouvement encore plus massif, et qui s’étende aux entreprises, pour que les travailleurs obtiennent des salaires augmentés de plusieurs centaines d’euros et indexés sur la hausse des prix !

 

Des agents territoriaux en action pour le pouvoir d’achat

 

À Angers et St-Barthélemy-d’Anjou, la lutte !

 

 

Mardi 12 mars, 300 agents de la Ville et de l’Agglomération d’Angers se sont retrouvés sur le parvis de la mairie, pour revendiquer une hausse de 150 € par mois sur leur salaire, sous la forme d’une augmentation de la prime dite IFSE.

         Fin 2022-début 2023, des actions de protestation à répétition avaient débouché sur de petites avancées, mais très loin de la rallonge nécessaire face à l’inflation. Alors le mécontentement demeure. Et comme mardi midi, l’ambiance y était, les territoriaux ont envahi pendant une demi-heure le hall de la mairie, et voté un nouveau rassemblement pour le jeudi 14.

         Au même moment, une cinquantaine d’agents de la commune voisine de St-Barthélemy d’Anjou étaient eux aussi rassemblés en débrayage, pour la deuxième journée consécutive. Pour une hausse de salaire de 300 euros, leur lutte ne fait que commencer ! Car ils savent, comme leurs camarades d’Angers, qu’il faudra plus de 24 heures de grève pour obtenir gain de cause.

mardi 12 mars 2024

Plan d'économies à 30 milliards sur les prochaines années : sur le dos des retraités, sur le dos des travailleurs

 

Projet de hold-up contre tous

 

 

Pour son plan d'économies à 30 milliards sur les prochaines années, le gouvernement envisage qu'en 2025, les retraites ne suivent pas l'inflation officielle.

         L'indice officiel est déjà inférieur à l'augmentation réelle des prix, et cette mesure reviendrait à ponctionner encore plus des pensions déjà insuffisantes.

         Ce serait un hold up indirect contre tous les salariés, qui remplissent les caisses par leurs cotisations. Sous prétexte d'économies, le gouvernement mène sa guerre de classe contre le monde du travail.